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L'éloge des sauts en élastique, en parachute
Posté par cdizen le 23/06/2007 00:09:47
L'éloge du saut en élastique, de la descente en parachute. Les références mentales qu'ils apportent !








Les rôles des trois cerveaux !

Quoique émotif, plutôt peureux, un raisonnement néocortical me poussa à ne pas écouter, à ne pas me laisser encore piéger par les activations du cerveau des émotions, du cerveau reptilien (v. Ces mots ou cerveau triunique sur Internet pour obtenir plus de précisions)

Il me semblait que, si je désirais demeurer cohérent (avec moi-même),
-étant donné que les risques d'accident apparaissaient inférieurs à ceux pris en montant en voiture (où on est à la merci de n'importe quel chauffard ...),
-étant donné que je ne pouvais pas être victime de moi-même, c. à d. D'une erreur de comportement (puisque n'ayant pas du tout à intervenir, étant ligoté,
-je n'avais aucun motif logique de refus.


Les phases d'un saut en élastique. Le profit

J'ai sauté du pont de Ponsonnas, de 103 m, (entre Grenoble et Gap).
L'organisateur m'a enserré dans des élastiques, cordes.
Je suis monté sur le parapet.
Il m'a expliqué qu'il ne me pousserait pas, qu'il m'appartenait de choisir.
D'un côté, le vide semblait immense, démesuré. Et fou de s'y jeter !
De l'autre, je m'étais déplacé de Dunkerque uniquement pour sauter.
Je me suis élancé du parapet du pont sans problème, le contrat passé avec moi-même étant limpide, les bras élevés en croix, le regard vers le ciel.
Je me suis entendu crier pendant toute la descente sans autre impression, le cerveau étant saturé et n'arrivant plus à enregistrer.
Soudain, en reprenant mes esprits, je me suis découvert en train de voler, de remonter dans les airs, comme un oiseau !
Des instants formidables !...
Le balancement en va-et-vient se prolongea dans la quiétude aérienne jusqu'à l'amortissement total.
L'année suivante, J'ai ré- expérimenté 2 fois (compris dans le prix ...) de la plage de Dunkerque en haut d'une grue de 70,80 m (?)
Ouais ! Je vous conseille de sauter de la plus grande hauteur possible.


CELA APPREND OU APPORTE QUELQUE CHOSE : PLUS DE CALME DANS LES SITUATIONS POTENTIELLEMENT DANGEREUSES !


Le prolongement normal en parachute...

Cette première expérience étant réalisée, la descente en parachute m'est apparue moins invraisemblable, moins inimaginable ! POURQUOI PAS !

Dans la foulée, je me suis inscrit dans un club de parachutisme, me suis entraîné en salle pendant quelques heures l'hiver, me suis finalement dérobé au printemps dans la mesure où les instructeurs avaient un profil trop militaire, trop rugueux ne me plaisant pas.


L'apport féminin dans le parachutisme.

10 ans plus tard, la lecture d'une revue féminine "Femme actuelle" qui proposait à ses lectrices (explications et commentaires d'une journaliste en illustration) de passer ses vacances dans les airs (ULM, planeur, saut en élastique, parachute, parapente), qui indiquait des adresses, me donnait envie de réaliser la fin d'un ancien rêve.

Faisant plus confiance aux femmes qu'aux militaires... , je décidais de tout explorer.


Le premier saut (bien sûr à ouverture automatique) ne m'a pas posé de problèmes.

(L'accueil fut sympathique. La directrice du centre de Maubeuge était une jeune femme, championne de France, Sandrine David, qui dédramatisait le contexte par sa seule douce et apaisante présence féminine).

L'apprentissage au sol dure une demi-journée.

Le saut (retardé de plusieurs jours, suite au mauvais temps ...) a été formidable, m'a laissé une impression indescriptible, la sensation de descendre lentement dans un paysage grossissant progressivement ... , comme dans les premières images d'un célèbre film de Bourvil et Funès (peut-être : La grande vadrouille ?).

(La seule ombre au tableau fut la frayeur du moniteur avec qui j'étais en contact radio ... : pour virer, je devais enfoncer ou pousser un lien avec la main avant de revenir à l'ancienne position ; j'appuyais mais, je ne sais pourquoi, ne relevais pas le bras, me contentais de me regarder tourner ...)

Quelques semaines plus tard, profitant d'une manifestation de l'aéroport de Marck (Calais), un second saut de confirmation fut effectué. Quoique très chouette, il ne m'offrit pas le même émerveillement.


La chute libre à 4400m et le bilan

L'année suivante, au lieu de partir seul de
1200 m, en automatique, je complétai le tableau en pratiquant en tandem une chute libre de 4400m.
*** La descente n'est pas du tout
"paniquante" mais chouette, impeccable,
"sereine", laissant penser plutôt à une descente en voiture à grande vitesse ...

A partir du moment où le moniteur ouvrit le parachute vers 1200 m, je me mis à discuter avec lui comme dans le métro, n'éprouvant plus aucune satisfaction sinon la sensation de train-train !

Je pense que l'expérience du saut en parachute, à condition que tout soit bien préparé, bien intégré dans le cerveau, apporte une expérience, un "PLUS" qui reste toute la vie ancré en tant que référence fondamentale !

(Il va plus loin que le saut en élastique puisqu'il fait entrer notre responsabilité comportementale).

Je ne me souviens pas d'avoir ressenti mon cœur battre ou s'accélérer depuis ...

Devant l'obstacle incontournable, c'est un peu comme si je faisais front, face au vent, calmement, en laissant traîner comme fond d'écran "arrivera ce qui arrivera".

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Re: L'éloge des sauts en élastique, en parachute
Posté par ferrand61 le 23/06/2007 15:27:47
Très intéressant !! Peut-être ferai-je un jour cet effort, même si la vie peut rester belle sans ...

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Re: L'éloge des sauts en élastique, en parachute
Posté par luly le 23/06/2007 21:14:46
j'ai toujours eu envie de faire ce genre de truc...sais pas pourquoi!

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Re: L'éloge des sauts en élastique, en parachute
Posté par cdizen le 23/06/2007 22:46:20
Prends ton temps !

J’ai sauté en élastique à l’âge de 45 ans.
Et je me suis laissé tenté pour le parachute à 54 ans !
Tu peux donc sauter en famille …
J’en ai 62.
Un détail amusant : le saut en parachute effectué, l’après-midi même, je suis allé m’acheter une paire de roller.
Si j’avais juste fait du patin à roulettes en étant gosse, je n’avais plus aucune raison de ne pas oser ! Et je pratique toujours …

Le saut en élastique, en 1990, me semble-t-il, ne demandait pas de certificat médical.
Symétriquement, un médecin agréé par la Fédération du parachutisme doit t’examiner. Et la visite n’est pas prise en compte par la Sécurité Sociale.
Amuse-toi bien.

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Re: L'éloge des sauts en élastique, en parachute
Posté par cidragon6 le 24/06/2007 11:56:01
Dans la vie, tout ce qu'on fait nous apporte quelque chose de spéciale. Prendre l'avion, monter dans un sous-marin, je compte faire des sauts organisés pour changer....lol
J'ai trop hâte d'avoir mes dix-huit ans, de me payer pour mon anniversaire quelques chose de ce genre...

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Re: L'éloge des sauts en élastique, en parachute
Posté par ushiwa.sasuke le 25/06/2007 16:26:05
Je rève aussi de pouvoir sauter un jour en parachute, se jeter d'un avion à 4000m d'altitude, alala que du bonheur ca doit être...

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