Extrait du site https://www.france-jeunes.net

Musique et eaux troubles


Association de la musique à des lieux inopinés...



Ambiance chaleureuse sur ce quai de Seine, terrasse de bar sous les quatres tours de la BNF, le soleil pointe encore son nez et une petite bise rappelle que la nuit ne saurait tarder à tomber.
Une clarinette se fait entendre, puis un bandjo, des percussions, des guitares, et une petite voix qui montent de l'antre d'une jonque chinoise.

Nous sommes à la Guinguette Pirate, à Paris 13ème.




De nombreux natty dread sont venus en connaisseurs, beaucoup d'entre eux ne peuvent se permettent l'achat de boissons au bar et préfèrent avoir fait une petite réserve auparavant, à l'arabe du quartier, qui sera toujours moins cher que n'importe quel comptoir.
Les groupes se sont formés une bonne heure auparavant sur ce quai. Les discussions fusent, l'alcool coule, moins vite que le débit de la seine, et les seuls nuages aperçus dans le ciel, sont ceux qui émanent des blunts bien chargés en herbes folles.
Une jonque chinoise, un bateau phare et une péniche, nous sommes bien loin des bateaux parisiens qui naviguent sur la Seine, avec à leur bord de nombreux touristes cachés à nos yeux par le crépitement des flashs photographiques.
Mais chacun de nous arrive à en faire abstraction, et se prépare au concert qui commence à une dizaine de mêtres de là.
A l'intérieur, l'ambiance a largement fait éclaté le mercure des thermomètres, et les jeunes danseuses parisiennes rendent hommage à ce bout de jamaïque que représente Stanley. Celui-ci, accompagné de ses cinq musiciens arrivent à nous faire partager les joies du calypso, de la jump up, du ska et du reggae.

L'espace se prête particulierement à la représentation d'artistes qui recherchent un contact plus important avec leur public. Pour le coup chacun de nous est servi.
Nous sommes à 1 mêtre d'eux et il n'y a pas d'estrade nous obligeant à lever la tête pour les voir. Une jeune demoiselle est invitée à danser avec lui, elle accepte et ils partent ensemble dans une danse langoureuse et trés chaude se qui ne déplait pas au public si ce n'est à son copain qui semble mal à l'aise... Mais ce sera oublié à la chanson d'aprés où stanley commence d'une petite voix à entonner "one love... "et nous derrière reprenant tous en coeur "one heart... "



La boiserie de la jonque semble craquée, mais elle a du en voir d'autres.
Dans la cale, on peut venir se reposer, s'assoir dans ce petit salon marocain, mais hier soir, il ne devait y avoir personne, en tout cas c'est ce que je pense quand on voit le monde qui était sur le pont couvert à écouter ces diables de roots boys.
Cela recommence le lendemain, soit ce soir pour ceux qui veulent voir à quoi ça ressemble.
Je vous le conseille, çan e peut faire que du bien à nos petites têtes avides de fraicheur et de bonheur.

cabin stabbin à toutes les sistas et les breddas d'PAnam
Extrait du site https://www.france-jeunes.net
Tous droits réservés