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Avis de recherche


"Oui" les trois lettres que l'individu qui s'était approprié le pseudonyme "Erwan phillip" avait affiché sur mon écran raisonné comme une chose inconnue...



"Oui" les trois lettres que l'individu qui s'était approprié le pseudonyme "Erwan phillip" avait affiché sur mon écran raisonnaient comme une chose inconnue ou une impossible selon la situation qui par définition était désespérément impossible. Je ne savais pas ce qui se cachait derrière la question qui avait engendré ce définitif oui, celle-là même que j'avais personnellement composée. Je la savais pas pourquoi j'attendais un oui depuis si longtemps, ce oui singulièrement conditionné me permettre d'espérer éternellement. La question était uniquement "connais tu la NFYA ?". Car c'était une société que j'avais créée dans mon esprit, afin d'apprécier la diversité de la vie en faisant évoluer mon entreprise d'un imaginaire scolastique, n'ayant parlé de ce projet à personne. En effet trois lettres avaient suffi à me faire perdre la confiance qui me poussait à passer ma journée devant mon ordinateur, payé pour être modérateur de forum de discussions, filmé jour et nuit par une webcam plus fatiguée que moi-même. Pour présenter à des milliers de personnes en même temps la même requête. Si vaine avaient été mes recherches le moment venu je n'était plus en mesure de répondre à une réponse positive. Je crois que pendant la seconde qui a suivi la lecture du courrier e-mail, j'ai eu envie de pleurer. Et aussi incroyable que cela puisse paraître, mon l'ordinateur choisi cet instant pour manifester sa des moins attendues reflexion. En une fenêtre à choix multiple de quelques lignes, elle me disait"tu a trouvé toi". Enfin, voici comment la machine avait choisi d'interpreter une réponse bien ambigue. Apres, avec le recul je me dit que sans doute je pourrais immaginer que c'est elle qui avait comandité tout le le nombre de fois ou j'avais répeté la question, que c'est elle qui avait sans doute cru m'aider en m'entrainant spirituellement dans une spirale a semi-volonté. Je me dis alors qu'Erwan phillip n'était pas le pseudo revé pour quelqu'un qui habite hong-kong. Je me suis trouvé. J'ai trouvé une personne capable de comprendre mes essais et qui par le même enchainement de reflexions est arrivé aux memes conclusions que moi. Il a le même état d'esprit que moi. Mon ordi a buggé, j'ai planté mon poing dans l'écran. Et le verre me cisailla la peau pourtant protegée par des doigts surentrainés, si profondément que la douleur me réveilla. J'eu la présence d'esprit de noter le pseudo sur le papier qui se trouvait a coté de mon lit. J'eu peur que ce soit vrai.


Ils ont abrutis des chevaux par troupeaux, ensevelis les murailles qui formaient le périmètre de la frontière, préservés la mort d'une vie éternelle, reconnu l'homme qui a rebouché le stylo au moment ou le silence l'assourdissait. Mais ils ont, eux, ils ont trouvés ce pourquoi ils étaient nés. S'occupent la journée d'une vie active partiellement débroussaillée par un cachet mensuel. Brisé le long miroir d'abjection routinier et retourné l'alphabétisation des primates prognathes. S'enfoncent dans le tertiaire lorsque d'autres pensent avec la plus grande nostalgie a leurs années primaires. S'essoufflent sur les vitres pour pouvoir terminer le dessin sculpté dans une crasse auto-produite. Réduit en poussière le ridicule. Car ils ont allumés le feu de l'espoir.
Eux, qui ont une chambre au troisième étage de la rue tourne biquette. Troisième feu a gauche après le rond point d'Erwan Philip. Numéro 21. En face de l'épicerie. Ils ont déclaré la flamme vacillant d'humanité de la société. Lui, lanceur de CD vierges. Lui, sauteur de crêpes savoyardes. Elle, chauffeuse de paupière. Et lui, animateur radio pour fourmis. Ils ont aimé la vie. Comme quoi, surtout en vie, chaque jour, parce qu'en vie, tout les jours, on peut. Pouvoir alimenter le doux vorace qui attend sa nourriture. Le bonheur pur. Tranché, haché, mixé, en sauce blanche, rouge, ou bien jaune, en gratin, en soupe, en salade, en tarte, a la française, a l'armoricaine, sucré, salé, précuit.
Et tendre une gamelle de ce met a l'inconnu, de préférence, le vent du matin ou du soir d'été permet de le faire. Tout cela, ils ne l'ont pas fait consciemment. Ils ont appris a la vie a être plus gentille, ils ont appris aux hommes a être reconnaissant a quiconque, pour leur avoir fait goûter au bonheur qu'ils ont servi. Ne serait-ce qu'une seconde.
Ils ont dit je t'aime a la mort, ils se fichent de mourir, ils sont les seuls pour qui la vie a servit l'évolution de l'humanité vers un chemin qui ne soit pas celui de la guerre ou de la haine. Mais celui du beau et du bien. Ils ont invoqué des dieux qu'ils se sont inventés en les comparants moqueusement a des poupées de chiffon, leur donnant ainsi plus de valeur qu'en leur qualité céleste. Je t'aime. Ils l'ont dit. Ils ont touché la mort. Ils ne sont plus. Mais sachez qu'il reste une trace. Il ne reste plus de cette trace q'une chose. Une chose qui est semblable a un insubmersible en pleine tempête. Elle évite, elle élude, la chose, elle touche les mains des joyeux compagnons qui ont un jour été triste devant un cercueil qui s'enfuit sous la terre. Alors que le défunt ne le voulait pas, ils ont pleuré. Ils ont versé les larmes d'amour. Comme pour Trevor, ils sont accompagnés d'une foule grandissante. En voilà un joli tableau. Un troupeau de ceux qui sont reconnaissant a ceux dont le dernier vient de mourir de leur avoir appris la joie. Ils pleurent sans le savoir sur la tombe du derniers de ceux qui ont créé la NFYA.

Je rêve. Dans ce rêve, je cours, je chante a tue-tête pour chasser la folie qui s'empare de moi. Je nie. Ce n'est pas possible. On m'accuse. On m'accuse d'avoir pleuré. Je tends les bras. Ont me les menottes. Je me réveille.

Dans les années qui suivirent, la NFYA fut dissoute par les autorités. On estimait que cela devait rester secret. Alors personne ne sut. Personne n'eu l'irrésistible envie de s'enfuir. Semblables a des Pandore. Des milliers de Pandore dormant dans de lits soyeux et blancs, insouciance même que la vie pardonne en mourrant.
Rien ne se paie. L'argent ne me plait pas. Je ne rentrerais pas dans ce petit jeu. Je suis au courant.
"Signez Ender, puis faites parvenir cette missive a Yorwan dans les plus bref délais.
-Vous êtes le Xénocide.
-Rien ne m'intéresse. Je ne veux pas endosser une peau qui ne m'appartient pas. C'est juste a l'occasion d'une Lettre. Ce personnage appartient a Orson Scott Card. Je le remercie de m'avoir autorisé cet empreint.
-Je ne crois pas qu'il l'ait fait."
Marc Faysse
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