Extrait du site https://www.france-jeunes.net

Dream Theater : Images and words


Chronique de l'album Images & words...



Images and words
1. Puill me under
2. Another day
3. Take the time
4. Surrounded
5. Metropolis Part. I [The Miracle and the Sleeper]
6. Under a glass moon
7. Wait for sleep
8. Learning to live

Line-up :
-John Petrucci [Guitares ]
-James LaBrie [Vocaux]
-Mike Portnoy [Batterie]
-Kevin Moore [Claviers]
-John Myung [Basse]


Magique. L'évocation même de ce groupe signifie déjà beaucoup de choses pour les mordus de la guitare, de la technicité, de la magie et de la rêverie. L'image parfaite d'un rêve musical.
Des premières notes claires de "Pull me under" jusqu'au refrain tiraillé de de "Another day" la puissance et l'émotion sont au rendez-vous.
Le line-up est exclusif, une équipe (si ce n'est pas le cas en live...) on a à faire à du très très gros dossier.
Un gratteux exceptionnel : John Petrucci. Qui sait manier l'art de la 6 cordes à la perfection avec un jeu parfois excentrique et trop technique, mais bon l'excuse est des moindres vu la mélodie qui découle de certains riffs. Le tout est fait avec une classe maximale.
Un batteur de folie : Mike Portnoy. Qui à mon grand désarroi possède un jeu unique. Terriblement original, un des meilleurs batteurs sur cette terre qui arrive à classer la mélodie avec une simple boîte à rythme (boîte à rythme qui vuat quand même quelques centaines de dollars) mélangeant dans son jeu les diverses influences thrash et voir même funki avec quelques rythmes exotiques ou alors double grosse caisse à fond.
Un bassiste discret : John Myung mais qui sait se faire entendre. Avec un jeu de basse qui dépasse l'effet de guitare rythmique et va même jusqu'à exploiter une tout autre mélodie en donnant des allures graves et des arpèges mélancoliques.
Un claviériste hallucinant : Kevin Moore. Celui là sera viré plus tard mais sa place à l'époque est décisive. Le clavier est exploité avec plus de conviction et de folie que par Jordan Rudess, les ambiances sont géniales et parfois même très enchanteresses mais le fait qu'il surplombe un excellent de guitare est parfois énervant.
un chant divin qui sera, certes, se faire énervant mais aussi mielleux parfois. Le chant est juste mais parfois suraigu, ce qui est assez horripilant. Il n'en est pas le cas en live celui là est cassé injuste, il est vrai aussi que les capacités exploitées sur cd peuvent paraîtres peu conçues pour le live.

"Pull me under" est une véritable bombe de lourdeur. Le riff est agressif et le chant, très rock, convoite les extrémités metal qui ont influencé les gars jusqu'à la production du cd. Refrain menant au supplice et notes de claviers discrètezs mais qui savent compléter le jeu surpuissant de Portnoy. "Pull me under" est en fait le titre qui m'a conduit à Dream Theater. Il n'est en aucun cas représentatif du style de Dream Theater à l'époque, ce titre est le plus heavy de l'album, Petrucci y dévellope un jeu sans concession casseur. Le solo mythique est pourtant le plus simple de l'album mais c'est un charme quasi impénétrable que nous livre ce guitariste.


Les ballades les plus chiantes sont malheureusement au rendez-vous. Très superficielle elles sont sûrement une épine dans le pied de Dream Theater... Pour certains. Je ne suis pas fan ardent des ballades, celles là sont très kitchs mais s'accordent assez bien avec le chant de LaBrie malgré que la sincérité de celles-ci laisse à douter. "Wait for sleep" n'est pourtant pas surjouée avec aucune note de guitare juste un assemblage sucrées de piano enjouées dans la voix enchanteresse de James Labrie. "Another day" joue un peu trop sur l'effet avec un superbe solo très mélodique mais un refrain gaché et un clavier très horripilant.

Plus dur d'accès le génialissime "Take the time" qui emploie une technique qui me frustrait auparavant : "Que vient fiare cet esprit funk dans un groupe de metal progressif ? " mais il faut avouer que ce titre est une perle sans précédent, très intéressant malgré tout peu riche vis-à-vis du reste de l'album mais qui a l'audace de calmer l'oreille de l'auditeur et rejoint parfaitement la lignée de "Surrounded" qui est un titre énigmatique à la fois majeur et mineur, désespéré et jovial le tout est terriblement masqué avec un solo de guitare qui pèche pour sa rapidité et un chant de Labrie très entraînant.

Vient ensuite la pièce maîtresse de l'album "Metropolis Part. I" qui servira d'introduction à un album aussi langoureux et épique que cette chanson. Une refrain qui menaces tous les tubes radiophoniques de pacotilles par sa légèreté et son imagination débordante. Le ton est tragique, infernal comme un désir incohérent. Le sens même est incohérent, il ne faut ni plus moins plus de dix à vingt écouter pour parvenir à dissimuler une once de sens à ce titre. L'intro est ce qui se fait de mieux dans le registre progressif, inquiétant, long et surprenant. Portnoy fait très fort sur ce titre qui à mon avis est le titre le plus technique et le plus complexe de l'album. On en délaisse parfois même la mélodie, mais qu'importe le plan instrumental est sublime et le tout carrémenr infaisable. Aucune faute dans ce solo énigmatique si mystique à la vue d'un débutant.

La seule qui m'est déplue de cet album est "Under a glass moon" je la trouve froid et je n'ai pas vraiment d'avis à exprimer dessus car cela resterait trop subjectif.

"Learning to live" l'apprentissage de la vie que c'est beau ! Au niveau des paroles DT ne se sont jamais foutus de la gueule de personne même si Portnoy reste plutôt en revers sur cet album Petrucci dévellope ses capacités exclusives d'écriture alliant concepts et métaphores.
Myung "lhomme silence" a dévellopé sur ce titre un jeu d'écriture sensationnel que ce soit dans cet apport d'une basse ultra-mélodique ou dans le texte qui recèle des pensées torturées de de l'homme-qui-ne-parle-pas. La partie instrumentale est superbe, des rythmes de batteirie si saisissants, des notes de guitare si parfaites et un clavier si généreux. Petrucci enfonce le clou avec un jeu très mélodique (quel soli) et des accords de foli. Ecoutez-moi dnc ce final avec les choeurs de Labrie et cette symphonie...
Des larmes, je n'en comprends pas le sens...


Note : 18.5/20

Morceaux préférés :
-Pull me under
-Take the time
-Surrounded
-Metropolis Part. I "The miracle and the sleeper"
-Learning to live
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