Extrait du site https://www.france-jeunes.net

Une nuit...


Enfin cette nuit, je trouve en moi le courage de tout quitter... Moi qui ne croyais plus en rien, ce soir, je prefère vous dire adieu, car je le sais, la vie n'est que mensonge, mes rêves des illusions, et la solitude une réalité...



Enfin cette nuit, j'ai trouvé en moi le courage de tout quitter... Moi qui ne croyais plus en rien, ce soir, je prefère vous dire adieu, car je le sais, la vie n'est que mensonge, mes rêves des illusions, et la solitude une réalité. Si je décidai de rester, je le sais, tôt ou tard je partirai, car de ce monde, je hais tout. Toute ces personnes qui se prétendent mes amis me dégoutent, trop souvent elles m'ont trahis par milles gestes. La vie n'est faite que de doutes, et si je joue encore à ce jeu, je me détruirai peu à peu.
La nuit est si sombre si belle...
Le calme autour de moi me terrifie, il me semble que le monde s'est arrêté, comme pour me prouver que la mort n'est pas une fin en soit, seulement une espoir dans l'obscurité, un début dans l'éternité, le vide devant moi me tent les bras, alors pourquoi lui refuserai-je ce que je souhaite depuis si longtemps déjà ?
Sur ce pont abandonné, personne ne me voit ni me juge sur mes actes : tranquille, pour toute compagnie cette eau glacée du printemps que bientôt je rejoindrais.
Pourquoi jouait cette comédie ? Ce rôle de la jeune fille heureuse et vivante dans un monde parfait, ne me plais plus, je ne le supporte plus. Pourquoi personne ne me voit tel que je suis ? Pourquoi ne voit-il pas la jeune fille malheureuse qui se cache en moi, celle qui, mal dans sa peau, doute de son avenir ? Ce mal-être enfouie en moi, personne ne le voit. Mes parents par exemple... Mes amis également... Tout ces gens qui prétendent m'aimer, pourquoi préfèrent-ils fermer les yeux face à cette vérité ?

Suis-je vraiment seule ? Oui, je n'ai personne... Personne...

A trop vouloir jouer l'enfant heureuse, j'en ai découvert la solitude. Jamais, je n'ai dis mes soucis, de peur que l'on me rejette, alors j'ai gardé au fond de moi cette douleur. Mais ce soir, je ne peux plus supporter une larme de plus, j'en ai trop suppporté jusqu'ici, ce soir mon cœur n'en a plus la force.
Les larmes ne veulent plus couler, car trop souvent j'ai pleuré, seule, sur ces instants gachés à jamais...

Un cri... Un dernier cri pour adieu, celui qui me delivrera à toutes douleurs. Je suis prête à sacrifiée ma vie, si l'éternité se rêvele être synonyme de libertée.
J'arrive... Me voilà... Tout est flou, je n'arrive plus à bouger et en moi j'entends une voix : "Pourquoi détruire ta vie ? Tu es encore jeune, le bonheur est là derrière toi, acceptes-le, ne lui tournes pas le dos et souris...
De loin, j'ai cru voir un ange, je me suis approché, ayant la même idée que toi ce soir : tout envoyé en l'air. Lorsque tu es apparu devant moi, j'ai voulu aider cet ange, car tu n'as pas le droit de te tuer. Un ange est là pour offrir amour et bonheur. Donnes moi la main, et je te prouverai qu'à deux nous pouvons tout réussir. Crois en toi, en moi... En nous...
"
Moi qui pensait que rien ne m'arrêterait, je me suis trompée, ces paroles si douces me redonnent espoir. Et enfin, je pleure, larmes de douleur, larmes de bonheur, je ne sais plus, tout s'entrêmele. Je me retourne, face à lui, et je vois mon sauveur, mon ami, mon ange gardien. Comme si nos destins étaient liés, ayant lui aussi l'idée de sauter, il est passé sur ce pont pourtant toujours désert et dans son propre desespoir a retrouvé le goût d'y croire devant cet ange qui devant lui devint humaine. Il me sourit, et moi je pleure devant ce garçon qui, un instant avant encore je ne connaissais pas, j'approche et sans savoir pourquoi, je le prends dans mes bras et pleure toute les larmes de mon corps...


