Renseignements sur la BD "The Crow" ainsi que son adaptation cinématographique et télévisée...
"Un jour, vous perdez tout. Rien n’aurait pu vous y préparer. Ni la foi… Ni la religion… Vraiment rien. Quand meurt l’être que vous aimez, vous apprenez l’absence… Vous touchez le fond de la solitude. Vous n’oublierez, ni n’accepterez jamais. Ceux qui ont tout perdu parlent rarement aussi bien et aussi profondément que l’a fait James O’BARR dans ce livre. Alors, défaut d’autre chose, vous apprendrez ceci de "The Crow" : n’oubliez jamais ceux que vous aimez." (John BIRGIN – préface de l’œuvre complète de "The Crow"
Voilà ce qui résume en quelques lignes l’histoire qui fait naître "The Crow".
Le scénario.
Dans l’écriture du scénario de "The Crow", James O’BARR nous fait pénétrer dans la dure loi de sa réalité. Pointe par pointe, l’histoire vient d’imprimer en vous. Malgré un story-board assez fouillis et désorganisé, empli de flash-back et de séquences oniriques, l’histoire est assez simple : Eric et Shelly vivaient heureux. Un jour, ils tombent en panne après un pique-nique au soleil. Les méchants passaient par-là et avaient envie de s’amuser. Ils les tuent tous les deux après les avoir fait subir divers outrages. Alors, Eric revient d’entre les morts, ramené par un corbeau, et ils les tuent tous pour ce qu’ils leur ont fait subir. Et après rejoint sa fiancée au pays des morts où ils sont morts heureux et auront pleins de petits fantômes. Non, la force de cette intrigue tient dans la façon dont l’auteur vous accroche de manière personnelle au combat de cette ange-fantôme. D’abord dans sa façon de tuer, dans la relation personnelle qu’il entretient avec ses meurtriers. Une façon pathétique de dire "Je vais te tuer, résous-t’y et repens-toi", tout est là : courses-poursuites, élimination radicale à la Terminator, exécution minutée et mise en scène, jusqu’à la signature. Ces allures de tueur génial, ce squelette dégingandé, ce maquillage noir, tout concours a en faire un héros romantique. Le romantisme représente aussi la deuxième face de cette histoire. Dans des séquences, à mi-chemin entre le rêve et la réalité, notre ami le corbeau visite Eric et le ramène sur les traces de son passé, dans ses moments d’intimité avec Shelly, cet antagonisme entre l’amour et la vengeance est le sujet principal du scénario de "The Crow", à la frontière entre l’amour et la mort, le blanc et le noir, le bien et le mal.
Le dessin.
Le monde humide et grouillant de malfrats, tous plus loqueteux les uns que les autres, bouffis de vanité, de drogue et de fric. Sa vision de la cité noire est moite, nette et claire. La nuit omniprésente, les immeubles miteux, les bars louches. Puis tout s’éclaire, vous venez de rentrer dans l’univers des rêves et des souvenirs et le monde s’éclaire, et tout au fil de l’intrigue, le lecteur est amené ainsi, du rêve à la réalité, du passé au présent, de la mort à la vie. Il semblerait presque que d’un dessin à un autre, le style change, s’adapte aux nécessités de l’intrigue afin d’emmener le lecteur dans des impressions au-delà du dessin. Ainsi, toutes les séquences consacrées à l’intrigue au présent sont-elles travaillées trait par trait, avec le souci du détail. Dans ses planches, le cadrage et la position des personnages notent le style très "photographique", à la John WOO. A l’inverse, les séquences oniriques du récit, dénotent un style plus souple, plus lâché, l’utilisation des demi-teintes, des traits plus approximatifs, un véritable flou artistique. Ainsi, dans l’évolution et la construction de l’histoire, on assiste en parallèle à la vengeance d’Eric et au drame qui en est la cause, ainsi qu’aux scènes de sa vie avant ce drame et ce changement de style permet au lecteur de ne pas se perdre dans ce dédale.
L’intrigue intermédiaire.
