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Parfums d'amour
Posté par nosepicker le 20/08/2004 07:55:08
Mes plus beaux mots sont inspirés par l'amour et son parfum à elle, son parfum qui sent l'amour à plein nez, le vrai, le réel, la vérité;son parfum qui sent mes maux, mes joies, mes peines, ma douleur... Son parfum qui sent elle et elle seule. Parfum de réalité, de sincérité, d'éternité. Histoire fictive d'un gamin stupide, huitième,neuvième et dixième séquences.

#8 Une nuit, dans mon lit - Parfums d'amour

Couchée à mes côtés, il y a cette fille, une fille simple, ordinaire, avec des cheveux coiffés normalement, un visage foncé sans fond de teint pour en atténuer la dureté des traits, des yeux sincères, honnêtes, passionnés et deux lèvres ni trop pulpeuses ni trop fines d'entre lesquelles s'échappent des mots qui ressemblent aux miens, à mes sentiments, mes envies, mes émotions, mes rêves morts...
Une fille ordinaire comme celles qu'on croise dans les rues d'ici à une différence près;ce parfum d'amour, d'éternité qui émane d'elle. Elle ne s'appelle plus Catherine, elle s'appelle Sam. Et contrairement à Catherine, elle est vraie. Aucun masque, aucun maquillage, juste une flagrante odeur de réalité, de sincérité.
Les courants d'air qui balaient la pièce cessent peu à peu de m'apporter l'odeur de l'illusion qu'était Catherine il y a déjà mille ans pour la remplacer par une autre cent fois meilleure, celle d'une certaine Sam.

Je mets mon nez dans ses cheveux qui sentent encore la pluie de cet après-midi. J'inspire pronfondément. Ça sent bon. Le vrai, la réalité. Pas comme Catherine et notre histoire insignifiante.

2H13 AM. Sam dort et pas très loin dans la pièce d'à côté, Audrey s'époumone. Je soupire et vais la chercher un peu à contre-coeur. Je la berce quelque temps, mais elle ne se calme pas. Je la ramène dans ma chambre et la couche entre Sam et moi. Cette dernière se réveille et se retourne pour être face à moi. Audrey est entre nous deux;elle pleure moins.

- T'es toujours comme ça ?
- Non... Seulement, ça impressionne les filles
Rires
- T'es sérieux ?
- Oui... Bah, en fait, ça dépend de mon humeur
- Un peu comme tout à l'heure ?
- Non. Toi, je t'aime n'importe où, n'importe quand.
- Dis pas de bêtises.
- Quoi ? Tu me crois pas ?
- Y'a personne qui m'aime.
- Oui, moi.
- Mens pas. Tous les hommes veulent juste baiser.
- Pas moi... Pas avec toi.
- Pas la peine de te justifier, je suis habituée.
- Je t'aime Sam.
- Ta gueule !
- Non. Je t'aime. Et c'est vrai.
- Tu me connais à peine et ça fait déjà deux fois qu'on baise ensemble.
- Je sais... mais quand je te vois, je sais que c'est avec toi que je veux être.
- On verra si tu dis la même chose dans une semaine.
- Okay


Je pourrais lui jurer, mais elle ne me croirait pas. Dans son esprit, tous les hommes sont des salauds. À vrai dire, ici, la majorité en sont.
De plus, elle sait ce dont je suis capable : j'ai couché avec elle alors que Catherine et moi sortions encore officiellement ensemble. En réalité, entre Catherine et moi, c'était fini depuis bien longtemps. Au fond, ça n'a même jamais réellement commencé parce qu'à la base, il n'y avait que des apparences. Catherine ne m'a jamais aimé et moi, je n'aimais que le semblant d'amour qu'elle faisait semblant d'éprouver pour moi. Contrairement à Catherine, la fille qui tient maintenant Audrey dans ses bras dégage une criante odeur de vérité.
Une vérité qui soulage, qui appaise la douleur que l'acide et la haine de Catherine ont infligé à mon corps, mon coeur. Mais je ne vois pas Sam comme une pommade, un baume à appliquer sur mes blessures. Loin de là. Je la perçois plutôt comme la fille avec qui je voudrais passer le reste de ma vie sur Terre et même celle après s'il en existe une. Et peut-être avec un bébé bien à nous couché entre nous deux... Un petit Nicolas, une petite Joëlle, pourquoi pas ?
Je sais qu'elle pense quelque chose de semblable.
L'amour de Catherine n'était nulle part tandis que celui de Sam est partout dans l'air. Je ne peux pas décider quand elle choisira de le laisser sortir de son coeur pas plus que je ne peux choisir à qui elle décidera de l'offrir. N'empêche que ce serait bien agréable si elle m'aimait.

