Extrait du site https://www.france-jeunes.net

Coeur brisé d'un homme épris


On dit des hommes qu'ils sont des bourreaux des coeurs, mais mesdemoiselles vous ne semblez pas mieux ! Rencontre avec un homme brisé par la gente fémminine.



Deux ans passés à la contempler, à l'admirer sans pouvoir la toucher ni même lui parler. Quelque fois je la surprenais en train de me regarder mais elle détournait la tête aussitôt, comme honteuse d'être prise en flagrant délit. Elle m'observait, mes sentiments pour elle étaient réciproque j'en étais certain mais une trop grande timidité nous a cependant empêchait de nous parler pendant ces deux années. Jusqu'au jour où j'ai décidé, en me surprenant moi-même, de braver tous mes préjugés, toutes mes peurs et tout ce que l'on appelle principes afin de m'en approcher.
Je me suis avancé vers elle, alors qu'elle était seule et je lui ai dit combien je la trouvais belle, combien elle m'obsédait et combien je désirais la côtoyer. Sa réaction aurait pu être violente, inexistante ou moqueuse mais ça n'a pas été le cas. Je lui ai laissé mon numéro, mon adresse. Les semaines d'après nous avons beaucoup parlé, surtout sur le net il est vrai, mais chaque jour qui passait renforçait l'attirance que j'éprouvais vis à vis d'elle, je l'idéalisais et la voyais comme la mère de mes enfants, la femme de ma vie, celle qui passerait le reste de son temps et du mien avec moi, en ma compagnie.
Quelques semaines plus tard j'étais effectivement avec elle, le son de sa voix, son odeur, tout m'envoûtait et peu à peu je perdais cette virilité que j'avais de par mon amour pour elle. J'étais devenu son confident, elle l'était aussi, du moins je le pensais. La rencontre de nos deux corps le temps de quelques instants merveilleux, symbiose absolue entre deux êtres qui n'en font plus qu'un. C'était ma moitié, véritablement, je ne pensais pouvoir vivre sans elle, nous étions en osmose parfaite, je ne m'imaginais pas que quelque chose aurait pu troubler notre relation. J'étais ivre d'elle, chacun de ses souhaits était un ordre. Comme une femme, oui c'est cela, j'agissais alors comme une femme amoureuse, complètement soumis à elle. Les rôles étaient totalement inversés, moi qui n'avait jamais pensé pouvoir être un jour amoureux, moi pour qui la virilité était la chose la plus importante, je me suis retrouvé dominé par cette fille moins âgée. Mais où est-ce que m'a conduit cet amour, en y repensant je me dégoûte moi-même, elle a réussi à m'abaisser, à exalter chacune de mes faiblesses que je répugnais à dévoiler.
Notre relation a duré deux ans, deux ans merveilleux à son service jusqu'au jour où j'ai décidé de lui montrer jusqu'à quel point je l'aimais. Je lui ai demandé de m'épouser le jour de du deuxième anniversaire de notre relation, et lui est proposé de partager chacune de nos journées en venant habiter dans l'appartement que je venais d'acheter à cet effet. Elle n'a point répondu, j'ai alors pensé que le choc l'empêchait de parler mais rien, elle ne m'a rien dit, juste un silence effroyable, intenable puis elle a continué à me parler comme si rien ne s'était passé. Cela a duré 10 jours jusqu'a ce quelle m'avoue que notre relation n'était rien pour elle, juste un moyen de se prouver qu'elle pouvait garder un homme. Elle m'a aussi dit que l'amour n'avait eut qu'une petite place, que ma présence lui était devenue insupportable, que je lui accorde tout ce qu'elle désirait elle ne l'appréciait, qu'il lui fallait quelqu'un qui sache la dominer.


Mais moi j'étais fou d'elle, je le faisais pour elle ! Elle n'avait pas le droit de me quitter, elle ne pouvait... mais elle l'a quand même fait. Et moi qui pars dans le néant... qui ne dort plus, ne mange plus... il y a un lac près de chez moi, je veux y sauter et me laisser entrer vers ses eaux profondes loin d'elle, loin de mon cœur, de ma tête qui me font tant souffrir. Je veux oublier et il ne me semble que cela n'est possible qu'en arrêtant de vivre. Je veux partir, laisser moi partir, que ma conscience ne m'en empêche pas, je souffre tant, la vie m'est devenue invivable. Laisser moi me noyer, dans l'alcool ou cette eau glacée... laisser moi glisser... laisser moi tomber dans le néant et l'obscurité... d'un autre côté j'aimerais tant que l'on me rattrape, qu'on vienne m'aider car cette mort lente est si douloureuse, je veux juste que l'on abrége me souffrances, que quelque chose m'emporte loin de tout cela, loin de ses regards, loin de cette bague que je lui ai stupidement donnée.

Je me sens trahie, humilié et ma confiance envers les femmes sera à jamais entachée. Comment pouvez-vous mesdemoiselles trahir l'amour d'un homme qui vous est tant dévoué ! Il fallait qu'elle me quitte plus tôt mais elle a préférait se jouer de moi durant deux ans, deux années où elle a vu mon amour le plus brûlant. Elle n'était en fait qu'une voyeuse, elle s'est moquée de mon attitude d'homme amoureux et cela je ne suis pas près de l'oublier. Je ne sais plus être naturel, je me voile, joue un personnage pour qu'enfin on ne se joue plus de moi, pour que personne ne puisse à nouveau rentrer dans l'intimité de mes sentiments qui se sont vu une fois déjà trompé alors qu'ils étaient à leur zénith. Je t'ai donné ma vie, je t'ai mon cœur et tu me les a rendu en miettes, je ne sais si un jour les morceaux pourront être recolléS. Je t'ai attendu deux ans, tu m'a mentie deux années, j'ai perdu quatre ans de ma vie a t'aimer et voilà comment tu m'en a remercié, jamais je ne l'oublierais et même après que tu m'es quitté j'ai continué à t'aimer. Si tu lis, j'espere que tu te rendras compte de ce que tu as occasionné et que tu ne me diras plus : c'est pas si grave...
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