Extrait du site https://www.france-jeunes.net

Planètes (suite)


Voilà la suite de mon article que j'ai commencé il ya deux semaines. A vous de juger...



Tout est noir. Je ne vois plus rien. De la poussière vole tout autour de nous. Le ciel est noir. Des cris proviennent de partout. J'aperçoit ma mère qui se cache les yeux et ma soeur qui pleure. Mon père hurle quelque chose, mais je ne l'entend pas. Une main se referme sur mon bras. Je me débat, je pleure, je crie, je tape dans l'air de toutes mes forces comme pour chasser un esprit. Puis, m'entrainant à l'écart, cette main se resserre autour de moi. Je tape le sol de mes pieds, et, sans rien comprendre, je m'endors.
Je me suis réveillée, si je me souviens bien, il y a deux jours. Je ne sais pas où en est le conflit. Il faut que je trouve un moyen de sortir d'ici. J'ignore où je me trouve. Peut-être suis-je sur leur planète. Je n'en ai aucune idée. Je ne peux pas dire qu'ils me maltraitent, au contraire. J'ai de la nourriture à volonté, je ne manque de rien, ils m'ont installée dans une pièce où ils ont déposé un grand lit rouge avec des coussins couleur or avant mon arrivée. Cette pièce, si confortable qu'elle soit, est dépourvue de fenêtres, ce qui est normal, les murs sont donc blancs, ce qui me laisse quand même assez de lumière.


J'en conclu donc que ces extraterrestres sont dotés d'une intelligence suffisante pour ne pas prendre le risque de me montrer où je suis.
Juste en face de mon lit, se trouve une grande armoire en fer que je n'arrive pas à ouvrir, et, à coté de cette armoire, un escalier. Ce n'est pas un escalier comme tous les autres escaliers que je connais, mais cet escalier est infranchissable pour toute personne n'ayant pas la carte permettant de le monter ou de le descendre à sa guise. Une table de bois siège au milieu de la pièce, entourée de trois chaises. Une petite trappe à été conçue dans le sol, à coté de mon lit, ce qui leur permet de m'apporter la nourriture dont j'ai besoin à peu près quatre fois par jour. Le premier jour de ma courte vie dans cet endroit insolite, je fût étonnée de voir une main verte surgir de cet trappe, un plateau à la main. Comme ce jour là, je mourrais de faim, je ne pris pas le temps de regarder avec attention ce qu'ils m'offraient, mais, une fois rassasiée, je découvrit avec stupeur que ce n'étais pas de la nourriture humaine, mais une sorte de pate jaunâtre mélangée à ce qu'on aurait pu appeler du café. Cette mixture étrange devait être réservée aux prisonniers. Elle sentaiT le fromage à des kilomètres à la ronde et il m'était difficile de supporter cette odeur. Depuis, je m'y suis Habituée.
Soudain, j'entend des pas. Ils viennent de l'escalier. Je n'ose plus bouger. Je retiens mon souffle. Un bip sonore m'informe que la créature a donner sa carte à la machine. La porte s'ouvre...
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