Autour de l’histoire principale de la vengeance d’Eric, s’inclut une intrigue parallèle : celle de l’officier CROCHET et de la petite Sherri. Au fur et à mesure de l’histoire, "The Crow" amène ces 2 personnages à une rédemption partielle : l’officier va se réconcilier avec sa vie et prendre en charge Gabriel, le chat d’Eric, quand à la petite Sherri, elle va perdre son nouvel ami (elle ne le connaissait pas avant) et peut-être retrouver sa maman, si celle-ci renonce à la drogue. Ces personnages sont les seuls avec lesquels "The Crow" manifeste des sentiments. On notera l’adaptation plutôt libres de ces personnages faite dans le film.
Le corbeau.
"Eric… Hé Eric… C’est moi… Sortons d’ici. Tu as des responsabilités junior. "Le rôle du corbeau dans l’œuvre de James O’BARR est nettement prononcé, plusieurs fois dans ces rêves, Eric communique avec lui. Ces paroles sont toujours apaisantes, Eric ira jusqu’à prononcer devant l’officier de police : "Le corbeau m’a dit : ne regarde pas". Son rôle consiste en fait à rappeler à Eric la raison de son retour et d’empêcher de se faire du mal en repensant au passé. Ses apparitions son toujours au cours des séquences oniriques où Eric revit son passé, ou imagine sa vie avec Shelly. On le sent désabusé dans ses paroles. Habitué à la misère humaine et aux souvenirs qui font mal, on le soupçonne parfois de guider les rêves d’Eric. A aucun moment, on ne le verra apparaître dans le monde réel, il reste une pure création de l’esprit.
La folie.
"Pose ton arme, ni les balles, ni les larmes, ne m’arrêtent. Regarde… Regarde-moi ! ! Je suis l’erreur de pilotage, l’angoisse du fœtus, je suis le chromosome aléatoire, je suis la folie complète et totale. Je suis la peur."
A plusieurs reprises, "The Crow" utilise le thème de la folie, au cours du déroulement de l’histoire, dans ses paroles et ses attitudes envers les tueurs. Cette "folie" sert en quelque sorte de faire-valoir au fait que le héros semble si sombre et désespéré. A mi-chemin entre la vie et la mort, entre la folie et le rêve. A l’instar du récit, au rythme en dents de scie, la folie d’Eric passe par des hauts et des bas. Un instant, il s’attache une douille dans les cheveux, comme un souvenir, à un autre, on le voit s’injecter de la morphine directement dans la carotide. Epouvantail génial et clown à la tête triste, Eric éliminera un par un toutes les raisons de sa folie. Ses meurtriers, son passé (il brûlera sa maison), puis son existence.
Gabriel.
"Va t’en chat, avec toi, je souris trop". Le chat d’Eric, son confident et ami. Etrangement, il n’a pas quitté la maison, malgré le sort malheureux de ses maîtres. On le verra apparaître dans la majorité des scène qu’Eric passera dans sa demeure. La relation que "The Crow" entretient avec les chats est particulière : on le verra menant une horde de félins jusqu’à sa confrontation avec Funboy. "C’est bizarre, tous les chats le suivaient comme si c’était un fantôme ou quoi. Puis, il s’est retourné, a souri et m’a dit très poliment : Bonne soirée madame."
Slogans et poèmes.
"Ce n’est pas la mort si vous n’êtes pas d’accord." Les titres des chapitres de "The Crow" signifient beaucoup dans la compréhension du récit : clairs, nets, précis. Ils font souvent référence aux thèmes exploités : la douleur, la colère, la folie, l’amour, la foi. Tout au long du récit, le lecteur se trouve confrontés d’une part avec des extraits de textes (paroles des Cure, Voltaire, Joy Division) ainsi qu’à ces titres en lettres de sang : plus qu’un guide dans le récit, ils représentent plus l’annonce de ce qui est à venir.
