Extrait du site https://www.france-jeunes.net

J'ai passé les barrières de ma tristesse


Un article vide, sans but, sans départ, sans arrivée. Mais c'est ce matin de janvier, il faisait froid et j'ai voulu me réveiller... Pour ceux qui veulent s'en sortir, il suffit de vraiment le vouloir.



Ce poids dans mon cœur qui m'envahit, je tente de ne plus y faire attention.

Il faut que je dorme, dorme, dorme, car les petites heures de sommeil accumulées ne suffisent pas a réveillé le mode "heureux" de mon cerveau.


En cette fin de nuit de janvier

Ce matin je me suis levé et j'avais dormi plus que prévu.
Il y avait de la brume partout, et l'air du matin était frais, alors j'ai marché dans la rue, marché sur les routes désertes, prises dans le brouillard du lever de soleil.

Je n'étais même pas lavée, mes cheveux étaient mis en arrière avec un vieux bandeau, habillée de vieilles fringues trop grandes pour moi. Mes yeux étaient rouges et des traces de mascara sur mes joues étaient la preuve parfaite d'une transe trop ambiguë à mon goût.

Je devais ressembler à une vieille hipie camée.


Mon corps a appris a mon coeur a respirer

J'ai été m'acheter une baguette. Le pain était encore chaud et moelleux.

Et là, j'ai regardé la lune. Elle était encore là. Il faisait presque jour et il y avait du rose, du jaune, du bleu, et du blanc dans le ciel. Je ne me sentais plus seule. Je ne me sentais plus envahie.

Je respirais.

Et là, j'ai pensé que j'avais surmonté le plus gros. Que cette route sur laquelle je marchais était ma vie, et que cette route ne menait pas à un cul de sac.
J'avais froid. Preuve que j'existais. Un passant ma sourit.

J'ai tellement respiré que j'ai eu mal à la tête. Mais cette douleur a vite disparue. Je me suis dit, "patience, tu ne va pas t'en sortir aussi vite que tu le voudrais, mais le principal reste tout de même que tu va t'en sortir."


I will be back

Voilà mon remède.
On se lève et on part, on quitte son esprit pour aller nul part.
On marche et on ne pense a rien, on va acheter son pain, et on continu vers le néant.
La, le flash, le soleil se lève, notre coeur se réveille...
On rentre. On écoute Teenage Wastland de The Who, et on chante.
On pleure de joie et on appelle son meilleur ami.
La vie nous sourie.


Il est 6h du matin et j'imagine être a manhattan...

Je ne suis pas seule, et je ne le serai jamais. Je sais que toi, que vous, êtes là.

Je sens que le vent me prends la main et me guide vers les premiers rayons de soleil.

Je ne suis plus dépendante de toi mon cœur, j'ai dit au revoir au coma.

***

Tu n'as pas aimé mon article ? Ce n'est pas grave, je ne te demande comment tu aimerai que je gère ma vie.
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