Extrait du site https://www.france-jeunes.net

De l'autre coté...


Dans l'histoire, je suis la méchante, je suis celle qui rend quelqu'un malheureux... Je suis celle qui dit "c'est fini"... Mais moi aussi, j'ai mal... Je souhaiterai tellement que les choses se passent autrement, j'aimerai tellement ne pas m'avoir posé de questions, mais il a fallu que je m'en pose, car avant c'était moi qui souffrais, et c'était lui qui était heureux...



Il me dit que je ne peux pas le comprendre, que je ne peux plus le comprendre...
Il me dit qu'il souffre, et je m'en excuse...
Mais c'est ainsi, j'ai dû prendre cette décision inévitable. Cela peut sûrement paraître aberrant, mais je l'ai pris pour son bien...
Voila 3 ans que nos 2 vies étaient collées... Et voilà 2 mois que nous sommes séparés...
Je souhaite écrire cet article, pour montrer aux gens de mon coté, ainsi qu'à ceux qui souffrent... Que cette solution, on n'en est pas fier...
J'aimerai qu'une bonne fois pour toute, ils nous comprennent.
Car on a beau leur expliquer encore et encore, pourquoi le cœur a ses raisons que la raison ne comprend pas, et pourquoi il nous a fallu partir...

Je suis partie parce qu'il le fallait, je me devais de le lui dire, c'était trop important, il fallait lui annoncer que mes sentiments étaient partis, il m'était impossible de jouer la comédie. Je n'aime pas les faux-semblants, et c'est pour ça, que je lui ai annoncé la mauvaise nouvelle.
"C'est fini"
Si seulement, il y avait eu une autre voie pour solutionner le problème, je l'aurai emprunté. Mais j'ai mis 6 mois pour accepter l'inacceptable... J'ai mis 6 mois pour enfin m'avouer qu'il n'y avait plus d'espoir... Alors qu'il ne me dit pas que je n'ai rien tenté ou que je ne tente plus rien aujourd'hui... Car j'ai déjà tout tenté, j'ai déjà tout donné... Je n'ai rien fais de mal, j'ai juste voulu y croire jusqu'au bout, mais je souffrais, il ne l'a pas compris, il ne m'a pas aidé, pourtant j'ai tiré des centaines d'alarmes, je sais qu'il les a entendus, mais il n'a pas voulu accepter l'idée.
Pendant 6 mois ma raison et mon cœur se sont battus, l'un me disait de partir, l'autre me disait, il y a encore une chance. Dans mon corps, il y a eu une lutte sans merci, une lutte qui m'a achevé.

Jusqu'au jour, où j'ai décidé que je ne devais plus avoir mal, que je devais avancer, certes ma continuité allait se faire sans lui, mais il le fallait, sinon, j'en serai morte.
Oui, morte, nous vous avons précédé, vous qui croyez mourir en ce moment, vous nous avez laissé mourir, vous nous avez fait endurer nos plus grosses souffrances... Celle de mentir à quelqu'un de cher, celle de se mentir à soi-même.
Vous allez dire, mais pourquoi mentir, parce que l'on vous aimait, parce que l'on préférait souffrir plutôt que de vous voir souffrir.
Ca peut paraître insensé, parce que dans le fond on vous aimera toute notre vie, vous serez dans notre cœur pour toujours, parce que vous nous avez donné l'envie de croire, de vouloir mieux. Alors que vous, plus tard, vous nous oublierez, parce que l'on est ceux qui vous ont fait mal.
Et si vous croyez qu'après ça, on revit... Détrompez vous... C'est sûr à partir de maintenant, on est les mieux lotis, mais la vie n'est pas joyeuse pour autant. Car on a dans la tête, toujours l'idée que l'on vous fait mal...
Alors nous acceptons vos derniers souhaits, tout en sachant que vous aurez mal à nouveau, vous nous demandez de rester amis, alors nous le restons, pour nous, pour vous, c'est dur. Nous, nous souhaitons une amitié normale, vous, vous voulez toujours plus. Vous n'admettez pas que c'est fini. Alors on se comprend encore moins, on s'engueule encore plus, on se détruit encore...
Vous souhaitez que nous nous revoyions, nous acceptons, parce qu'on fait assez mal comme ça, même si on vous prévient que ça risque de ne pas être plaisant, parce que vous allez nous regarder, vouloir nous toucher comme auparavant, mais cela sera impossible, et vous souffrirez à nouveau...

Nous vous laissons faire l'après rupture, vous jurez que c'est pour votre bien, que vous souhaitez rester en contact, et l'on essaie d'y croire avec vous...
Mais au bout d'un moment, on accepte, et on vous annonce la triste vérité, parce que nous avons le recul pour se rendre compte que pour l'instant ce n'est pas possible, car vous ne pouvez pas avancer, vous restez attacher à vos souvenirs, à nous.

Encore une fois, nous vous faisons mal, nous nous faisons mal. Alors cette fois ci, on prend les reines, vous nous avez tant appris, vous êtes tellement important pour nous, 3ans ce n'est pas rien, Aimer c'est pas rien...
Mais pour l'instant, il n'y a pas d'autre choix, alors on vous laisse, on s'efface mutuellement de la vie de l'autre... On se dit au revoir... à jamais, à bientôt, le futur nous le dira...

En attendant, on refait mal...


A toi...

Grégory, Je te dédie ce mot, même si je sais que tu ne le liras jamais. Tu n'aimes pas les gens qui racontent leurs pensées, en tout cas sache, que tu seras en moi à vie. Et que je m'excuse de t'avoir fait mal. Mais qu'un jour, tu te rendras compte que c'était pour ton bien.
J'aimerai toujours nos souvenirs, et toi avec, mais le passé est le passé.
Extrait du site https://www.france-jeunes.net
Tous droits réservés