Perdue dans son esprit

C'était un vendredi comme les autres, tout à fait normal. Je devais aller à une pièce de théâtre avec 2 copines. C'est ce que je fis. En regardant la pièce, je me sentie triste, seule et je m'ennuyais terriblement de mon amour. Après la pièce nous décidèrent d'aller marcher dehors. Nous étions à l'école et une des deux passerelles était bloqué parce qu'il y avait eu un accident et elle était dangereuse.

Nous marchions près des passerelles, quand soudain une de mes amies décida d'embarquer sur la passerelle dangereuse, histoire de rire. Je la suivis, sauf que mon autre amie préféra rester en bas. On osaient pas trop avancer, puis finalement elle a décidé de débarquer, mais moi j'y suis resté. J'avançais lentement, maladroitement et avec difficulté. Au début, c'étais plus une question de courage pour elles, sauf que plus j'avançais, plus elles s'inquiètaient. La fille qui avait embarqué en premier sur la passerelle remonta pour que je descende. Je ne l'écoutais pas, je continuais à avancer en tremblant. Soudain, je me mis à pleurer a pensant pourquoi je faisais cela. Je regardais par terre et je me retourna, toutes deux, elles pleuraient. Je me rendis soudain compte, qu'il y avais des personnes sur qui je pouvais compter, des personnes qui m'aimaient. Donc je me ravisa et descendit tranquillement. Je m'excusa de les avoir fait pleurer, et nous parlâmes.

Les raisons qui m'avaient poussé à vouloir me jeter en bas de la passerelles étaient pour la plupart des problèmes familiaux. Comme le manque d'intimité; de vie privé, l'incompréhension et l'impression de ne pas être aimé entre autres. Ceci n'étais que quelques raisons, il y en avait d'autres que je ne me mettrai pas à vous raconter.

Lundi matin, on téléphona dans ma classe de musique. On me demandais dans le local de la travailleuse sociale. Je ne savais pas comment elle avait su parce que seulement une seule de mes amies allait à mon école et ne lui avait pas dit parce qu'elle me le jura et a toujours été avec moi ce jour-là. Nous parlâmes et cet après-midi là, j'aivais un autre rendez-vous chez la travailleuse, mais ma mère était là. Au début elle devint plus gentille mais retrouva assez vite son attitude normale, enfin, presque normale, elle était un peu plus permissive.

Je ne sais pas trop si c'est à cause de l'incident de vendredi où que c'était déjà prévu, mais dans cette semaine-là, ils enlevèrent la passerelle.

Un conseil : Si vous vous sentez incompris, ou vous ne vous sentez seulement mal, je vous conseille fortement d'en parler. Pas nécéssairement à un intervenant, simplement a un (e) (ou des) ami (e) (s). La manière dont j'ai procédé ce vendredi-là n'était vraiment pas la bonne manière. Et aussi, je regrette énormément le geste que j'ai posé. J'espère que cet article vous aura fait réalisé que quelque part peu importe l'endroit le moment ou la personne, il y a quelqu'un qui tien beaucoup à vous et qui aurait de la peine de vous voir disparaître.