Le bégaiement Posté par petitoursbrun le 20/08/2004 07:49:08
Le bégaiement frappe 1% de la population. On compte 600 000 personnes bègues en France. Il touche dans l'enfance, 5% des enfants. 1 fille pour 3 garçons...
Témoignage d'une personne bègue
J'ai 15 ans et depuis l'âge de 3 ans, je bégaye. Comme vous pourrez lire en dessous dans la prévention, 1 fille pour 3 garçons est bègue, j'ai vraiment pas eu de chance...
Ma vie n'a pas était facile jusqu'à maintenant. J'ai supporté les rires, la gène et l'indifférence des gens qui m'entouraient et ça continu encore, mais heureusement moins qu'avant. Le pire c'était les moqueries; les enfants, surtout en primaire, sont très méchants et ne se rendent pas compte du mal qui font. Je connaîs quelqu'un qui bégaye et tellement il avait peur de la réaction des autres, il ne parlait à personne, même pas aux instituteurs, il ne parlait qu'à son meilleur ami, à moi et à ses parents. Heureusement maintenant il parle plus mais il bégaye toujours et ça lui pourrie la vie autant qu'à moi.
Je vais chez une orthophoniste toutes les semaines et avec des exercices de relaxation, ça va de mieux en mieux.
Si un jour vous rencontrez un bègue, essayez de l'aider en finissant ces phrases ou juste un mot, il vous en sera reconnaissant.
Prévention
Le bégaiement, trouble de la communication apparaît :
-Parfois très précocement, dès 2 ans ½ et le plus souvent vers 3/4 ans
-Parfois vers 6 ans, à l'entrée au C. P. Ou même vers 10/11 ans
-L'apparition peut-être brutale ou progressive
-Dans 3 cas sur 4, il disparaît sans laisse de trace vers 5/6 ans mais...
-Attention, si l'on n'intervient pas précocement, le 4ème enfant restera bègue et aucun moyen ne permet de savoir lequel.
-Or une attitude adéquate vis à vis des accidents de parole de l'enfant suffit pour la plupart des cas à faire disparaître le bégaiement
-La parole normale présente, surtout au moment de son apprentissage, des hésitations, des répétitions de syllabes, des pauses plus ou moins prolongées
Toutefois si l'enfant que vous gardez présente :
-Des répétitions fréquentes de syllabes, ou...
-des blocages sur un mot ou une syllabe, ou...
-des prolongations de sons démesurés, ou...
-des inhibitions (pause, attitude figée), ou...
-des mots d'appui (utilisation de petits mots sans rapport avec le sens de la phrase), ou...
-un évitement du regard quand il s'exprime
-mais surtout vous donne l'impression de lutte contre les mots, avec des manifestations d'effort telles que crispations du visage, de la mâchoire, du cou, froncement de sourcils au moment ou il s'exprime
ALORS, C'EST CERTAIN, IL EST DANS LE BEGAIEMENT
L'attitude de l'interlocuteur actif (celui qui parle avec le bègue) :
-Evitez toute demande d'effort de parole. Ne dites jamais : "Arrêtes de bégayer comme ça !" ou "Redis-moi ça sans bégayer s'il te plait !" Pas d'appel à la volonté ni de "gentilles" moqueries.
Le bégayement s'aggrave et se fixe à l'occasion des efforts que l'enfant fait pour éviter les bégayages ou pour passer en force en dépit d'eux.
-Evitez l'attitude des conseils. Ne dites pas "Parle moins vite ! Calme toi ! Respire ! Prend ton temps ! Pense à ta phrase !"
En lui demandant de s'occuper de sa parole au moment de s'en servir, on l'empêche d'accéder à une communication naturelle.
-Evitez enfin l'attitude de fausse indifférence qui consiste à ignorer le bégaiement et à faire comme s'il n'existait pas, ce qui oriente l'enfant vers une parole oublieuse de l'interlocuteur
Conduisez-vous comme un interlocuteur actif à l'écoute de ce que l'enfant veut dire et pour cela :
-N'hésiter pas à proposer à l'enfant un mot pour le mot qui accroche ou une fin pour sa phrase
-Posez-lui des questions sur ce que vous penser qu'il veut dire... et proposez sans hâte mais sans délai, des réponses possibles
-Et surtout n'hésitez pas à parlez avec lui de son bégaiement.
