Extrait du site https://www.france-jeunes.net

Un nouveau départ


Comment faire quand rien ne va plus ? Lily n'a trouvé qu'une solution, fuire, fuire et ne plus revenir, au risque de perdre des amis. Mais lorsqu'on a un coeur déchiré et un esprit embrouillé, que faire d'autre ?Ceci est le début d'une éventuelle nouvelle, j'attends toutes critiques.



"- Vous allez tellement me manquer, promettez-moi que vous viendrez me voir !
Personne ne me répondit, comment pouvait-il promettre une telle chose, alors qu'aucun d'eux ne savait vraiment où les mènerait la vie.
Je serrai Alice dans mes bras :
- A la prochaine fois, Lily !
Ensuite vint le tour de Antoine :
- Je t'aime Lily, je ne t'oublierai jamais !
Fred fut beaucoup moins sentimental :
- Pense à moi quand tu entameras ta deuxième bouteille de vodka !
Il me fit sourire, un sourire de regret.
- Je penserai tous les jours à toi, me confia Rose. "
Toutes ces paroles n'étaient que des paroles de réconfort, car ils savaient, tout comme moi, que nous ne nous reverrions jamais, qu'ils continueraient à vivre, peut-être tous les quatre, peut-être séparés, mais ce qu'il y avait de sur, c'est que dans un mois je ne serais plus qu'un souvenir.


Je pris ma valise, ouvris la porte et descendis l'escalier qui menait au hall de l'immeuble. Je poussai la lourde porte qui menait dans la rue, me retournai, et regardai, probablement pour la dernière fois, cet immeuble, où rire et larmes s'étaient mêlés durant une année, une très longue année, puis je repartis, les larmes aux yeux.







En passant devant le café où je travaillais il y a encore une semaine, les larmes jaillirent de mes yeux et coulèrent lentement sur mes joues. Je m'arrêtai, et de la même façon que j'avais regardé trois minutes plus tôt mon ancien immeuble, je regardai ce petit café plein de charme. J'aperçut grâce aux grandes baies vitrées qui s'étendait d'une extrémité à l'autre du café, une femme avec un bébé, elle semblait surmenée, elle essayait en vain d'habiller son fils, tout en parlant dans son téléphone d'un air furieux. Elle me rappelait Nadège quand elle était venue me voir avec Tom. Un peu plus loin, accoudé au bar, je vis un homme qui parlait avec Célia qui se tourna vers la fenêtre, comme elle le faisait toujours lorsqu'un client commençait à l'ennuyer, et me fit un petit signe. Elle vit ensuite ma valise, et d'un air d'incompréhension, sortit à grandes enjambées à l'extérieur du café.
"- Lily ! Que fais-tu avec cette valise ?
- Je pars, répondis-je en m'écroulant dans ces bras.
- Mon dieu ! Lily arrête de pleurer, où vas-tu ? "
En guise de réponse je lui donnai un baiser sur la joue, et m'en allai. Avec tout ce qu'elle avait traversé dans sa vie, je savais qu'elle me comprenait, je savais également qu'elle m'enviait cette force de pouvoir tout quitter, mais à mes yeux ce n'était rien d'autre que de la lâcheté.


Je continuai mon chemin jusqu'à la gare, arrivée devant le 5, rue Napoléon, je m'arrêtai, attendis qu'un habitant de l'immeuble entre, puis, entrai derrière lui, face aux boites aux lettres mes jambes tremblèrent, ma main pris la petite enveloppe dans la poche arrière de mon jean, puis dans un élan de courage et de bon sens, je la glissai dans la boite aux lettres située tout en haut, à gauche.


En arrivant à la gare, le rythme de mon cœur s'accéléra, je compostai mon billet, puis sortis sur le quai, pour attendre mon train.
Je sortis mon téléphone portable de mon sac à main, à mes yeux, c'était le moment idéal pour pardonner à ma mère, car, ce jour-là, sur le quai, je m'apprêtais à tourner une nouvelle page de ma vie.
"Bip. Vous êtes bien chez France, je ne suis pas là pour le moment, laissez moi vos cordonnée et je vous rappellerai. "
Apparemment le destin n'était pas de mon avis, je raccrochai.
J'aperçus le train qui arrivait au loin, soudain, tout se bouscula dans ma tête, une partie de moi avait envie de rester et de partir rejoindre Paul, une autre avait envie de s'évader, de monter le plus vite possible dans le train et de tout quitter, cette dernière l'emporta, je saisis ma valise, et montai dans le train.

"- Excusez-moi, mademoiselle, on ne sait pas déjà vu quelquepart ? "
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