Afrique : le post-gambien Posté par rachidyahou le 15/01/2009 00:09:54
Appellé souvent "Boskopoide", du nom donc de "l'homme de Boskop", il est originaire du sud-ouest du Transval (région située en afrique du sud). Son crâne a été découvert à Singa, dans le Nil blanc à la latitude du 13°nord. Par ailleurs, les chasseurs Caspiens ne répondaient nullement à ce type anthropologique.
"L'homme d'oldoway daté de -11000 possède le type dit "Ethiopien". Du point de vue squelettique, il a une face allongée, un nez très étroit, un monton saillant ainsi que des orbites hautes. Des fossiles ont même été trouvées en afrique de l'est. Cet homme se retrouve de nos jours en afrique orientale (tanzanie, kenya, somalie...) et a une peau de couleur très variée allant du café au lait au noir le plus absolu. Le métissage des primitifs d'homo sapiens, "éthiopien" et "boskopoide"a engendré l'apparition d'un nouveau peuple, les Hottentots.
Ces derniers utilisent une langue à "clics" comme les Bochimans et ont atteint au 13ème siècle ap. Jc le sud du continent africain et étaient installés aux alentours du lac Victoria. Une autre population a été refoulée de son coté dans la dense forêt du bassin du congo. Ce sont les "Tvides" appellés communément les Pygmées. Certaines traditions d'afrique occidentale prétendent qu'ils (les pygmées) qu'ils eut une grande extension au temps du sahara humide. Les contes égyptiens le confirment également. En raison de l'acidité du terrain qui empêchent la fossilisation, les zones forestières n'ont donné qu'un seul fossile à caratères nettement négroide, celui d'Iwo Eleru du sud de la Nigéria et qui a été daté de 9250 années.
En revanche le nombre de squelettes négroides découverts dans la zone désertique du Mali et du Niger prouve que le sahara néolithique méridional fût peuplé par des populations à peaux noires. A l'intérieur du sahara humaide, ces négroides se sont rencontré avec les proto-berbères méditérranéens qui étaient descendus de la "tamazgha" (ou berbèrie) vers les régions sahariennes propices à la chasse et à l'élevage. Ces noirs sont rentrés également avec des pasteurs "éthiopiens"qui ont à partir du 5èm et du 4èm millénaire amorçé une immense migration trans-saharienne quittant une zone d'origine située au sud du grand erg libyque et gagnant les massifs montagneux du sahara central en longeant les zones à grandes pluviométries. Le long séjour de ces pasteurs bovidiens au Tassili des ajjers et au Hoggar est attesté par des gravures rupestres qu'ils y ont laissé et par une série de dates fournies par la Carbone 14. Elles sont presque toutes comprises entre 4000 et 2000 av. Jc.
Les ancêtres des foulbés (ou peuls) ont pût gardé un type physique stable car ils vivaient de la même façon que les peuls boréro actuels, en stricte autonomie alimentaire basée sur les produits de leurs troupeaux. Enfin il ne se mariaient qu'entre eux à l'exception toutefois de l'important groupe de pasteurs bovidiens fixé dans le massif du Tibesti (nord du tchad) qui s'est métissé à des chasseurs d'origine berbère ainsi que des négroides et ce entre le 4èm et le 2èm millénaire.
Ceci a engendré une race stable d'éthiopiens correspondant aux actuels nomades toubous du sahara central. Ces derniers sont sans doute les descendants des éthiopiens "troglodytes". Ils sont le méilleur mélange de trois types anthropologiques qui a eu lieu à l'intérieur du sahara (entre le 4èm et le 2èm millénaire bien évidement). Les oasis du Fezzan (sud-ouest de la libye actuelle) ont été également une zone de métissage entre proto-berbères, négrides et pasteurs éthiopiens. Elles (les oasis) ont été habitées tout au long de l'épisode humide néolithique et représente comme le Tassi des ajjers un haut lieu de l'art préhistorique africain. C'est c'est le peuplement de la vallée du Nil qui nous intéréssera en raison du véritable "boum" des techniques nouvelles qui caratérise le néolithique égyptien.