Re: Le bégaiement Posté par yag le 20/08/2004 07:49:08
Maginfique article !!! Très bien fait, très sympa et surtout très UTILE et très émouvant. Je trouve que c'est un article formidable comme il en faudrait beaucoup plus sur ce site. Tu nous apprends beaucoup de choses sur le sujet et a part quelques infos à la télé, je ne savais pas trop de quoi il s'agissait. Grâce à toi, j'en sais un peu plus et surtout je saurai comment me comporter si j'ai à parler à un bègue... Merci pour ce superbe article ...
Le begaiement est une mesure d’espaces temps Posté par christian boisard le 21/01/2009 17:11:26
LE BEGAIEMENT EST UNE MESURE D’ESPACES TEMPS
Par CHRISTIAN BOISARD
<<Ancien bègue très profond>>
PREAMBULE
Le bégaiement est une mesure d’espaces temps que l’on veut bien s’accorder à soi-même.
Il est le lien entre la pensée et la parole, il doit être identifié à une valeur nominale, qui tout en l’identifiant à la matière visuelle et palpable, devient une mesure de distances. Ce qui nous démontre, de par cette prise de conscience la valeur d’espace temps entre l’inspiration et l’expiration, ce qui permet en identifiant chaque valeur qui se présente, de se mettre en accord avec soi-même, qui est dans ce cas de figure sa respiration.
Toutes images <<même vulgarisées>> que l’on identifient à sa parole, permet psychologiquement, de mettre une valeur entre distance et parole, espace temps qui nous sont accordés par tout phénomènes visuels, objets et respiration, ce qui nous rappel une valeur empirique ou présente.
Cette valeur, de par sa mesure intemporelle, nous permet de ne pas devancer sa parole par la pensée.
Bien évidemment pour apporter une solution complémentaire et fiable, il est nécessaire d’enseigner des outils de décontractions gestuels <<contrôles de tous les muscles qui pourraient être bloqués>> qui permettent de par des rappels de manière empirique, le mécanisme de sa respiration, afin de pouvoir contrôler chacune de ses syllabes.
Un bègue respire uniquement par nécessité, il est en permanence en apnée, ce qui incontournablement le plonge sans arrêt en état de fatigue.
Toutes les prises de parole qu’il prend se font en fin d’expiration et non en début d’expiration, ce qui explique le manque d’espace-temps entre l’inspiration, <> et l’expiration<>. Par faute de ce manque de prise de conscience d’espace-temps entre la pensée et la parole, il laisse aller son empressement de vouloir dire sa phrase très vite en apnée, de peur de chuter en plein milieu de son énoncé.
Il faut savoir qu’un bègue est doté à la naissance d’hypersensibilité, voir émotivité, ce qui le plonge dans une réceptivité très détaillée, des états d’humeur et aspects psychologiques des personnes qui les approches.
Il prend sans exception toutes les choses à cœur, même les moindres détails, situations, sa réceptivité est en permanence très développée, très présente.
Le bégaiement apparaît fréquemment vers l’âge de 3 ans de façon presque insignifiante.
Il est perceptif sous forme de lenteur verbale, de récapitulatifs de syllabes, on pense que l’enfant recherche ses mots.
Le bégaiement se décèle au fil du temps de par des pincements et des tremblements plus ou moins prononcés des lèvres, des clignotements des yeux.
L’évolution se remarque ensuite par des piétinements qui apparaissent lorsqu’il veut prendre la parole, <<il cherche des moyens gestuels d’appuis pour l’aider à décrocher ses syllabes>>.
COIN THECHNIQUE
ATTITUDE A PRENDRE ET A EFFECTUER
À PARTIR DU RÉVEIL ET DURANT TOUTE LA JOURNÉE
1) À mon réveil, je respire lentement, et je prends peu à peu conscience de mon corps et de mes membres.
2) Je prends conscience de mon ventre, il faut que je sente qu’il se gonfle quand j’inspire et se dégonfle quand j’expire, qui peut être égal à sept inspirations et expirations, afin de pouvoir obtenir un rythme de respiration régulier, ce qui me permettra ensuite de pouvoir contrôler et visualiser mes syllabes dans l’espace-temps. Au fur et à mesure que j’effectue cette opération, je fais bouger tout doucement mes épaules, puis mes bras, mes doigts, mes jambes, mes pieds.
3) Lorsque je sens que ma respiration est régulière et paisible, je m’entraîne à prononcer des phrases non audibles, des monologues intérieurs, avec l’aide de mes cinq doigts de la main, comme si j’allais faire un calcul avec l’aide de mes doigts. C’est à dire que chaque syllabe est égale à un doigt, par exemple : <<BONJOUR CA VA BIEN>> donc phrase à cinq syllabes.
