Extrait du site https://www.france-jeunes.net

Essais


Juste les essais d'une collégienne presque comme les autres...



C'est juste quelques écrits, qui ont d'abord été publiés sur mon site perso... Je prends la décision de vous les faire lire, pour avoir vos commentaires et vos critiques... Bonne lecture...

LA MORT : Du jour au lendemain, la mort peut vous enlever ce que vous avez de plus cher au monde : un être que vous aimez et qui vous aime. Votre douce moitié. D'une année à l'autre, d'un mois à l'autre, d'une semaine à l'autre, d'un jour à l'autre, d'un heure à l'autre, d'une minute à l'autre, d'une seconde à l'autre : tout peut arriver, votre vie peut basculer. Qui sait ? Qui sait ce qui va se passer ce jour comme tous les autres ? Cette après-midi semblable à toute les autre après-midi, et pourtant ! Pourtant, pour moi, tout a changé cette après-midi là. Pourquoi ? Parce que la mort a voulu le prendre ! Quelques minutes avant, il était encore là, à discuter. Et maintenant ? Maintenant, il est sur un lit d'hôpital, dans un coma dont on ne sait pas s'il sortira un jour... Il a 16 ans bordel ! C'est pas un âge pour mourir à cause d'une baston qui finit mal ! 4 coups de couteau, et les dés sont jetés ! Mais qui est celui qui a choisit pour lui ? Celui qui a décidé que cette après-midi là, ça serait la fin ? Il faut être inhumain pour oser faire de telles choses... Mais (parce qu'il y a un mais, forcément), il n'est pas mort, c'est le "bon" côté de l'histoire. Il est dans le coma, mais pour combien de temps ? Combien de secondes, de minutes, d'heures, de jours, de semaines, de mois, ou même d'années de sa vie, de sa jeunesse, qu'il va perdre, allongé sur son lit d'hôpital ?
Cette question je vous la pose...

La VIE : bon beh voilà c'est pour rassurer ceux qui me connaissent vraiment et qui comprenaient pas ce que j'avais écrit pour la nouvelle année... je voulais prendre comme "bonne résolution" de prendre goût à la vie, de comprendre la chance que c'est et d'apprécier la valeur qu'elle a, d'en profiter é tout... mais j'y arrive pas... il doit me manqué un truc, je sais pas trop quoi... ou alors y'a le destin qui s'acharne contre moi, si ce genre de truc existe... enfin je crois pas trop à tout sa, c'est comme les puissances supérieures ou les dieux... c'est clair que y'en a des biens plus malheureux que moi, des qui aurait le droit de se plaindre, mais qui le font pas... Je dois pas être "normale"... doit y avoir un truc qui cloche... ouais vous allez vous dire, elle nous fait chier avec ces histoires d'ado " complexée ", " suicidaire " et " déprimeuse "... C'est à peu près ce qui me définirai après tout... mais bon voila, moi j'en sui arrivé à un point tel que je sui dégoûtée de vivre, et que des événements qui devraient être heureux ne le sont même plus... plus avoir envie de rien, juste d'en finir, et de mourir... plus d'états d'âme et de prises de tête... juste un égoïsme profond, en faisant tout pour ignorer ce que penseront les autres... après... et en plus faudrait préciser qu'il me manque le courage de le faire... de passer à l'acte... donc voila... soyez rassurés, vous allez encore avoir à me supporter un moment... puisque j'ai pas le cran...

L'AMOUR : Bon beh voilà, on m'avait dit que je devais te le dire en face, mais j'en suis incapable, j'y arrive pas. Donc voilà, je vais te l'écrire, pis, en lisant ça, si tu comprends que ça t'est destiné, alors tout sera plus clair, après. Enfin j'espère en tout cas. Donc voilà, j'en suis arrivé à une conclusion plutôt "triste" si on peut dire. Enfin, c'est pas triste, c'est accablant, j'ai besoin de toi. C'est tout. Tout le temps. Faut que je te vois. Que je te parle. Que tu sois près de moi. C'est pas forcément que je te touche, ou qu'il se passe quelque chose entre nous, juste que tu sois là, à côté de moi. Même quand on parle pas, ça me suffit. Juste que tu me regarde comme tu le sais le faire, que même quand ça va mal, ça me remet d'aplomb. C'est vrai que "nous", dans le sens où je le voulais au départ, ça n'existera (plus) jamais. Mais à la place, il y a autre chose. Enfin, ça c'est ce qu'il en est pour moi. Mais jamais, jamais, je n'arrive à savoir, ce que je suis pour toi. Rien. Sûrement. C'est la réponse la plus probable. Celle que tu donnerais, si quelqu'un te posait la question. Mais ça ne sera pas moi, je préfère rester dans ce semi-doute, qui me permet encore d'espérer que je suis peut-être quelque chose pour toi. Me demande pas pourquoi j'ai écrit tout ça, je sais pas moi même. Je crois qu'il fallait que tu saches, que tu comprennes. Sûrement que tu vas encore râler en lisant ça, comme si je te faisais pas assez chier comme ça. Mais tant pis, je prend ce risque, après tout, je suis plus à ça près...
Extrait du site https://www.france-jeunes.net
Tous droits réservés