Extrait du site https://www.france-jeunes.net

Les larmes du Destin


Je t'aimais de tout mon être et pourtant tu l'as fait, tu as osé. Mais pourquoi ? Nous étions tellement heureux toi et moi jusqu'au jour où tu as décidé que pour toi tout s'arrêtait là.



Je t'aime. La première fois que je t'ai vu j'y ai cru mais toi tu ne pouvais pas y croire parce que tu étais engagé avec une personne depuis 4 ans.
Nous passâmes une soirée ordinaire, rien d'exceptionnel jusqu'au moment où vint notre premier baiser et la cette soirée banale se transforma en une soirée magique.
Mais toi et moi c'était impossible, à la fin de la soirée tu m'a demandé mon numéro et je te l'ai donné sans trop y croire.
Pourtant après 2 semaines d'acharnement nous étions réunis, enfin tous les deux prêts à vivre les meilleurs comme les pires moments ensembles.
Ça c'était pour le conte de fée.


La descente aux enfers

Nous sommes le 08 avril 2005, cela fait 1 mois et demi que nous sommes ensemble et jusque là nous étions heureux.
Il est 8 h 00 du matin et je reçois un texto de toi : "Désolé mon bébé mais j'ai pris des médicaments".
Je n'ai pas voulu y croire, il était impossible pour moi de croire que tu avais pu faire ça après tous ces moments de bonheur. NON.
Puis vint le moment où ton meilleur ami me téléphona pour me dire que tu étais aux urgences : tu avais fait une tentative de
suicide. Tu l'avais fait, tu avais voulu mettre un terme à cette souffrance que tu cachais si bien depuis si longtemps, et personne n'avait vu.
Je prends alors ma voiture et file aux urgences avec celle que je considère comme ma sœur parce que j'ai besoin d'elle.
Je franchis la porte et aperçois deux personnes qui te sont proches. Je m'installe donc à leurs côtés et attend qu'on vienne me donner de tes nouvelles. J'ai envie de pleurer, de crier, de disparaître, de te rejoindre mais je ne peux pas je suis bloquée.
Puis vers 11 h 00 quelqu'un vient me voir pour me dire que tu es réveillé : ils t'ont sauvé.
Á ces mots je m'effondre de joie mais aussi de colère envers toi : "tu n'avais pas le droit de m'infliger une telle souffrance".
Je suis alors entrée dans ta chambre et la première chose que tu as faite a été de me prendre dans tes bras et de me dire "je t'aime, je suis vraiment désolé".


Aujourd'hui tout est redevenu comme avant à la différence que maintenant tu me parles quand ça ne va pas. Je prend soin de toi et te guide vers une vie sans peurs ni souffrances. Même si c'est dur parfois je t'aiderai jusqu'au bout et serai toujours là quand tu auras besoin de moi.
Maintenant c'est fini, il ne te fera plus jamais de mal, oublis le et sois heureux.
Extrait du site https://www.france-jeunes.net
Tous droits réservés