Escrocs !

C'est vrai que j'ai la dent contreles maisons de disques, ces fameuses majors (prononcer médjorzzz) qui ne pensent qu'à faire du fric à grand coup de compilations merdiques, de pubs télé putrescentes, de Stars Académy ou de Popstars pestilentielles. Mais elles le cherchent bien. A tel point que je me demande si les tronches dirigeantes ne sont pas sélectionnées parce qu'en plus elles sont à beignes.


Dernier exemple en date les MP3

Impuissantes devant les remplaçants de Napster – logiciel qui met en rapport les internautes pour télécharger des fichiers MP3 - ils veulent s'en prendre aux utilisateurs.
C'est plus facile ? Pas sûr. Mais en tout cas très nul et ça ne va pas arranger leur image de marque.
Imaginez : alors que vous êtes chez vous, devant votre ordinateur, nu et peinard dans votre peignoir, en train de télécharger innocemment quelques chansons pour votre belle-mère qui de toute façon n'achète pas de disques; voilà qu'un commando du GIGN, après avoir fait sauter la porte au C4, débarque dans votre turne en détruisant tout sur son passage, vous plaque au mur férocement (c'est bien sûr ce moment-là que choisit votre peignoir pour s'ouvrir !) en aboyant insultes et quolibets. Menottes aux poignets, bite à l'air, vous êtes traîné sans ménagement au QG pour un interrogatoire musclé sous tortures vicieuses : gégène, baignoire et 24 heures de Lofstory. Tout ça pour quelques chansons merdiques, maintes fois amorties et qui ont déjà fait la fortune de ces marchands du temple. Conclusion (si ça pouvait en être une...), ces putains de maisons disques feraient mieux de se pencher une bonne fois pour toute sur le problème de la musique sur Internet plutôt que de vouloir emmerder une minorité. Mais le plus drôle dans l'histoire c'est que même entre elles, les multinationales se bouffent les bénéfs : telles firmes qui proposent des appareils pour copier, d'autres pour dupliquer, et d'autres pour graver. Et tous ces appareils sont de plus en plus performants et de moins en moins chers. Et Wanadoo qui fait des pubs pour son accès Internet à haut débit qui permet de télécharger tous les MP3 possibles et inimaginables à toute vitesse, ainsi que des films. Non mais vous pensez pas qu'on marche sur la tête ?


Mais tout ça pour vous dire quoi ?
Ah oui !

J'avais adoré le premier Linkin'Park et sachant que le deuxième était une compilation de remix, j'ai jugé plus prudent de le télécharger avant de l'acheter. J'ai bien fait et évité de me faire entuber de 15 euros. Parce que là, la maison de disque n'a aucun scrupule. Elle met sur le marché le même album que précédemment tout juste bidouillé par une poignée de branleurs appelés DJ. Mais ce sont les mêmes chansons camouflées derrière une gymnastique de potards de potaches. Et que penser des Linkin'Park qui laissent faire ce genre de pratique à la limite de l'escroquerie ? Qu'ils n'ont pas le talent nécessaire pour rééditer un album digne de ce nom ? Qu'ils sont déjà pourris par l'argent et qu'ils comptent bien en écouler une dizaine de millions d'exemplaires, le premier s'étant vendu à 12 millions, et sans foutre plein les poches sans rien branler ?

N'achetez pas cet album !
C'est de l'arnaque pure et simple, du marketing de seconde zone.
Téléchargez-le !
Et encore, le contenu n'est même pas bon.
Achetez plutôt l'album de Pleymo, c'est pas bon non plus mais ça les aidera !!!