Le temps s'arrête, la nuit est à nous. Allongés dans ce champs, nous parlons de notre haine mutuelle en ce monde, il me comprends à demi mot, je peux tout lui avouer sans avoir peur d'être mal jugée, est-cela que j'attendais un ami ? Si complice déjà dans notre différence, il me comprends, je le comprends, comme si je l'avais toujours connu, il est celui que mon desespoir apellé, celui que sans le savoir j'ai toujours aimée. Dans ses bras je crois enfin en ma vie, et sans savoir pourquoi entre deux baisers, il me fait promettre de toujours croire en moi et de ne jamais gâcher ma vie si précieuse à ses yeux...
Des heures se sont écoulées, je retrouve peu à peu la joie et dans cette aube rougissante, je vois en moi une renaissance, un goût de vivre que jamais jusqu'ici je n'eu. Je lui souris, il me sourit, il me caresse et m'embrasse, je voudrais avoir l'éternité avec lui, tout les deux mains dans la main nous vivrons une vie pleine d'espoir et de bonheur. Tout à coup, il se lève, me regarde, une larme coule le long de son visage lorsqu'il me dit : " Je suis désolé, je t'ai mentit. Jamais je n'ai cru en moi, et je n'ai plus le courage de continuer. Pour moi la fin est proche, je l'ai toujours su, mais avant de mourir, je voulais vivre cet instant d'intense joie dans tes bras, pardonnes moi. Pour une nuit, tu m'as donné une joie que jamais je n'avais éprouvé, tu m'as fait découvrir ce sentiment si tendre qu'on apelle : l'amour. Ne pleures pas sur ma mort, car je ne le vaut pas... S'il te plaît, ne me rejoinds pas, pour toi tout est encore possible, je le sais, ne doutes jamais de toi. Saches que je serais toujours là pour te consoler, de là haut, l'ange que je deviendrai te regardera en te souriant, je serai là lorsque tu voudras être consoler ; ta vie sera pleine de bonheur et de douceur... Peut-être que si je t'avais connu quelques mois avant, je n'aurai jamais... " Tout en parlant, il avance droit devant le pont, et sans que je puisse réagir, ces paroles me firent tant de mal me pétrifiient que je ne peux bouger, aucun bruit, aucune sensation, mon corps ne ressent rien et lorsqu'il se jette dans le vide qui n'attendait que moi, j'hurle ma haine dans la mort qui vient de me prendre celui qui aurait pu être mon bien aimé.



Je ne savais rien de lui à part son prénom, et pourtant déjà je l'aimais. Une nuit passée à ses côtées m'ont donné, le courage de continuer là où je coyais impossible. La mort n'est pas une solution, elle n'est qu'une échapatoire, dans un monde que nous croyons sans lendemain, la mort nous ment pour nous faire croire, que nous ne sommes rien et qu'il est temps, de quitter ceux que l'on aime sans un adieu. Plus d'une fois je voulu le suivre dans sa chute, mais ses dernières paroles me revenaient, lui qui n'y croyait plus m'a donné une seconde vie, celle que jamais je ne détruirai. Je lui doit tout et poutant, je n'ai jamais pu lui dire merci, ce bref moment près de lui, jamais je ne le regretterai, car cet inconnu m'a tout apporté. Je l'aimais, et un jour je le retrouverai, mais avant ce dernier voyage, je veux lui montré, lui qui de là haut me regarde, que je suis ses conseils et que jamais, je ne me lamenterai et toujours je garderai au fond de moi une part d'espoir qu'un jour il m'a donné...
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