Quelques exemples pour vous mettre dans le bain :
- Lamentation : Souffrance et Peur
- Inertie : En pleine tête
- Chauffé à blanc
- Demain, il fera nuit
- Mise à mort
- Cri étouffé
- Soumission
- Elégie : Ironie et Désespoir
- Atmosphère
- Vélocité
- A jamais devant vos yeux
- Immolation
- La galerie des monstres
- Fracture du crâne
- Crescendo
- Une soirée d’enfer
- Gravité
- Ere glaciaire
- Attrition
- Du haut de la croix
- Roue d’acier sur plage d’asphalte
Blagues.
L’univers gothique et de sombre de "The Crow" prend sa réelle dimension dans les dialogues du héros. Sa façon de s’exprimer, romantique, folle et pleine d’humour noir accroche à la première rencontre.
Quelques unes de ses meilleures :
"Combien d’anges peuvent danser sur une tête d’épingle ?" "Je ne sais pas." "Ça dépend de l’ai qui est joué."
"Y a-t-il des taches sur l’œil d’un léopard ?" (traduction de la VO).
"Jésus entre dans un hôtel. Il pose trois clous sur le comptoir, et il dit… « Vous pouvez me clouer pour la nuit »".
L’édition.
La premier chose à marquer lorsque l’on lit "The Crow", c’est l’atmosphère qui semble se dégager des pages du livre. L’édition comics joue le côté "périssable" : couverture fine et glacée avec un dessin plein cadre (6 au total), intérieur papier standard, reproduction fidèle du support original qui ajoute à l’atmosphère trash du récit. L’édition reliée, quand à elle, se permet un intérieur en papier glacé avec, à la fin de l’ouvrage, une reproduction des 6 dessins de couverture en pleine page. Un must pour le collectionneur. L’édition s’intègre parfaitement au style de dessin de James O’BARR : tantôt échevelé et fouillis, tantôt lissé et dépouillé.
Les news.
"The Crow fan fiction archive ( http://www.dragonfire.net/teneaos/crowffa.html)" est un site Web où les fan de "The Crow" peuvent écrire leurs propres histoires. Certaines sont assez étonnantes… Il existe une autre nouvelle de la main de James O’BARR (impliquant le thème de "The Crow" nommée "Flesh and Blood". Elle raconte l’histoire d’une femme enceinte assassinée par des chrétiens intégriste (il y en a beaucoup aux USA) et qui revient venger sa mort et celle de son enfant. Aucune adaptation n’a encore été prévue que ce soit en BD ou en film. "The Crow, Stairway to Heaven" est une série TV qui devrait voir le jour à l’automne prochain au USA. PolyGram Television produit 22 épisodes d’une heure avec la participation d’Alliance Entertainment. Le rôle principal (Eric DRAVEN) serait joué par Mark DACASCOS (The Island of Doctor MOREAU, Crying Freeman, Le Pacte des Loups).
Le film.
C’est à Alex PROYAS, réalisateur australien de 33 ans, venu de la réalisation de clips, que revient le difficile pari d’adapter au cinéma l’œuvre de James O’BARR, alors qu’il n’avait réalisé (à l’époque) qu’une série de longs métrages (The book of Dreams). Alex PROYAS accepte de réaliser "The Crow" plus dans le but de se faire connaître avant de signer d’autres projets, que par amour de l’histoire qu’il ne connaît à peine. Mais, il va tomber amoureux de cette BD et va faire la plus réussie des adaptations de "The Crow". Le scénario qui lui est proposé pour ce film a été directement inspiré de l’œuvre de James O’BARR. D’ailleurs, l’auteur du scénario, David J. SHIRLEY, est un grand ami de l’auteur de la BD. Le film, sortit en France en 1 994, a suscité diverses réactions, ceux qui l’ont trouvé trop facile, trop "Lee" ; et ceux qui l’ont trouvé exceptionnel, génial, avec Brandon LEE n’a rien avoir avec celui de Rapid Fire. Nous, Grégoire et moi-même, sommes plutôt de la seconde catégorie, et pour cause…
L’histoire.
