Extrait du site https://www.france-jeunes.net

Kill Bill


Je sui allé voir Kill Bill et il déchire vraiment tout HAAAAA. Du coup j'ai écrit une petite critique sur les points principaux qui composent ce film.



Étant un grand fan de Quentin Tarantino, je n'allais surement pas rater l'occasion de voir pour la premiere fois un de ses films au cinéma. Bien entendu, étant donné qu'aucun de ses précédents films (Reservoir Dogs, Pulp Fiction et Jackie Brown) ne m'avait décus, je m'attendais à une grosse bombe de sa part, mais alors là... De plus, je ne connaissais aucun détails à propos du film. Bon, nous allons procéder par ordre d'idées pour que cet article, pourri je vous l'accorde car très mal écri, soit un peu plus compréhensible.


Commencons par une premiere idée : la violence chez Tarantino. Il faut bien l'avouer, Tarantino n'a fait QUE des films violents. Certain le lui reproche mais un réalisateur excellant dans ce style-là doit-il être obligé de s'essayer dans d'autres styles avec le risque de se louper (Georges Lucas qui fout une histoire d'amour dans Star Wars épisode 2) ? Je crois que la réponse est NAAAAAAAAAANNNNNN. Et où son génie est encore plus excellent, c'est que justement, à la maniere de Martin Scorsese (hagaga le meilleur), chaque film parlant pourtant du même sujet est unique, avec une approche differente, une vision differente; c'est comme le sexe ou le vtt, c'est tout le temps pareil mais pourtant c'est à chaque fois génial. De plus, beaucoup de gens lui reproche cette violence omniprésente, je leur répondrai que c'est idiot car premierement, Tarantino et la plupart des cinéastes violents dans ce genre (cf. Scorsese) sont des gens adorables, et que deuxiemement, j'ai constaté que la violence dans ses films tournait de plus en plus dans le second degré et dans l'humour, autant Reservoir Dogs était quand même franchement sérieu et assez dur, autant autant Pulp Fiction se regardait plus aisément (même la scène de la sodomie) gràce à l'approche humoristique de chaque scène, autant autant autant Jackie Brown était le moins violent des trois. Quant à Kill Bill, même s'il est considéré comme son film le plus violent, quand l'on voit les têtes, les bras, les pieds, les jambes se détachaient du corps dans un giclement violent de sang bien rouge qui produit un bon gros son glougloutant et bullant, on pense énormément aux Monty Python notamment la scène du chevalier noir dans Sacré Graal, et on est mort de rire, ce qui nous amène à la prochaine idée...


L'humour chez Tarantino a toujours était présent sous forme de critiques de ses héros qui parlent sans cesse de negres, de bites, de fric, et autres sujets propre aux américains profonds (prison, bagnole, musique rock, milk-shake, séries télé et j'en passe et des meilleurs). Jusqu'ici, Pulp Fiction était considéré comme le plus drôle, mais dans Kill Bill, Tarantino rajoute un nouveau style d'humour très subtil qui appuie le style comique cité ci-dessus, qui s'ajoute à l'humour noir à la Monty Python (cf. grosse giclée de sang qui ont nécéssité 17 000 litres de sang, dont un different pour les américains, les japonais, et les chinois, notons le gout du détail). Donc côté humour, on est bien servi et tout le monde y trouvera son compte (faites quand même attention à bien vous placez dans la salle par exemple moi j'étais assis devant un crétin qui n'arrétait pas de rire même quand ce n'était strictement pas drôle).


Passons maintenant à la mise en scène. Comme à son habitude, Tarantino nous en mets plein les yeux, mais alors là c'est A-BU-SÉ, son habitude des plans de camera qui avancent, tournent, voyagent, est ici amplifié, offrant des plans relaxant où l'on se sent légés, voyageant, aidé par une bande-son exceptionnele dont nous parlerons plus bas. On remarque aussi de nombreux plans "de nains" comme on les surnomme, comme des plans-cul sur Uma Thurman, des plans-cuisses sur la jeune écoliere japonaise... Ce que l'on note surtout, c'est qu'il y a un énorme travail très réussi pour donner à chaque situation le plan qui lui convient, et à chaque situation la mise en scène qui lui convient, alternant zoom rapides à la western-spaghetti, scène en noir et blanc à la cinéma romantique des années 50, plans rapides et mobiles dans le style des films d'arts martiaux, écran splité à la mode des films blaxploitation des années 70, épaulés par une musique HOAA EXCEPTIONNELE, mais... je vous ai dit qu'on y reviendra plus tard.


