Je suis partie, je ne suis plus ici... C'était un beau jour de printemps. Il faisait beau et les fleures de cerisier étaient encore éclos au grand jour. Toi, tu venais de rentrer chez toi. Cela faisait déjà une semaine que tu étais loing de moi. Un jour, en face à face avec nos écrans, une phrase a suffit à tous détruire : "C'est trop dur à assumer. C'est trop dur d'assumer des sentiments aussi fort, se serait tellemen plus simple si tu étais prés de moi... " Et vient la suite encore plus dur à supporter... Une larme... Deux larmes... Une rafale... Déconnection ! Je ne voulais plus lire et reconnaître la vérité. Me rendre compte que tu ne m'avais jamais vraiment aimé. Pourquoi cela me brûle t'il encore.
Tu m'a abandonné sans m'avoir laisser le temps de te dire : "je t'aime". Hier, allongée sur mon lit volant au-dessus de mon monde, je divague au fond de ma douleur... Je rêve encore et encore. De tous, de nous. Nous balladant encore sur les rives de "Saint-Mich". Nous rigolions... Je me rappelle de cette promesse promise. "Je ne t'oublirais jamais, je t'aime" c'est bien ce que tu m'avais dis, sur le quai avant de finalement se dire adieu en silence ?? Pourquoi m'a tu promis alors que j'étais déjà enfoui dans ton oubli !! POURQUOI ???
Aujourd'hui, allongée sur une tombe ou l'air de ce cimetiére traîne encore dans mes poumons, je demande : "rendez-moi le temps perdu... " Ma main tremblante tenant cette arme blanche, je murmure : " Pas le temps, jamais le temps, tu m'a oublié avant de m'avoir aimé. Mon ami, mon meilleur ami, mon amour. Pourquoi m'a tu abandonné alors que tous avaient si bien commencé. "
Mon souffle s'appaise, mes yeux se voile et mon sang coule le long de mon flan et se forme en riviére amére qu'a laissé mon doux amant non aimant...