Extrait du site https://www.france-jeunes.net

Dagoba


Dagoba, ou la fureur focéenne dans vos bacs !



Voila un petit article sur un groupe de métal, ça fait longtemps kon en avait pas parlé et moi les Sean Paul ou autre merde du genre je commence a saturer, donc je vais vous parler de l'album de DAGOBA un groupe de métal marseillais qui est largement à la hauteur des production américaines.
Je suis très heureux de ne pas m'être trompé (pas comme pour le Manson...), car là, Dagoba balance un énorme pavé dans la marre et il éclabousse tout sur son passage !"Release the Fury" était déjà prometteur mais on l'oublie illico à l'écoute de ce premier album éponyme. Les amateurs un peu nostalgiques des gros Fear Factory (Demanufacture et Obsolete), des débuts de Machine Head et des hurlements de Phil "God of Metal" Anselmo (reviens dans Pantera nom de dieu !!!) vont être servis. C'est très simple, chaque titre de cet album me fait l'effet d'une déflagration à tel point qu'il m'est impossible de l'écouter à un niveau inférieur à 50% des capacités sonores de ma chaîne ! Les mots me manquent pour vous expliquer à quel point il vous faut écouter ce disque, et c'est pas un prétexte pour en écrire le moins possible, soyons clairs !

Servie par une prod impeccable et une impressionnante maîtrise de la part de ses zikos, la musique de Dagoba condense d'une manière personnelle et efficace les gros plans rythmiques ("The White Guy" ou "Here we are"), les tartes dans la gueule comme savait les faire Fear Factory (l'estomaquant "Maniak" et son refrain tueur), le coté old school d'un Machine Head ("Dopesick") et tout un tas de sonorités indus et orientales (l'intro du CD et le titre "Fate Contained in a cristal ball) dans un album surpuissant qui ne relâche pas la pression une seule seconde. Bon, si, je vous l'accorde, "Another Day" est le seul morceau calme et mélodique de l'opus mais il est tellement bien foutu (belle voix claire !) que je ne vois pas où peut bien se trouver la faille. Des tonnes d'arrangements hyper travaillés, des changements de rythmes, des montées en puissance du tonnerre, une touche de violence Death Metal ("Act. 1 Part. 2"), une voix rauque qui s'aventure avec efficacité dans les méandres de la mélodie autant que dans les hurlements à la Phil Anselmo (reviens ! Snif !), un batteur né de l'accouplement de Raymond Herrera et Joey Jordison (wouaïh !)... Bref, tout ça, ça donne Dagoba, le groupe, qui nous pond Dagoba, l'album.

"Dagoba", ça voudrait pas vouloir dire "énorme" en argot marseillais ? Mon avis perso : sérieux concurrent pour le titre de l'album of the year !

N'oubliez pas que Dagoba sera en concert le 30 novembre a La Loco pour la modique somme de 10 euros donc venez nombreux foutre le feu !
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