Avant d'allé voir le film, je pensais que la structure du scénario allait être linéaire dans le temps et l'action, come un Jackie Brown. ET ben nan, et pour notre plus grand plaisir, Tarantino usant de son experience acquise avec Reservoir Dogs et Pulp Fiction, nous chiade un scénario chronoligequement mélangé, donnant un crescendo dans le déroulement des scènes, et lui permettant de donner l'amplitude qu'il veut à chaque scène. Souvenons-nous de la palme d'or pour Pulp Fiction, et constatons l'étude à la FAC de son oeuvre pour la pratique du montage alterné des scènes.


Petite parenthèse : pourquoi je vouvoie alors que je tape cet article tout seul comme un con chez moi devant mon ordi par temps de pluie ? Parce-que.... ppfffff.


Enfin, un élément majeur, indissociable du tout, obligatoire dans les films de Tarantino : la musique. Scorsese fut le premier à faire ça, c'est-à-dire à mettre uniquement des morceaux de musique déjà existant dans ses films, et donc à ne pas faire composer de musique spévialement pour le film, et Tarantino s'y attache. Il fait parti de ces cinéastes qui, en écoutant un morceau de musique, ne peuvent s'empécher d'imaginer un film, une scène, et de se dire "Tiens, ce morceau irait trop bien dans un film où il y a ceci, cela". Une fois de plus, Tarantino va nous chercher des morceaux d'un autre monde, que personne ne connait, et dont le style est complétement different. De plus, Tarantino a le don de mettre des morceaux qui a premiere vue n'ont aucun rapport avec la scène, mais qui justement contribuent à créer cette ambiance si particuliere qui fait que l'on se sent bien alors qu'une vingtaine de gars sont en train de se faire trancher les membres.


Je voulais aussi parler 2 secondes du passage d'animation que Tarantino a substitué à une scène "en chair et en os" de façon à ne pas faire jouer une vrai gamine de 6 ans dans ce type de scène (vous imaginez de quelle type je parle). Je défie quiconque critiquant l'animation japonaise de me dire et de penser sincerement que cette scène-là est mal faite, car c'est un des meilleurs passages d'animation japonaise que j'ai jamais vu dans ma maigre vie, alors prenez-en de la graine. Je vous laisserais juger par vous-même une fois dans la salle, car bien entendu, après avoir lu cet article, il en va de votre devoir d'aller voir the 4th film by Quentin Tarantino.


Une petite info en passant, Quentin Tarantino devait au départ écrire UN film, scénario de 400 pages. Mais les frères Weinstein (Miramax) aimaient tellement le scénario qu'ils persuaderent Tarantino qu'il n'était pas la peine de couper des scènes mais tout simplement de couper le film en deux, en plus c'est la mode en ce moment alors... C'est le monde à l'envers, les producteurs qui persuadent le réalisateur de ne pas couper le film, merci Miramax car quand on s'imagine que certaines scènes auraient été coupés... j'ose même pas imaginé.


Donc pour finir cet article très mal écrit, je vous dirais qu'il FAUT aller voir ce film, c'est une obligation en tant qu'amateur de cinéma (en gros si vous n'y allez pas c'est que vous n'etes pas amateur de cinéma voilà je l'ai dit), car c'est de loin le meilleur film de Tarantino, qui marque une évolution majeur dans son cinéma qui, tout en gardant la Tarantino's Touch, devient plus polyvalent et donc plus riche en références, montrant encore plus que ce réalisateur est un réalisateur culte, qui se débrouille dans tous les styles, et qui va nous faire jouir d'extase une fis Kill Bill deuxieme volume sorti.
Rendez-vous en 2004.....
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