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Mes peines à lire l'Avare de Molière


Je vais vous raconter, le mal que j'ai eu à lire l'Avare de Molière. C'était long et difficile mais j'y suis parvenu...



J'ai du lire ce livre pour l'école. Je n'ai franchement pas apprécié. Ces histoires dignes des Feux de l'Amour sont d'un ennui que même une visite au Musée de l'Homme ne peut égaler. C'est vrai ! Pour ceux qui ne connaissent pas où bien qui ont eu la chance de ne pas être obligé de le lire cet ouvrage, je vais vous faire un petit résumé :

Harpagon (l'Avare), organise des mariages d'intérêt (pour qu'il gagne de l'argent) pour ses enfants Cléante et Elise. Mais Elise s'est déjà fiançée à Valère, un homme qui se fait passer pour un serviteur, mais qui n'en est pas un. Cléante, lui a prévu d'épouser Marianne. C'est aussi ce que voulait faire son père. Durant toute la pièce ils se batent pour cette jeune femme. Puis, le trésor d'Harpagon est volé par Cléante pour faire du chantage. S'il lui accorde la main de Marianne, il lui redonnera son bien. L'Avare tant attaché à ses biens accepte. A la fin, Marianne et Valère se rendent compte qu'ils sont frères et soeur, et tous les quatres se marient.

SI C'EST PAS COMPLIQUE CA !!!!!!

Il a fallu que je me rabatte sur le café. La cafetière, je dois le dire, marchait à plein tubes. Survint alors le problème de la vessie pleine. Les premières fois, j'allais aux toilettes, pour vraiment me soulager. Mais au fil du temps, je m'y réfugiait pour m'aérer la tête.

Tous ces discours, longs et charabiatiques (!!!), dont vous ne comprenez pas un traître mot, qui défilent sous vos yeux tel le panneau d'affichage d'un aéroport. Je cite par exemple :

- ACTE PREMIER, scène 1
Elise : Hélas ! cent choses à la fois : l'emportement d'un père, les reproches d'une famille, les censures du monde; mais plus que tout, Valère, le changement de votre coeur, et cette froideur criminelle dont ceux de votre sexe payent le plus souvent les témoignages trop ardents d'un innocent amour.

-ACTE PREMIER, scène 1
Valère : Puisque les seules actions font connaître ce que nous sommes, attendez donc au moins à juger de mon coeur par elles, et ne me cherchez point de crimes dans les injustes craintes d'une fâcheuse prévoyance.

J'ai préféré n'en citer que deux de l'acte 1 et scène 1, sinon, cela m'aurait pris des pages pour tout écrire.

A la fin, il vous faut lire et relire plusieurs fois une réplique pour enfin comprendre ce qui est marqué. Pour ceux qui voudraient avoir une petite aide, je conseille d'acheter une version du bouquin, où se trouvent de petites notes sous le texte, afin d'au moins comprendre quelques répliques.

Bref. Vous faites une pause pour aller boire votre café dans la cuisine et un mal de tête atroce vous frappe alors. Vous vous ruez sur la boîte de Dafalgans et obligez votre mère à éteindre la radio (qui était sur RTL), car cela vous exaspère profondément.

J'ai aussi essayé plusieurs positions sur le fauteuil, pour être bien assise, mais rien n'a faire. Je ne pouvais pas m'empêcher de gigoter.
Alors je me suis rabattue sur le lit : sur le dos, sur le ventre, sur le côté, rien à faire, cela ne marchait pas.
C'est alors que j'ai fini le livre, assise sur ma chaise de bureau, face à mon écran d'ordinateur.

Même si ce bouquin n'est pas spécialement long, vous avez l'impression de lire pendant des heures durant, à compter 36 fois le nombre de pages qu'il vous reste à lire, et en espérant trouver un résumé à peu près correct sur Internet. Car, vous ne me contredirez pas, après avoir fini cet ouvrage, vous ne vous souvenez absolument plus de rien.
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