<<BON>> Que l’on identifie au pouce <<JOUR>> A l’index
<<CA>> Au majeur <<VA>> A l’annulaire <<BIEN>> A l’auriculaire.
En inspirant lentement, je pense à ce que vais dire et tout en expirant je lâche ma phrase, avec l’aide des cinq doigts de ma main.
Exemple : J’inspire lentement et profondément, en prenant conscience que mon ventre se gonfle en même temps que je prépare ma phrase et ensuite j’expire lentement et je prononce sans empressement mon énoncé tout en prenant conscience que mon pouce va m’aider à décrocher ma première syllabe, en même temps que mon ventre se dégonfle.
Exercice 1) : 2 Syllabes, j’inspire profondément, j’expire << BONJOUR >> Pouce puis Index. J’inspire.
Exercice 2) : 3 Syllabes, j’inspire encore plus profondément, j’expire <<CA VA BIEN >> Majeur, Annulaire et Auriculaire. J’inspire.
Chaque début et fin de phrase doivent être calculés comme ci-dessus, avec des prises de conscience d’inspiration et d’expiration, avec l’aide des cinq doigts de la main, qui représentent 5 syllabes, il faut toujours revenir et commencer par le pouce, pour démarrer et énoncer une conversation.
Je répète plusieurs fois ces exercices et lorsque je sens que ma respiration est contrôlée, régulière et paisible, je me lève et durant environ 15 minutes, je ne parle pas, je prends conscience de mon attitude à prendre durant toute la journée.
Mes phrases ne doivent pas dépasser 7 syllabes, pour ne pas manquer d’air pendant l’énoncé.
Il est préférable d’utiliser les doigts de la main gauche, car la partie gauche du corps, ainsi que ses membres, sont généralement moins performant que la droite, sauf pour les gauchers qui eux ont plus de contact avec leur main gauche, ce qui n’exclus pas pour eux l’éventualité certaine que la partie gauche du corps est généralement
la plus sensible et sujet aux maladies. Ainsi l’on peut constater par exemple que la grande majorité des baisses d’audition sont décelées à l’oreille gauche, qui affecte ensuite l’oreille droite.
En utilisant la main gauche si l’on est droitier, ou la main droite si l’on est gaucher pour faire le compte des syllabes, on provoque une impulsion contraire à la normale qui se laisse ressentir, ce qui détermine une tension musculaire qui ne tombe pas dans le mécanisme habituel.
Il ne faut pas exclure que le bégaiement bien sûr en partie minime peut avoir un lien avec certains problèmes d’audition.
S’il m’arrive dans la journée un incident d’élocution, je ne panique pas, je m’isole quelques minutes et je reprends conscience des exercices que j’ai effectués à mon réveil.
Je ne me laisse pas dominer, ni perturber par la paresse et l’oubli. Il vaut mieux reprendre conscience des exercices à effectuer, plutôt que de risquer un échec d’élocution. Plus je veux parler vite et plus mon inspiration et mon expiration seront difficiles à contrôler.
Pour mieux prendre conscience de l’attitude à prendre, je prends modèle sur les hommes politiques qui eux pour mieux être écoutés et compris, parlent lentement, calmement, à voix très audible.
Avant chaque phrase, rien ne doit me perturber, je ne me laisse pas dominer, même si la personne que j’interpelle me fait ressentir un empressement d’impatience, je ne panique pas, je ne cherche pas à imiter sa rapidité d’expression, cela me mènerait à l’échec, je continue à m’exprimer lentement et calmement.
En général sauf cas de force majeur, lorsque je sens un empressement d’impatience chez une personne, c’est que je ne l’intéresse pas, que ma conversation n’a pas d’importance à ses yeux, donc je ne panique pas et j’abrège avec calme et politesse mon énoncé.
Cette attitude ne peut être que bénéfique pour moi, cela me permet d’analyser les degrés d’intelligence de l’interlocuteur que j’ai en face de moi et de ce fait pouvoir en tirer une conclusion personnelle sur les personnes que je peux fréquenter, comme un ou une véritable amie qui a tout son temps pour m’écouter et me répondre sans empressement, pour me permettre d’énoncer mon exposé sans crainte d’être perturbé.
De toute façon le bégaiement n’est pas une maladie, ni une tare, ni même un symptôme d’infériorité.
Cette méthode peut être accouplée avec des techniques parallèles de relaxation.