- Derek ?
- Mmmm ?
- Je veux des tas d'enfants.
- Même ici ?
- Surtout ici. Ils sont comme l'espoir.
- T'es parfois étrange, tu sais ?
- On me le dit souvent.
- T'es merveilleuse aussi...
- Ta gueule Derek !
- Je t'aime Sam.


C'est étrange. Alors qu'elle place l'espoir dans les enfant qui sont et ceux qui viendront, je suis incapable de le faire. Je n'arrive même pas à espérer pour un endroit comme ici. Ni pour nous qui y habitons, habiterons.
Quand je regarde les gamins, je me vois à cet âge puis aujourd'hui. J'étais pareil à eux il n'y a pas si longtemps déjà alors je ne peux même pas imaginer que demain, ils seront différents de ce que les autres et moi sommes aujourd'hui.
Je refuse de voir leurs yeux qui brillent encore parce qu'ils sont parfois vraiment heureux, leurs petites mains qui se lient ensembles parce qu'ils ne veulent pas se laisser abattre et leurs rêves qui vivent encore contrairement aux mienx, aux nôtres, aux leurs dans quelques années...
Mes rêves, les plus beaux, les plus grands, ceux qui auraient réellement pu changer quelque chose, sont tous morts. Il ne m'en reste qu'un seul qui ne changera à l'enfer dans lequel je, nous vis, vivons : celui de survivre, de ne pas me suicider. Je n'espère même plus profiter de la vie, je sais bien que c'est impossible ici.
Ces rêves qui meurent avant même d'avoir eu leur chance de devenir réalité sont comme les mioches d'ici qui deviennent las de vivre avant même de vivre.

- À quoi tu penses, Derek ?
- Aux enfant, à l'espoir. Je comprends pas ce que tu dis.
- C'est simple : au moins, les mômes, il y a encore une chance pour qu'ils fassent mieux que nous.
- Parce qu'on fera jamais bien ?
- Jamais assez pour être des gens bien en tous cas.
- J'ai plus ce rêve depuis longtemps... j'ai plus de rêves... T'en as encore ?
- Parfois, je rêve que je fous le camp d'ici.
- Y'a rien qui te retient
- Si.
- Quoi alors ?
- L'espoir et les gamins, ceux qui j'aurai.
- Avec moi ?
- Pourquoi pas ?
- Parce que tu veux pas m'aimer.
- Tu sais pas...
Sourires, rires.
- Je t'aime Sam
- Je t'aime Derek.

Aurevoir Catherine, bienvenue Sam, bonjour la vie.
Je suis tellement heureux de ne pas être mort pour Catherine, pour rien.
Audrey s'est endormie, je la prends et la ramène dans son lit. J'ai envie d'avoir Sam pour moi tout seul encore une fois avant le lever du soleil.
Je me recouche et serre Sam dans mes bras. Nos lèvres se touchent, nos coeurs battent ensembles, il n'en manque plus qu'un troisième... Sam se presse contre moi.

- Hey... Derek ? Si on commençait nos enfants maintenant ?
- Pas maintenant... j'ai trop peur et puis, j'ai besoin de pratique, moi.
Re-sourires, re-rires.

C'est vrai, j'ai peur. Peur d'avoir des enfants qui finiront comme Joëlle parce qu'ils en ont marre d'exister, peur que tous leurs rêves meurent comme les miens qui semblent ne jamais vouloir renaître...




#9 Aujourd'hui,derrière la pluie - Les corps dangereux

Il pleut.C'est la troisième fois cette semaine.Une cinquième journée sur sept.Bonne moyenne.Je pousse un énorme soupir en me tournant vers le réveil.Quatre heures trente.Il y a longtemps que je n'ai pas dormi une nuit complète et presqu'aussi longtemps que je n'ai pas bu jusqu'au coma.Depuis une certaine journée de septembre,en fait.Un lundi pour être plus précis.Je préfère ne pas trop y penser.Tout le monde a déjà oublié.Ici,c'est comme ça.Hier,c'était moi,aujourd'hui et demain ce seront d'autre.Il n'y a rien à ajouter la-dessus.

Malgré le froid des nuits de novembre et la fine pluie glacée qui tombe dehors,ma chambre est chaude et humide.Je me làve sans faire trop de bruit pour ne pas réveiller la fille qui dors à mes côtés.Sam.En ouvrant la fenêtre,je pense à notre première rencontre.Enfin,la première dont j'ai eu conscience.Il pleuvait.Comme maintenant.Mais c'était en octobre,pas en novembre.Je jette un coup d'oeil vers mon lit.Sam est couchée sur le dos,le haut du corps complètement nu à la vue et au su de tous qui,heureusement,ne se résument qu'à elle et moi.Pour une fois,la petite Audrey qui dort à quelques pas de là ne se réveille pas en pleurant.

