Extrait du site https://www.france-jeunes.net

La vivisection


Chaque année, en France et dans le monde, des millions d'animaux sont victimes de l'expérimentation animale. Des chiens, des chats, des primates, des lapins, des cochons, un nombre considérable de rats et de souris etc. Ces animaux sont soumis aux caprices des vivisecteurs qui leur font subir toute sorte d'expériences dont la cruauté dépasse souvent ce que l'on est à même d'imaginer...



Chaque année, en France et dans le monde, des millions d'animaux sont victimes de l'expérimentation animale. Des chiens, des chats, des primates, des lapins, des cochons, un nombre considérable de rats et de souris etc. Ces animaux sont soumis aux caprices des vivisecteurs qui leur font subir toute sorte d'expériences dont la cruauté dépasse souvent ce que l'on est à même d'imaginer. Au nom de la sacro sainte science et du profit, on tolère l'inacceptable : des animaux sont brûlés, coupés, reçoivent des décharges électriques, sont gavés de produits chimiques, on leur inocule des maladies, on les opère à cœur ouvert etc.

Les animaux sont certes utilisés pour la recherche médicale mais également pour des motifs bien moins défendables. Ainsi, des millions d'animaux sont utilisés pour tester des produits chimiques que nous utilisons quotidiennement (par exemple des peintures, des colles, du vernis, des encres, des détergents etc...) ou pour tester des additifs alimentaires tels que des colorants, des exhausteurs de goût ou des conservateurs. Un nombre considérable d'animaux sont également utilisés pour tester les nouveaux produits cosmétiques qui apparaissent chaque année. Dans ce cas, des tests d'irritation oculaires et cutanés sont effectués, le plus souvent sur des lapins. Ils restent plusieurs semaines enfermés dans des boîtes et on applique sur une partie délimitée de leur peau ou sur leurs yeux toute sorte de produits. Les lapins sont immobilisés dans leur boîte pour ne pas se gratter là où le produit provoque des irritations.
Une méthode de recherche sur l'animal couramment utilisée est appelée Dose Léthale 50. Elle sert à tester l'innocuité des produits chimiques et des produits cosmétiques. Cette méthode est une très grosse consommatrice d'animaux car elle consiste à soumettre un nombre important d'animaux à des doses croissantes du produit testé. De cette façon, il est possible de déterminer à partir de quelle dose le produit cause la mort de 50% des animaux.
Bien souvent, l'expérimentation animale n'a donc que pour objectif de servir l'intérêt de multinationales qui testent sur les animaux afin de se protéger en cas de procès intentés par leurs clients.

L'expérimentation animale est également pratiquée par les étudiants en chirurgie qui se font ainsi la main en opérant des chiens.
De même, de nombreux animaux sont utilisés dans le domaine militaire pour tester des nouvelles armes. Ainsi, on teste sur les animaux des armes bactériologiques ou virales, des gaz etc.
Au final, il est estimé que seulement un tiers des animaux sacrifiés pour l'expérimentation animale le sont pour la biologie médicale, un tiers pour l'industrie du profit et un tiers pour l'armée.
Il est invraisemblable que les chercheurs continuent à utiliser l'expérimentation animale pour faire progresser la médecine. La vivisection est un moyen de recherche tout à fait rétrograde et n'est pas fiable.
En effet, l'organisme d'un animal réagit parfois différemment de l'organisme d'un homme. A titre d'exemple, la cortisone est tératogène chez la souris, mais pas chez l'homme, la pénicilline est mortelle pour le cobaye, et le persil tue le perroquet. De même, le stress et l'angoisse des animaux peuvent fausser les résultats. L'expérimentation animale a déjà été à l'origine de véritables catastrophes. Le drame provoquée dans les années 60 par la Thalidomide en est un exemple. Ce médicament utilisé par les femmes enceintes a été à l'origine de la naissance de 12 000 enfant qui présentaient des malformations. Pourtant, la Thalidomide avait été testée sur de nombreux animaux avant d'être mise sur le marché. Aujourd'hui encore, chaque année, de nouveaux médicaments sont retirés de la vente parce qu'ils ont des effets secondaires que les expérimentations sur les animaux n'ont pas permis de révéler.
Il est aujourd'hui urgent de développer les méthodes alternatives à l'expérimentation animale et de les enseigner aux jeunes chercheurs. Les cultures de cellules et de tissus permettent déjà de ne plus utiliser d'animaux dans certains domaines. Dans l'enseignement, il serait souhaitable de remplacer l'animal par l'utilisation de l'audio visuel ou grâce à des programmes multimédias qui existent en grand nombre. De même, de nombreuses expériences similaires sur les animaux sont répétées plusieurs fois aux 4 coins du monde, simplement parce que les chercheurs n'échangent pas leurs résultats.
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