Comme dans la première méthode, vous êtes allongé, vous respirez calmement, vous contrôlez parfaitement votre respiration. Lorsque vous aurez la sensation qu’elle est sereine, levez vos jambes à environ 15 centimètres du sol et vos bras à 20 centimètres. Serrez les poings très fort en bloquant votre respiration le plus longtemps possible, puis laissez vos bras et vos jambes tomber, vous ressentirez des démangeaisons légères aux bouts des doigts, respirez encore calmement, répétez cette opération trois fois.
Relevez encore vos jambes et vos bras, serrez les poings assez forts et fixez intensivement un point au plafond, ne le lâchez pas des yeux, pensez à une situation de calme, de bien être. Vous faites totalement le vide en vous, entre autres vous oubliez totalement que vous êtes bègue. Au fur et à mesure, vous sentirez vos paupières devenir de plus en plus lourdes, avec une sorte de picotement dans les yeux. Laissez vous aller à cette sensation de bien être, vous en oublierez le poids de vos bras, de vos jambes, de votre corps et petit à petit vous plongerez dans un sommeil conscient. Imaginez vous la voix d’une personne, dont l'élocution claire, calme et paisible vous a marqué de par son timbre, vous à fait ressentir un bien être, peut être un acteur, un homme politique, on a tous en nous une voix qui nous a marqué plus que les autres.
Laissez vos paupières se fermer, votre corps devient de plus en plus lourd, vous le sentirez s’enfoncer dans le matelas comme un poids très lourd, avec une véritable sensation de bien être. Laissez vous guider et plonger dans ce sommeil de bien être, surtout n’oubliez pas de respirer profondément et calmement.
Lorsque vous sentirez vraiment que votre corps et que vos membres deviennent lourds, laissez les tomber sur le matelas sans les retenir et respirez profondément, calmement. Commencez à bouger vos doigts, vos pieds, vos bras, vos jambes, votre tête et petit à petit, reprenez conscience, vous êtes en état de réveil, vous êtes bien, sûr de vous, prêt à affronter avec calme n'importe quelle situation. <<Cette méthode est recommandée aux adultes>>
Il est conseillé pendant un certain temps, d’employer cette méthode de détente et de bien être, en phase première, c’est à dire au réveil et ensuite commencer les exercices énoncés comme ci-dessus.
LE BEGAIEMENT ET L’ESPRIT
On peut constater que le bégaiement est sujet à quelques dominations de l’esprit, comme au réveil avant de prendre conscience de soi-même. Dans ce cas de figure l’esprit est dans le domaine de l’inconscience, ce qui entraîne à dire que le conscient n’a pas encore reçu l’information que le sujet est bègue, donc aucune gêne immédiate et apparente. Au fil des minutes, l’esprit se réveil, l’information du bégaiement suit alors son acheminement vers le subconscient qui dirige la gêne vers le conscient qui lui par habitude restaure toutes les données intérieures requises. L’on peut en déduire que tous parasites involontaires peuvent tomber dans le domaine de l’oubli, à condition que l’inconscient et le subconscient rejettent l’information soumise par le conscient.
Généralement une gêne même quelconque, au fil du temps tombe dans le domaine de l’habitude, qui est gérée par le subconscient et le conscient . De ce fait il est très difficile même au moyen de thérapies de voyages d’oublier le temporaire et d’inculquer une règle permanente d’effacement d’une gêne quotidienne, sauf si l’inconscient subit un traumatisme amnésique, qui entraînerait le conscient de la gêne vers l’inconscient qui deviendrait le seuil du sommeil au réveil.
Certaines méthodes comme l’hypnose et l’auto hypnose peuvent gérer partiellement un trouble, ce qui bien sûr involontairement entraîne d’autres déséquilibres du comportement, sensation d’être ailleurs, bien être, oubli de certains points et repères sensibles de soi-même.
Cette thérapie n’est pas négligeable, à condition de l’inculquer avec l’aide de méthodes spécifiques à la gêne que l’on prétend vouloir faire disparaître. Tout avenant à un sommeil de relaxation factice de repos et de réparations regroupe plusieurs facteurs, donc il est nécessaire d’accoupler l’handicap à éliminer à un objet qui aurait pour mission de par sa forme et sa couleur, de faire régresser le parasite vers l’inculcation de disparition soumise.
L’ESPRIT ET LA MATIERE
L’esprit est une pensée et un rêve imaginaire non palpables, tandis que l’objet est une matière palpable. Cette matière palpable peut être accouplée à l’esprit à condition de faire des repaires, comme on pourrait le faire, par exemple avec des dominos que l’on déplacerait selon la figure que l’on veut obtenir. La matière est objet, elle est immédiatement reconnue par l’empirique du déjà touché et du virtuel visuel.
