Le désert du Kalahari Posté par ji le 20/08/2004 07:49:50
Le désert du Kalahari est voisin au désert du Namib qui se situe en Afrique australe. Il déborde des limites du Botswana et a une superficie de 700 000 km²...
Le désert du Kalahari est voisin au désert du Namib qui se situe en Afrique australe. Il déborde des limites du Botswana et a une superficie de 700 000 km² dans une vaste cuvette couverte de sable rouges formant des dunes fixées pour la plupart par la végétation. Le Kalahari n’est pas vrai désert mais une région semi-aride, c’est à dire qui se trouve en bordure d’un désert. Il y existe une zone de marais qui est régulièrement inondés au nord-ouest par le fleuve Okavango qui provient d’Ouganda, celui-ci répand ses eaux dans un véritable delta intérieur.
Le Kalahari est habité par les Bochiman qui sont au nombre d’environ 50 000. Ceux-ci vivent en petits groupes en mangeant des tubercules (ce sont des organes souterrains épaissi par l’accumulation de matériaux de réserves, tel qu’une portion de tige, d'un bourgeon, d'une ou de plusieurs racines), des insectes, du miel et le gibier capturé.
Ils sont organisés en petits groupes, ou bandes, de plus ou moins dix familles. Habituellement, un homme n’a qu’une femme, mais si son frère meurt, il est tenu de subvenir au besoin de sa belle-sœur et de ses nièces et neveux. Il vit alors avec ces deux femmes. Les Bochimans entretiennent des rapports très formels avec leurs parents. Il observent des règles strictes d’étiquette. Les cases familiales sont groupées, mais les entrées sont situées de telles sortes que les parents ne peuvent regarder dans les huttes de leurs enfants mariés. Les veufs et les hommes célibataires dorment sous des arbres en plein air, même pendant les mois d’hiver.
Chaque bandes de Bochimans est menée par un chef héréditaire (de père en fils) disposant de pouvoirs limités. Les groupes ne sont pas politiquement liés mais unis par un réseau de liens de parenté. Ils ont peu de vêtement, seulement un cache sexe en peaux d’animaux, ils sont décoré de motifs en coquille d’œufs d’autruches. Ils ont aussi des sandales en peau d’oryx (Antilope aux cornes fines très longues et à peine incurvées).
Les membres d’un villages sont liés par des relations de parentés ou d’alliances. Ces liens ont un caractère social : ils portent le même prénom et n’ont pas de nom de famille.
Ils ont un talent particulier pour peindre et tracer des images sur les parois de leurs grottes.
Dans les sociétés Bochiman l’on observe d’important rites dits de passage : l’entrés des jeunes dans l’âges adulte. Le but de l’initiation est de marquer le corps par la souffrance. Ils sont mis à l’épreuve du courage personnel : le silence ! Dans le rituel la société imprime sa marque sur le corps des jeunes. Elle signifie : « tu es des nôtres, et tu ne l’oublieras pas ». Mais le rituel est aussi une pédagogie qui va du groupe à l’individu, de la tribu aux jeunes gens. Ainsi la société dicte sa loi à ses nouveaux membres.
Un autre rituel : celui de la guérison collective. Il constitue l’événement central dans leur culture, on peut même le considérer comme le symbole de leur société, dans la mesure ou son équilibre est basé sur la bonne santé de ses membres.
Les Bochimans croient en l’existence d’un Dieu créateur du monde. Il a enseigné à ces derniers comment vivre et leur a donné des chants de guérison.
Les Bochimans suppriment à la naissance, les enfants dont les mères meurent pendant l’accouchement, ainsi que ceux qui ne pouvaient être allaités par leur tante et ainsi qu’un jumeau sur deux.
L’habitat
L’habitat Bochiman a une structure très primaire, C’est un abri temporaire.
Par exemple :
- Installations sous les branches d’un arbre.
- Trous superficiels dans le terrain sableux, parfois ils se recouvrent de sable ne laissant dépasser que la tête pour être à l’abri du vent froid de la nuit.
- Simple écran de branchages contre le vent.
- Huttes de branchages surmontées d’un toit d’herbe en forme de demi-cercle.
- Grottes.
L’économie
Les boushmans ont une économie de subsistance qui parvient tout juste à nourrir ses membres et qui se trouve à la merci d’une catastrophe naturelle (inondation, sécheresse, &hellip. Les femmes cueillent des plantes et des fruits sauvages qui constituent la plus grande partie de la nourriture. Les hommes complètent ce régime alimentaire en chassant des animaux à l’aide d’arcs légers et de flèches à pointes d’os empoisonnées. Pendant l’hiver, quand la quantité de nourriture diminue, les familles du groupe se séparent.
Le climat
Bien que traversé par le tropique du Capricorne, le Botswana connaît un climat variable. En hiver (fin mai à août), les jours sont clairs, chauds et ensoleillés, les nuits, fraîches à très froides. Ce pays constitué essentiellement de déserts possède, entre novembre et mars, une saison des pluies très marquée : averses et orages apportent alors de l’eau si précieuse qu’elle a donné son nom à la monnaie nationale (la pula : la pluie).
Re: Le désert du Kalahari Posté par neela le 20/08/2004 07:49:50
très bon article c'est super d'en savoir plus sur des peuples méconnus je dis bravo c'est un article très bien construit et c'est bien d'Avoir des trucs sérieux sur france-jeunes de temps en temps!!!!!
Re: Le désert du Kalahari Posté par chroniquesdumonde le 06/05/2008 11:56:09
C'est bien le seul article potable sur les san que j'ai pu lire... j'aimerai te demander si je peux le reprendre pour mon propre blog ? (www.skyryu3.skyrock.com)
Ecoute je vais le faire puisque j'en ai l'occasion maintenant, mais je le retirai évidemment si tu ne veux pas...
Je te remercie !
. Les femmes cueillent des plantes et des fruits sauvages qui constituent la plus grande partie de la nourriture. Les hommes complètent ce régime alimentaire en chassant des animaux à l’aide d’arcs légers et de flèches à pointes d’os empoisonnées. Pendant l’hiver, quand la quantité de nourriture diminue, les familles du groupe se séparent.
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