Un long dimanche de fiancailles

Ce livre parle d'une histoire d'amour interrompue par la guerre, mais ne parle pas que de cette histoire damour, loin de là!! Il parle aussi de la guerre 1914-1918 de plein de choses qu'on ne nous apprend pas a l'école sur cette guerre.

Ce livre raconte aussi la vie de Mathilde qui recherche Manech, son fiancé, parti à la guerre! Mathilde doit passer par toutes sortes d'étapes dangeureuses, étonnantes... en coyant pouvoir retrouver Manech alors que tout le monde lui dit le contraire et tente de la faire changer d'avis sur ces recherches...

Le livre est décomposé en genre de chapitres tout au long des aventures de Mathilde et de la guerre..


Début

Il était une fois cinq soldats qui faisaient la guerre, parce que les choses sont ainsi.
Le premier, jadis aventureux et gai, portait a son cou le matricule 2124 d'un bureau de recrutement de la Seine. Il avait des bottes a ses pieds, prises a un Alleman, et ces bottes s'enfonçaient dans la boue, de tranchée en tranchée, à travers le labyrinthe abandonné de Dieu qui menait aux premières lignes.
L'un suivant l'autre et peinant à chaque pas, ils allaient tous les cinq vers les premières lignes, les bras liés dans le dos. Des hommes avec des fusils les conduisaient, de tranchée en tranchée - floc et floc des bottes dans la boue prises à un Allemand -, vers les grands reflets froids du soir par-delà les premières lignes, par delà le cheval mort et les caisses de munitions perdues, et toutes ces choses ensevelies sous la neige.
Il y avait beaucoup de neige et c'était le premier mois de 1917 et dans les premiers jours...


Pour tous ceux et celles qui sont intérressés par la guerre et tout ce sui l'entoure je conseil ce livre ou le film.

"Aujourd'hui on est le 3 Août. Je vais mettre mon histire dans une enveloppe que mon bavard (avocat), Maitre PAllestro, vous donnera, mais seulement le lendemain de ce qui m'attend, des fois que vous seriez comme lui à vouloir supplier le président Doumergue pour la grâce. Leur grâce , j'en veux pas. Je veux tout partager jusqu'à la fin avec mon Nico. Ils l'ont condamné à mort, ils m'ont condamnée moi ici. Ils l'ont éxécuté, qu'ils m'éxécutent. Au moins, rien ne nous aura jamais séparés depuis qu'on était gosses et qu'on s'est embrassés pour la première fois sous un platane de la Belle de Mai.
Adieu. Me plaignez pas. Adieu"


"Cinq soldats français ici reposent,
Morts leurs souliers aux pieds,
A la poursuite du vent,
Le nom du lieu,
Où se fanent les roses,
Et une date
Il y a longtemps..."


Hossegor, 1989.
Noisy-sur-Ecole, 1991.