Je ne peux pas détacher mon regard du corps de Sam.Elle est si belle.Jamais elle ne ferait la couverture d'un magazine,ses traits sont bien trop durs,mais ici,elle incarne la perfection même.Du sexe à l'état pur.Comme les mâles de l'endroit en raffolent.Ici,c'est le sexe,bien plus que l'amour,qui rend les gens "heureux".Parce qu'à travers tous ces corps entremêlés,ses fluides corporels projetés,ces vagins et ces anus bleuis par des pénétrations trop violentes,parmis ces corps excités,impatients,à travers/derrière toutes ces chose,il y a un semblant,une illusion de chaleur plus humaine qu'animale pour de rares fois,presque de la tendresse.Des fois,presque de l'amour.Aimer et être aimé.Dans ces instants de bestialité,de violence animale,de bas instincts,il n'y a que ça:cette impression d'aimer et d'enfin l'être en retour.

Accrochées à tous ces morceaux de linge qu'on arrache,déchire pour les envoyer valser à l'autre bout de la pièce,il y a des parcelles de rêves presques morts et des fragments de tous les autres qui sont morts,morts comme l'amour des hommes et des femmes d'ici.Dans ces étreintes passionnées,douloureuses,dans cette sueur salée et en même temps presqu'amère,dans leurs esprits,nos esprits,juste cette extraordinaire sensation que quelque chose en vaut la peine,que nous ne sommes pas seuls à souffrir.Et bien loin au fond de leurs coeurs,nos coeurs,cachés dans ces échanges de caresses blessantes,une once d'amour,du vrai,du pur qui,bien souvent,trop souvent,s'approche de la haine.Ici,l'amour est à la frontière de la haine,faire l'amour est un acte barbare;on griffe,on mord,on déchire,on arrache,on frappe,on défonce...

L'amour qui fait mal,l'amour qui détruit.Et même,parfois,l'amour qui tue.Comme l'amour qu'éprouvent certains hommes envers des fillettes,des fillettes qui n'auront commis qu'une seul erreur,un unique faux pas:ne plus être des gamines,se comporter déjà en grande,comme elles croient que les femmes doivent être.Plus femme qu'enfant,mais toujours ces gestes maladroits,naïfs,excitants.S'être trouvée dans ce parc où des adultes,des adolescents ont décidé,décident encore de leur montrer ce qu'est une vraie femelle pour satisfaire leurs instincts de mâles en rut. J'imagine toutes ces gamines courant dans le parc,toutes ces petites bouches souriantes,ces petits yeux pétillants puis,je pense à leurs corps meurtris,leurs jardins secrets violés,aux larmes qui roulent sur leurs joues rouges,à leurs histoires affreuses,à l'amour qui détruit qu'elles ont toutes reçues...

Je regarde Sam,toujours dans mon lit qui,à présent,me fixe étrangement.
Je sais,elle sait,tout le monde sait et ça ne changera jamais.
Dans ses yeux,il y la signature de l'amour qui tue,mais aussi mon reflet.Mes joies,mes déceptions,mes derniers espoirs,mes émotions,mes maux,mes envies,mes rêves morts...Elle soulève les couvertures et je m'installe à côté d'elle.Dehors,il ne pleut plus et les nuages sont partis.

Sous un ciel parfois bleu,des corps malheureux,des corps dangereux.

#10 Tout de suite,là - Kids

3H15 AM.Je crois que je commence réellement à avoir un problème d'insomnie.Je m'en fous,ce n'est pas important;je pense que si je m'endors,je ne me réveillerai jamais.J'en ai envie.La nuit a été,est difficile,atroce.Je hais les nuits comme celle là.Malheureusement,je sais qu'il y en aura beaucoup d'autre.
Ça a commencé avec les pleurs d'Audrey.Et ça s'est terminé avec Sam.Sam qui dort toujours paisiblement.Comme si elle acceptait parfaitement la nouvelle qui pour elle n'est plus du tout nouvelle.À 10 heures,Audrey pleurait.À 11 heures,elle dormait enfin.À 11 heures,j'ai appris que bientôt,trop tôt,il n'y aurait plus seulement Audrey pour m'empêcher de dormir.

J'ai presque crié après Sam.J'étais furieux.Je ne sais pas si je le suis encore.Comment peut-on ignorer si on est furieux ou pas?En tous cas,je sais qu'à cet instant,j'aurais volontiers frappé Sam.Pour ne pas me l'avoir dit plus tôt,pour ne pas me laisser le choix.Mais le choix de quoi?Dans toute cette histoire,je n'ai rien à dire,moi,c'est elle qui décide tout.J'aurai beau dire ce que je veux,c'est à elle que revient la décision finale.Et moi,je n'aurai qu'à accepter.L'abandonner ou vivre avec...
Je serai père et c'était décidé bien avant que je n'entre dans la vie de Sam.Ça s'est joué avant même que je n'ai conscience de l'existence de cette fille.Et c'est moi qui en subit les conséquences.Elle a refusé de me dire qui avait créé cette "chose",ce "machin"... Enfant.