Grâce à l’implication de James et Brandon (qui était un fan de comics) durant l’écriture et la pré-production du film, l’histoire de "The Crow est restée assez près de celle que James O’BARR avait imaginée. C’est même lui qui a fait visiter Détroit, la ville de référence à la BD, au directeur artistique chargé de reconstituer la ville de "The Crow" en studio (le film souffrant d’un petit budget). Ils ont aussi imposé leurs vues et leurs choix musicaux, James O’BARR étant un fan de rock des années 70 et 80.
L’histoire de "The Crow", c’est celle d’un couple de jeunes fiancés romantiques vivant à Détroit, Eric DRAVEN et Shelly WEBSTER. A la veille de leur mariage, ils sont visités par une bande de junkies menée par T-Bird, envoyé par Top Dollar pour une histoire de pétition contre les délogements abusifs du propriétaire, le même Top Dollar. Les 4 hommes violent Shelly, alors qu’Eric n’est pas encore là. Quand il rentre à l’appartement, il se retrouve immédiatement avec un couteau dans le ventre. Les quatre junkies, après lui avoir tiré une balle dans le dos, le jettent par la fenêtre. Shelly meurt après trente heures de réanimation. L’âme d’Eric, ne pouvant trouver le repos sans venger cette injustice, avec l’aide d’un mystérieux corbeau, revient parmi nous, retrouve don aspect charnel, et s’extirpe de terre pour exercer sa vengeance sur les gens qui les ont assassinés avec l’aide de deux personnages, Sarah, une petite fille très proche du couple dont la mère traîne avec l’un des collaborateurs de T-Bird, et ALBRECHT, l’agent de police qui avait été chargé de l’enquête DRAVEN-WEBSTER, et qui a remplacé la place qu’occupait Eric et Shelly dans le cœur de Sarah.
"The Crow", dans le film, est très proche de l’histoire que James O’BARR avait écrite après le décès de sa propre fiancée. Le film entier est marqué par la prestation étonnante de Brandon LEE… Il voyait en ce film une occasion pour lui de sortir du style que lui imposait son nom. Malheureusement, il n’a pas pu profiter de la gloire que lui a ramenée son exceptionnel travail sur ce film. Brandon LEE est décédé le 31 mars 1 993, durant le tournage d’une scène où l’accessoiriste avait commit une faute banale. Malgré le deuil du tournage, l’équipe au complet, soutenue par James O’BARR, a décidé de continuer le film avec des trucages, les scènes principales du film ayant été clôturées deux semaines avant l’accident de l’acteur principal. Brandon LEE interprète le personnage principal de "The Crow", Eric DRAVEN.
Eric est un guitariste de Hard Rock, il vit un parfait rêve avec Shelly, sa future femme. Mais la mort les sépare avant qu’ils ne soient unis. Eric n’accepte pas ce qui s’est passé. La particularité d’Eric, c’est qu’il est mort… Il a tellement souffert durant sa mort, que désormais, il ne peut plus ressentir la douleur physique. Eric est un héros qui n’a rien des héros conventionnels. Ses armes ne sont pas physiques, mais plutôt psychologiques, son arme, c’est le corbeau ! Eric se bat contre ses ennemis avec des armes qui sont siennes.
Top Dollar (Michael WINCOTT) est le leader charismatique de tous les méchants de la ville. Il dirige celui qui est à la tête du gang qui a assassiné Eric et Shelly. Eric, dans sa quête de justice, oublie presque sa haine envers T-Bird et les siens pour exercer sa vengeance sur Top Dollar. Entre Eric et Top Dollar se crée une liaison très ambiguë. Eric respecte Top Dollar, et Top Dollar a une sorte d’admiration pour le courage dont fait preuve le "Crow". D’ailleurs, dans l’ultime scène du film, Top Dollar remercie Eric d’avoir ramené le sourire sur son visage.
