La légende de Seabiscuit. Le cheval qui ne devait pas gagner.
Seabiscuit était un petit pur-sang bai et cagneux, et sans rien d'exceptionnel. Sans rien d'exceptionnel, à part son sale caractère et le fait que son nom allait être gravé aux côtés de ceux des plus grands champions de tous les temps. Aux côtés d'Eclipse l'invaincu, de qui descendent tous les pur-sangs anglais.
A ses débuts, Seabiscuit était agressif et habitué aux mauvaises performances. Mais un homme compris qu'il était un cheval d'exception, comme il n'y en a qu'un par siècle. Racheté pour une bouchée de pain, confié à un entraîneur inconnu, monté par un jockey borne et trop grand, ce petit cheval va en effet faire des merveilles, et rapporter des fortunes.
Il a fallu 10 chevaux pour incarner Seabiscuit et une bonne centaine en tout dans le film. Pas de chevaux élevés pour la scène. Non, de "vrais" pur-sang anglais, que vous auriez pu croiser un beau matin dans tel ou tel hippodrome. Des boules de nerf nées pour la course. A qui il a fallu apprendre à arriver classer. Qu'il a fallu habituer aux caméras et à des cavaliers plus ou moins expérimentés. Des chevaux qu'il a fallu filmer en plein galop, lancés à une soixantaine de kilomètre à l'heure...
En quelques mots, des scènes à couper le souffle. Mais ce n'est pas que cela. Pur-sang est aussi un film historique, qui peint le tableau d'une Amérique en pleine crise économique.
Avec, pour les "acteurs humains", Tobey Maguire (Spiderman), Elizabeth Banks (Spiderman, Arrête-moi si tu peux), Chris Cooper (L'homme qui murmurait à l'oreille des chevaux), Jeff Bridges (plusieurs fois nominés aux oscars), Gary Steves (un des meilleurs jockey du monde)...
Avec aussi la bouille craquante de Fighting Furrarri (entre autres), si touchant, et crédible, dans le rôle de Seabiscuit.
Avec surtout une grande histoire, celle d'un tocard qui devient un champion adulé des foules. Une histoire si "impossible" qu'on la croirait inventée.
Et pourtant elle est vraie. |
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