Beaucoup d'entre nous avons été séduits par cette trilogie des frères Wachowski, pleine d'action, des effets spéciaux et avec un scénario bien ficelé. Néanmoins, dans ce troisième volet on dit au revoir à un univers insouciant de fantaisie et science-fiction pour reprendre, malheureusement vous direz, les droit chemin des films politiquement corrects avec une morale à la fin.
La Matrice est aussi un immense brassoir de références mythologiques, littéraires, philosophiques et aussi la source d'inspiration d'un certain renouveau de la conscience collective. Dans cette ligne d'interprétation on peut comprendre aisément qu'elle s'inspire du roman de Lewis Carrol "Alice au pays de merveilles" pour ce qui est la réalité virtuel, des BD et romans cyber punk des années 80 pour l'esthétique, pour ne parler des nombreuses ouvrages philosophiques que l'inspirent. Á son tour elle a déclenché une certaine fièvre créatrice comment l'essaie "The philosophy of The Matrix" de William Irwin ou encore "Taking the red pill" de Glenn Yeffeth ("Avalant la pilule rouge") qui font le tour de maintes références et explications possibles de La Matrice d'un point de vu philosophique comme religieux.
Il est aussi difficile de comprendre ce que les auteurs ont voulu nous raconter que de déchiffrer le code source la Matrice elle-même. Mais on lisant tout ce brassage de donnés de bas en haut et de droite à gauche et sans perdre le contact avec la réalité, on peut déceler une intéressante allégorie de la venu du Messie ; puisque peu à peu Neo ('One'en réordonnant les lettres, synonyme de l'Élu) gagne en pouvoir et réalise une bonne parti des miracles que jadis réalisa Jésus pour le salut des nos ancêtres : marcher sur l'eau (notamment en Revolutions dans le dernier combat contre Mr. Smith), voler dans les airs et ressusciter les morts (en sauvant Trinity en Matrix Reloaded) et le plus important : sacrifier sa vie pour le salut de Sion et ceux qui sont retenus à l'intérieur de la Matrice et qui voudrons renoncer à cette vie virtuellement si confortable. Après ces coïncidences, on pourrait penser que les frères Wachowski ont voulu nous raconter la venue du Messie, celle qui attends le peuple descendent de Jacob (plus connu sous le nom d'Israël) mais d'une façon qui ressemble fortement à la venu de Jésus comme dans une tentative de faire un'best of'des traditions judéo-chretiens.
Mais un élément du puzzle reste sans trouver sa place. Que est-ce qu'elle fait la Sainte Trinité dans tout ça ? Et pourquoi elle (Trinity, version corrigé de la Trinité) meurs à la fin ? Et encore, qui représente l'Oracle en tout ça ? Pourquoi le Mérovingien veut s'approprier des yeux de l'Oracle est pourquoi ils sont choisi un personnage français interprété par un comédien français et pourquoi il est accompagne de la exubérante Perséphone (Monica Bellucci), la reine des Enfers, d'après la mythologie ? Ce sont eux les maîtres des Enfers ? Et si ceci est vrai, pourquoi c'est Trinity qui dois descendre aux Enfers pour libérer à Neo qui attend paisiblement la barque (une rame du métro cette fois ci) que le ramènera de l'autre coté de la lacune de l'oublie qui entoure les Enfers d'après la même mythologie ? Et pourquoi elle est accompagnée du plus haut gradé des anges, Séraphin, et de Morpheus (Morphée, le dieu grecque de Songes, fils de la Nuit et du Sommeil ?
Dans tout ce foutoir des méchants et des bons, il ne faut pas oublier que le danger le plus pressant vient de l'intérieur même de La Matrice, allégorie aussi de la société nord-américaine (mais ceci serait encore plus long à expliquer). Celui qui menace de tout détruire avant même que les pouvoirs divines s'affrontent sur le champs de bataille de Sion, c'est le citoyen moyen, un Mr. Smith quelconque, qui risque de tout anéantir. De quoi réfléchir un bon coup sur les liens entre la fiction de ce film et la réalité à nous. En résumé, un film à voir et revoir sans cesse si on veut tout comprendre.