Extrait du site https://www.france-jeunes.net

Vivre ou survivre


Lorsqu'on est jeune, on rêve de liberté et d'indépendance. Mais jusqu'à quel point doit on laisser son jeune aller... Y a-t-il une barriere à ne pas dépasser ? Témoignage d'une petite puce qui a connu les avantages et les désagréments d'une vie d'adultes prématurée...



Lorsqu'on est jeune, on rêve de liberté et d'indépendance. Mais jusqu'à quel point doit on laisser son jeune aller... Y a-t-il une barriere à ne pas dépasser ? Témoignage d'une petite puce qui a connu les avantages et les désagréments d'une vie d'adultes prématurée...

Alors voila... Depuis que je suis toute jeune, mes parents mont laissé libre comme l'air, je pouvais tous faire sans restrictions et sans réel reglement... Résultat d'une famille éclatée en mille miettes ou les rôles se retrouvent trop souvant inversés entre parents et enfants. Faute d'avoir une vie familiale normale sous mon propre toit, je m'étais créer mon petit monde avec mon copain. Lorsque j'avais 14 ans, il en avait 17 et nous nous fréquentions déjà depuis 3 ans... J'allais avoir 15 ans bientôt et je me sentais vraiment grande... Mature... Adulte... ce n'était pas très loin d'être vrai, j'avais pas mal plus d'éxpérience que mes copines et que la pluspart des filles de mon age. Je résonnais de façon réfléchie et je réagissais de façon remarquable à tous les stress quotidiens.


Alors pleine de certitudes et de bon présentiments, des rêves plein la tête et avec un peu d'argent (durement économisé) j'ai décider de déménager avec mon copain, j'ai lâcher l'école et j'ai opter pour un job dont le salaire m'était verser en dessous de la table, donc exempt d'impot... vu mon âge... l'employeur qui m'avais refiler ce boulot de concierge s'était cru bien malin et surtout bien sympa... Franchement !!! un salaire en dessous des normes minimales du travail, des conditions déplorables et surtout surtout... c'était encourager mon''rêve''qui allais détruire mon adolescence.

Mes parents n'ont fait aucune objection... j'ai même senti qu'à quelques part ça les soulageait. Mon copains étant responsable et très attentionné, je crois qu'il m'imaginais en sécurité. Par contre il m'ont bien fait comprendre qu'il ne me verseraient pas un sous... leur conditions étant déjà asser restreintes coté budget.

On a entamé les formalité, les visites, la signature d'un bail, prendre une ligne de téléphone, les changement d'Adresse et tout le reste. Mon amoureu c'Est occupé de tout et je me sentais vraiment chanceuse dans ma nouvelle vie. Le simple fait daller faire lépicerie, de rentrer chez MOI le soir, de décorer comme je voulais... tous sa me semblais tellement... Adulte (!??)

Maintenant que j'y pense s'était tellement magique pour moi... Mais ce sentiments si fort n'a pas durer aussi longtemps que j'eu imaginé... L'émerveillement a vite fait place au désenchentement. Les tonnes de vaisselles salle, le boulot trop prenant, le temps qui manquait pour voir les copines et faire la fête, les factures de téléphone, d'électricité, le loyer, l'argent qui manquait puisque mon copain, un peu plus prévoyant avait gardé des cours à temps partiel à l'école et par conséquent travaillait très peu. À 15 ans tout frais, je me ramassais donc à faire vivre mon''ménage''... qui n'allait dailleur pas tarder à prendre de l'expention. Une''famille''qui vaut la peine d'êter désignée et considérée de la sorte ne peut se contenter de 2 personnes. Dans ma petite tête, il nous fallait être uni, je tentais déséspérément de reconstruire la famille que j'aurais aimé avoir avec mes parents.

Au mois de septembre suivant, je suis retournée à l'école... Après avoir réalisé que j'avais perdu la plupart de mes amis et que franchement, je mennuiais a passer le balais partout et à ne pouvoir rien faire d'autre avec mon argent que de survivre... je vooulais vivre... Comme si je n'avais pas encore compris qu'à mon age, on battit son avenir, on étudi, on fais ses expériences... et aprés on commence la vie d'adulte... Moi j'ai tout voulu trop vite... Donc en septembre, je franchi a nouveau les portes de l'école... Avec un an d'arriere, je me retrouve avec tous des plus jeunes... et au mois de mars débarque le petit Nathan... Je l'adorais... Mais les pipi la nuit, les boire a toute heures du jours, et le sentiment extreme de solitude...


Aujourd'hui, je suis toujours avec mon copain, et c'est ce qu'il y a de merveilleu dans cette histoire, nous nous sommes tenus depuis le début et c'Est pourquoi j'ai réussi a passer au travers de nombreuses déprimes. Une fois la vie mise en place, c'est a dire aprés 2 ans de vie commune, et 1 an de vie a 3 avec notre petit Nathan, j'ai sombré dans l'Efenr de l'Alcoolisme, cette drogue sournoise... elle soulage en détruisant. MAis sur ce point, mes parents furent d'un stricte qui ne laissa place à aucune riposte, retour à la maison, placement du petit Nathan en famille d'accueil... Ils payèrent ma parti du loyer à mon copain pour qu'il puisse garder l'appartement et survivre. Ils mon permis de revivre comme une enfant dorloté par sa mère plutôt que comme une mère moi même...

Tout ce que j'ai vécu m'a apporter énormément par contre j'y est perdu les plus belles occasions de mon adolescence, j'ai repris l'école, mes parents sont devenu très présents pour moi mais nous sommes arrivé à la conclusion que le petit Nathan était mieu dans sa famille d'accueil à montréal, le temps que je refasse ma vie, mes follies, mes amis...

Toutes ces années, j'ai survécu et non vécu, je lance toute cette histoire sur l'univers infini du web parce que si tout cela peut faire réaliser un peu qu'il faut vivre avec son temps, son époque, ne pas rêver a demain... profiter du présent... j'ai été si malheureuse que j'ai le droit d'être heureuse...

Mais fallait-il vraiment que je déménage, que j'ai un enfant, un job, un appartement, que je tombe dans certains vice histoire de me cacher ma situations pour que mes parents réalise qu'en fait, c'est d'eux donc j'avais besoin ? je leur suis reconnaissante aujourdhui de m'avoir sorti de lespece d'Enfer que je m'étais créer... Par contre nous savons tous très bien que c'est leur comportement qui m'a poussé a agir ainsi, je ne leur en veut pas... Seulement ces situations sont trop fréquentes et parfois prises à la légère...

N'inversez pas les rôles, on est jeune, c'est fais pour tripper, c'est pas a 40 ans que tu va faire la foire jusqu'au petite heures... c'est pas avec un enfant et un appartement que tu va voyager et tripper... t'As le temps en masse de devenir un bon citoyen, pour le moment... y a autre chose qui t'attend !...

Vivre et non survivre !
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