Extrait du site https://www.france-jeunes.net

Au secours de ma mère...


Mon père vient de quitter ma mère et pour elle tout c'est écroulé en une phrase, en un mot, en une seconde... Mais quand les parents se séparent les enfants souffrent aussi.



Ma mère, cette femme formidable qui m'a donné la vie n'est plus à présent que l'ombre d'elle-même. Elle a laissé ce sourire aux lèvres, qu'on lui connaissait si bien pour des larmes aux yeux qui reflètent sa tristesse. Elle a perdu sa gaiété et sa joie de vivre quand l'Homme de savie est parti avec une autre. Et cet Homme, c'est mon père. Celui que disait l'aimer, lui a pourtant brisé le coeur en partant. Vingt ans d'une vie partis en un coup de vent.






Ma mère porte à présent tout le poids d'une vie brisée et de celle de ces enfants, seule, sur ces épaules si fragiles et pourtant si fortes à la fois. A chaque larme, c'est un peu de son coeur qui se brise à nouveau. Son plus grand amour est parti et ses enfants n'y peuvent rien et ne le remplaçeront jamais mais pourtant ils l'aiment leur maman. Cette femme qui les a vu grandir, sourirre, rire mais aussi pleurer. Elle a su les consoler et c'est à présent leur tour de la consoler, de sécher ses larmes et de lui prouver combien ils l'aiment. Ma mère était si forte, elle avait des problèmes mais a toujours su les régler seule, sans jamais rien demander à personne. Mais là, ses enfants la sentent faiblir et mourir au fur et à mesure que les jours s'égrennent.


Trois mois se sont écoulés depuis leur rupture mais ma mère souffre de plus en plus et nous ne savons plus comment l'aider, comment la soutenir dans cette épreuve qui la tue lentement. Elle ne vit plus qu'avec le fantôme de mon père, elle se fiche de tout et même de la vie. Pour nous, ses enfants, c'est l'enfer. Aucun mot et aucun geste ne la réconfortent. Nous nous perdons entre ses larmes et ses sourires forçés. Elle nous répète qu'elle l'aime, qu'elle ne peut pas vivre sans lui mais la vie est ainsi faite... La situation est d'autant plus difficile que ma mère ne vit plus et je dois souvent tout assumer pour mon frère. Lui aussi souffre terriblement de cette situation mais il ne le dit pas. Moi-même je me sens perdue, seule contre des histoires auxquelles on ne peut rien.


A présent, mon sentiment de colère s'est transformé en peur, peur de perdre ma mère après mon père, peur qu'elle ne fasse une "connerie" comme elle l'a déjà dit. Si seulemnt pour une fois dans ma vie j'arrivais à l'aider mais je suis impuissante face à sa douleur, sa tristesse et cette mélancolie qui lui ronge les sangs...
Il ne me reste plus qu'à attendre, peut-être que le temps fera plus pour elle que moi...


Maman je t'aime, même si j'ai 18 ans j'ai toujours besoin de toi. Reviens-nous vite, tu nous manques...
Extrait du site https://www.france-jeunes.net
Tous droits réservés