Dehors,il pleut encore.Tout pour me donner le goût de vivre,quoi.Sam se lève.Elle me regarde,je détourne le regard.Maintenant,je le sais:je suis furieux.Elle s'habille lentement,je sens ses yeux posés sur moi.Elle passe sa main sur mon épaule en guise d'encouragement alors que c'est moi qui devrais l'encourager.En effet,elle s'en va travailler et moi je reste ici.Entre passer 12 heures à tripoter une caisse enregistreuse au fast food du coin et rester à la maison,il est facile de trouver lequel est le plus désagréable bien qu'il y ait certaines journées où la graisse de frites et le jus de steak me semblent nettement plus attirants que ma maison,enfin,cette chose qui ose usurper le nom de "maison".

- Derek...
- Ça va,je suis pas fâché
- Tu sais,je peux me débrouiller sans toi.T'as aucune responsabilité à prendre
- Tu vas être en retard
- À bientôt.Peut-être.

Je n'ai pas répondu.J'ai regretté de ne pas l'avoir fait quand j'ai entendu sa Swift passer sous ma fenêtre.Je suis stupide.J'aurais au moins pu lui dire de me laisser du temps pour digérer cette histoire.Ça fait cinq mois qu'elle le sait.Ça fait à peine 4 heures que je le sais.Elle voulait des enfants,pas moi.
J'ai peur.Peur de ce qui arrivera.Je ne pourrai pas jouer à l'autruche encore bien longtemps et l'enfant qui arrive trop vite,je sais que je ne suis pas prêt à l'élever.Être grand frère,je peux supporter,mais être père,je suis incapable.J'aime trop Sam pour la laisser tomber et en même temps,je n'ai qu'une seule envie:fuir.

Déjà,j'imagine ma petite Sam avec un ventre bien rond,qui se cache plutôt bien jusqu'à présent.Je l'imagine étendue sur un lit blanc dans une pièce toute aussi blanche avec des hommes et des femmes vêtus en blanc eux aussi.Elle souffre,elle a mal.Une petite chose qu'elle voit comme l'espoir lui déchire les entrailles,des larmes coulent de ses yeux.Dans un coin,il y a moi,figé,pétrifié.Je me demande ce que je fais là.À regarder le gamin d'un autre meurtrir le corps de la fille que j'aime.
J'ignore si je regretterai de ne pas être en mesure de rendre ces instants moins pénibles pour elle.Juste à y penser,je tremble.J'ai peur,peur,peur,c'est pas difficile à comprendre,non?J'ai 17 ans,merde,pas trente!Je devrais avoir la vie devant moi et prévoir autre chose que de changer des couches pour le reste de mon existence!Pourquoi est-ce que Sam ne comprend pas?Pourquoi est-ce qu'elle n'a pas l'air de saisir que c'est normal que je ne sache pas quoi faire,que je n'accepte pas d'emblée que je serai père alors que mon enfant n'aura rien de moi!

Je regarde par la fenêtre.Nicolas cours dans la rue avec Mathias,son petit frère.Je pense à Joëlle qui a choisi de ne pas être mère.Je voudrais pouvoir faire le même choix qu'elle,mais je n'ai pas envie de mourir.Plus maintenant,pas tout de suite.Je regarde les deux gamins courrir et me dis que dans quelques moi,je changerai les couches d'un bambin qui leur ressemblera plus qu'à moi,d'un bébé qui n'aura rien de moi.Je serai père avant d'avoir "mon" enfant.Pas parce que j'en ai envie.Parce que j'aime Sam.J'élèverai le petit d'un autre avant de me connaître,avant d'être bien dans ma peau.Je ne comprends pas,j'en ai marre.

Je ne veux pas être père.Pourtant,je le serai.Pourquoi?Parce qu'ici,c'est comme ça.On ne choisit pas,on subit.


Les rêves morts
Inspirés par toi, par mon vide, par ton néant.
Ce n'est pas la fin, mais je te l'offre tout de même.
Encore une fois à toi. Merci.
Les histoires ne servent qu'à raconter,la douleur à oublier.

Ideas come from inspiration, information creates awareness
Music is an art, creation will inspire - Closet Monster

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Re: Parfums d'amour
Posté par badr b le 20/08/2004 07:55:08
ton article m'a surpris par sa fraicheur il m'a donné l'envie de connaitre ce sentiment

merci
specia dedicace a cyril

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Re: Parfums d'amour
Posté par o0mirage0o le 20/08/2004 07:55:08
=>lolo-lorerette je penses que c'est plus de la fiction q'autre chose ?!(bon je me trompe peut etre mais c ce dont jai limpression..! ) larticle est vraiment genial !! continue a ecrire tu a beaucoup de talent !

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