Par définition on peut en convenir qu’en ce qui concerne le bégaiement, il est judicieux de le confondre avec une matière palpable préalablement reconnue et inculquée à l’esprit.
LE BEGAIEMENT ET LA NERVOSITE.
Le bégaiement est un empressement verbal et non comme l’on pourrait le penser une nervosité perpétuelle, par contre, il peut entraîner une certaine nervosité, de par la difficulté permanente de l’instabilité de l’élocution.
Pour de plus amples informations vous pouvez joindre Christian Boisard 06 32 37 74 57.
Le begaiement c’est bien d’en parler, mais il faut agir avec effi Posté par christian boisard le 21/01/2009 17:15:06
LE BEGAIEMENT C’EST BIEN D’EN PARLER,
MAIS IL FAUT AGIR AVEC EFFICACITE
Les plus grandes réussites sont celles que l’on obtient, avec la générosité de son cœur et non par concours de dualité entre chaque méthode, afin d’en tirer des profits lucratifs.
le bégaiement n’est pas un commerce, il nous fait trop souffrir.
Toutes les expériences sont bonnes à prendre, à partir du moment où les résultats sont immédiatement visibles.
Si ce n’est pas le cas, alors ne perds pas de temps, rentre chez toi.
Avant de colporter des jugements diffamatoires sur quelqu’un , il faut le connaître avant de savoir.
Que l’on soit spécialistes, scientifiques, ou autres, l’instruction est le complément de l’intelligence que l’on a en soi.
Christian Boisard
Ancien bègue très profond
01 42 41 06 36 ou 06 32 37 75 57
Le bégaiement reste encore aujourd’hui malheureusement un tabou. Posté par christian boisard le 21/01/2009 17:20:18
le bégaiement est encore aujourd’hui malheureusement un tabou.
Il reste encore de nombreuses pages à écrire, pour qu’il y est enfin de véritables informations, et non pas des suppositions, seul nous bègues, pouvons apporter des témoignages, des informations sur ce qui se passe vraiment à l’intérieur de nous.
Bien sûr on ne peut pas refaire le monde, ni le comprendre vraiment, pourtant nous essayons, nous cherchons cette petite lueur qui nous rendra meilleur, combien de jeux de cartes ont refait le monde, combien de pendules ont essayé d’attirer tous les mystères au bout d’un fil magnétisé, sans y arriver ?
Après tout il suffit de penser pour approcher de la vérité, il faut savoir que tout en soi on ressent des choses que l’on ne s’explique pas.
L’être humain se sert d’environ 40 à 50% de ses facultés intérieures, pour accroître un quota supérieur, pour comprendre, il suffit d’analyser tout ce qui est, et se passe autour de nous.
Combien de personnes font le même trajet chaque jour pour se rendre au travail ou autres, sans prêter attention à toutes les choses qui se trouvent sur son chemin ?
Par exemple, on peut acheter un bouquet de fleur, sans ne jamais le respirer, on peut écouter de la musique, sans jamais penser aux musiciens, on peut monter dans un avion, sans ne jamais penser aux nuages, pourtant toutes ces choses sont réelles, existent, malgré cela on recherche très souvent des choses qui sont à portée de notre main, de notre vue.
Il est plus facile de juger quelqu’un, que de se juger soi- même, pourtant si l’on en prend la peine, le temps, on s’aperçoit que l’on ne se connaît pas, cette démarche je la conseille à tous, à tous ceux qui veulent prendre un espace temps sur eux même, afin de construire parcelle par parcelle, ce que l’on attend vraiment de la vie, de ses ambitions. Prenons un exemple : faites un tableau de cinq colonnes, dans chaque colonne, inscrivez vos états d’âmes :
Qui je suis, mes qualités, mes défauts, mes attentes, mes objectifs.
Remplissez au maximum chaque colonne et ensuite faites une synthèse sur vous même, vous vous apercevrez très vite que cela va vous permettre d’enfin prendre du temps sur vous même, ce qui pour nous bègues est primordial.
Dans ce texte que je viens d’écrire, je n’ai pas la prétention de connaître la vie, ni son fonctionnement, je l’ai écrit uniquement d’après mes propres expériences.
Vos réactions seront très importantes pour moi et ceux qui liront ce message, vos messages, partagez avec nous toutes vos expériences, cela ne pourra qu’alimenter le savoir de chacun d’entre nous.
Christian Boisard