Les sbires de Top Dollar, T-Bird, Teen-Teen, Fun Boy et Shank, eux, sont moins spirituels que Top Dollar. Ce sont quatre junkies, dont la seule devise est "Faut qu’ça crame !!!". Leur leader, T-Bird, est le seul à saisir tout le sens de la vengeance d’Eric. Les trois premières victimes de "The Crow" ne donnent pas l’impression, à l’inverse de la BD, de comprendre ce qu’ils avaient fait de mal. T-Bird, lui, se rend compte , quand Eric le tue, qu’Eric est autant un ange qu’un démon qui est entrain de envoyer vers l’autre monde. Ces quatre personnages sont, initialement, le sujet de la vengeance d’Eric, mais bien vite ils seront un peu oubliés pour la destruction de Top Dollar.
Sarah et ALBRECHT, sont, pour leur part, les seuls liens qu’Eric possède sur Terre. Sarah, l’ami du couple, retrouve en Eric l’amour qu’elle avait avant la déchéance de sa mère. Eric est plus qu’un ami pour la petite fille, c’est un grand frère protecteur. Malgré la présence dans sa vie de l’officier ALBRECHT, Sarah reste très attachée à ses anciens amis. ALBRECHT, lui, n’a jamais connu Eric et Shelly avant leur assassinat. C’est lui qui s’est occupé de Sarah, et c’est lui qui est resté au chevet de Shelly durant ses trente heures de réanimation. Eric est conscient de ça, et il se sent redevable de beaucoup de chose envers ALBRECHT. Mais Eric n’est pas revenu pour eux, et chacun d’entre eux va s’en apercevoir. Eric est revenu pour se venger ! "The Crow" (le corbeau) est la pièce majeur du puzzle. Interprété par Magic, un corbeau dressé, c’est le personnage qui domine malgré son jeu limité… Le "Crow", c’est autant Eric que le corbeau. Tous les deux ont une relation spirituelle et visuelle : ce que voit le corbeau, Eric le voit ; ce que sent le corbeau, Eric le sent. Cette relation est la clé de voûte du retour d’Eric. Si le corbeau meurt, Eric meurt. Comme dans l’histoire du Moyen Age, ou dans les romans d’Edgar POE, le corbeau fait le lien entre le monde des vivants et celui de l’au-delà. Toute l’histoire est basée sur ce corbeau et sur les pouvoirs qu’il transmet aux gens qu’il ramène à la vie.
L’image et le son.
"The Crow" est un film formidable dans le style sombre. Les couleurs du films sont inspirées de la BD (entièrement en noir et blanc), et font formidablement bien ressortir les émotions et les sensations qui émanent du film. Les images sont très gothiques, la cité de Détroit revu par l’équipe d’Alex PROYAS est à l’exactitude celle que voulait James O’BARR. Les rues y sont sombres, humides, étroites et mal éclairées, les gens y sont à moitié fous… C’est plus une ville inspirée de Pandémonium et Babylone que des "Routes du Paradis". L’ambiance de ce Détroit, plus inquiétant que jamais, est celle d’une immense boîte de rock. Le film se focalise sur un petit bar, le Pitt. C’est là, principalement, que l’on entend les influences musicales que James O’BARR a insisté pour retrouvé dans le film. Les images de "The Crow" sont couvertes par des musiques de groupes comme "The Cure", "Stone", "Pilot Temple", "Nine Inch Nails", etc… Pour ce qui est de la musique du film, elle est signée de la main de Graeme REVELL (voir encadré. Ces musiques font partie du film à 100%. Les images et la musique sont indissociables, les unes sans les autres perdent tous leurs sens. Encore, sur ce point, "The Crow" est une réussite.
Conclusion sur "The Crow", le film.
The Crow est la meilleure adaptation qu’il était possible de faire de l’œuvre d’O’BARR. Personne mieux qu’Alex PROYAS, son équipe et Brandon LEE n’a su comprendre le sens du cri qui surgit de cette BD. Bien sûr d’autres ont essayé de faire une suite (cf. City of Angels), mais jamais personne à mon avis, n’ai capable de me faire encore ressentir ce que j’ai ressentis lorsque j’ai découvert "The Crow". |