Extrait du site https://www.france-jeunes.net

La folle critique


Allez, c'est parti, soyons fou ! Critiquons l'univers musical d'aujourd'hui, ceci n'est pas une critique objective et n'en a nullement l'aspiration.



Nous sommes bombarder de façon constante par des clips, pubs et autres images qui nous annoncent des albums qui sont ou vont être dans les bacs : jusque là, rien de fondamentalement choquant. Mais la question reste entière : Est-ce le consommateur qui réclame sa dose de star-ac'qui correspondraient donc à une attente, ou bien est-ce un phénomène de mode et d'imitation ? A mon avis, c'est bien plus complexe que cela, donc j'abandonne cette problématique de première l'pour me lancer sans préméditation dans cet article, spontané, donc.


Les Vieux Briscards

On va d'abord s'intéresser aux vieux briscards, les Renaud, les Mitchell, les Salvador et autre Jonnhy Hallyday. Renaud fait son retour : gagnant. Comment l'expliquer, lui le gringalet qui a pris cent kilos et a sombré dans l'alcool, lui ayant un langage décalé avec celui d'aujourd'hui (l'argot a fortement évolué dans les banlieues), lui enfin qui n'est pas tellement en phase avec les modes contemporaines (voir chanson "Pour vivre heureux, vivons caché"). Et bien je pense qu'il doit son carton au fait qu'il touche un large public grâce à des chansons très introspective et qui donc ne laisse personne insensible, je pense également que la musique a légèrement détint avec les modes d'aujourd'hui, ce que je déplore grandement.
Jonnhy Hallyday, le Jonnhy Hallyday, l'idole de tout un peuple, qui a forgé sa carrière sur des reprises de standards américains. Il est pour moi une création commerciale remarquablement réussie et faite pour durer, preuve à l'appuie. Il touche les fans de toujours acquis à sa cause à coup de Paris Match et d'amours parfaits (hem) mais également le plus jeune public grâce à des chansons édulcorées : il a su suivre les modes...
Je fait d'une pierre deux coups avec nos deux crooners, l'un rock n'roll et l'autre jazzy, même s'il ne font pas parti du même univers musical. Salvador, c'est la longévité, on l'aura compris, et puis c'est une autre planète, la planète jazz qui semble être aujourd'hui un siècle oublié : le jazz fait part de la musique classique. Et donc, comme le dit la pub : "la qualité parle d'elle même", la construction est complexe, la voix chante "non, je n'ai pas changé..." et les paroles planent, il connaît la musique, le p'tit Salvador ! Le Mitchell, quant à lui, pousse sa gueulante et peint la société d'aujourd'hui avec des vieux airs de "rock n'roll", pas de carton au box-offive.


Les Pas Vieux Briscards

Deux accords, pas de texte, mais pourquoi ça marche ? Tout d'abord, démonstration des affirmations précédemment énoncées : pas de texte, c'est à dire une suite de lieux communs sur l'amour (pour la star academy), la provocation (les pseudo – révoltés rappeurs qui considèrent que la France est une tyrannie), l'amitié et d'autres thèmes qui sont déjà eux-mêmes des lieux communs. Deux accords, c'est à dire pas de construction musicale, pas d'imitation, ça prétend inventer en oubliant les fondamentaux, en oubliant que pour faire de la musique, bah oui, il faut connaître un minimum Bach, Mozart, Beethoven, Armstrong, Miles Davis, Brel Brassens et les autres, pour faire court et hétéroclyte. Oui, la création musicale vient par l'imitation, et c'est profaner la musique que bâcler ainsi l'écriture mélodique. Mais sans m'emporter, même si le mal est fait, je dirais que si l'un de ces deux éléments est présent, alors la musique vaut la peine d'être écouter.
J'ouvre des parenthèses avec des guillemets pour signaler que les chanteuses ou chanteurs que l'on voit à la radio ou que l'on entend à la télé et qui prétendent savoir chanter ne savent an réalité pas chanter, allez donc mesurer l'empleur du travail qu'il leur reste à accomplir en écoutant un opéra...


Conclusion

Voilà, ce n'était ni objectif, ni exhaustif, ni tout ce que vous voulez en "if", mais je crois que ce qui m'énerve le plus, c'est leur prétention, car tous ont la prétention de faire de la musique... (Ceci n'est valable que pour la seconde partie de l'article)
Je pousse les jeunes musiciens (comme moi) à continuer à faire de la musique sans en avoir l'intention : ce n'est jamais aux gens de décider eux-mêmes si ce qu'il font est de la musique, mais si jamais c'est le cas, on vous le dira...
Espérons des grands mouvements révolutionnaires de musiciens pour mettre un grand coup de pied dans cette grande fourmilière pourrie que constitue la musique d'aujourd'hui.
Non, non je suis pas anarchiste : o)...

Vous aimez les fous qui ne se prennent pas au sérieux, allez sur mon site (que je n'ai d'ailleurs que rarement le temps de l'occuper, étude oblige... www.ifrance.com/tv12
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