Extrait du site https://www.france-jeunes.net

Le viol


Le viol est un sujet d'actualité mais comment réagir lorsque l'on est victime (ou un proche de victime) face à cette épreuve si difficile à vivre.



Qu'est-ce que le viol ?

Le viol est la perte de liberté de deux individus. Le premier par la domination du second qui le réduit à l'état d'objet par la force et la violence. Le second perd sa liberté au profit d'une domination absolue des ses désirs, ce qui le réduit à l'état d'animal, totalement dirigé par ses pulsions sexuelles et violentes. Ce mécanisme de domination se développe dans la société moderne qui l'a engendré par la toute puissance de la consommation qui a fait apparaitre une frustration grandissante. Le violeur souffre et il se venge de cette souffrance par l'acte inhumain qui, pour lui, sera une preuve qu'il est dominant et non dominé. Cependant, sa domination ne dure que le temps de l'acte car il retourne ensuite à son état antérieur de dominé et il cherche donc à réitérer son geste afin de retrouver le sentiment de puissance qu'il a perdu dès la fin de l'acte.


Quelle punition pour le violeur ?

ceci est un problème car les victimes et leurs proches réclament la vengeance alors que la "justice" réclame une thérapie qui s'avère totalement inefficace faute de moyens réels. Pour cela, la solution miracle n'existe pas. Cependant, il est clair qu'il faut empêcher au violeur d'avoir la possibilité de réitérer son acte. Pour cela, il doit être tenu à l'écart de tout ce qui pourrait réveiller ses pulsions. Aussi le placement en institution semble-t-il un bon début. Cependant, le risque de récidive dès la sortie de l'institution est immense. De plus, si les proches de la victime soufre toujours du viol, il est nécessaire que le violeur reste hors de leur portée car, sinon, le risque d'une vengeance violente, guidée principalement par l'incompréhension, est omniprésent. Cette vengeance serait alors un acte de torture pure et simple, dont le but innavoué et innavouable serait de lire une détresse aussi grande que celle de la victime dans les yeux du coupable et de lui empêcher toute récidive. Cette torture entrainant la mort dans la quasi-totalité des cas.


Quelle aide pour les victimes ?

On parle ici des victimes car les proches de la victime proprement dite sont aussi victime de la détresse que ressente celui ou celle qui a subit l'acte. La victime en elle-même, ne porra plus vivre normalement car le images reviendront à jamais. Cependant, il existe une chance réduire la récurrence de ces images et des cauchemards vécus par la victime. La plupart des victimes souffrent d'un sentiment de honte tout d'abord : elles ont l'impression d'avoir été souilées et leur corps les répugne. Pour lutter contre cela, rien à faire sauf attendre et tacher de leur montrer que leur corps est resté beau. Pour cela, je pense que la seule personne qui peut réellement leur venir en aide est l'etre aimé si celui-ci existe et qu'il est prêt à tout tenter pour aider. quand aux cauchemards, seule une personne de confiance peut aider à réduire leur fréquence car, pour cela, il faut arriver à parler de l'acte et des sentiments qu'il a déclenché chez la victime. Souvent, c'est la première personne à qui la victime a annoncé de son propre chef ce qu'il s'est passé. Enfin, une aide psychologique peut s'avérer utile pour la victime mais aussi pour la famille. En effet, la famille souffre et risque, faute de trouver le moyen de passer outre l'évènement, de se détruire lentement mais sûrement...


Finalement, que faire ?

Il n'existe pas de solution miracle contre le viol mais en parler constitue déjà un bon début et développer une politique d'information serait déjà un bon début. Peut être que les procés pédophiles déboucheront sur un débat élargit au viol et aux violences sexuelles... Afin d'aider les victimes, seul le dialogue et une grande force psychologiques peut les aider à revenir lentement à la vie normale. En effet, la peur sera toujours là mais elle peut être dépassée avec du temps, de l'espoir, de le complicité et de l'amour.

Donnez-moi vos avis sur le sujet, je serais heureux de discuter avec vous et d'échanger des points de vue afin d'accéder, selon la méthode socratique, à la vérité. Etant moi-même un proche de victime, nous pourrons peut être nous entraider afin de mieux vivre "l'après".
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