Extrait du site https://www.france-jeunes.net

Crash à la Martinique, un peuple meurtri


La Martinique, vit aujourd'hui l'un de ses plus douloureux instant. Avec 152 victimes le pays tente de se relever abassourdi...



C'est l'une des pires catastrophe aérienne française qui vient de frapper de plein fouet la Martinique. Peuplé d'un peu moins de 400 000 habitants l'ile a perdu ce 16 Aout 2005,152 de ses enfants dans un crash aérien qui n'a laissé aucun survivant.





Parti passer une semaine de vacances au Panama, ses martiniquais, ignoraient qu'il ne reverrais jamais leurs familles, ni la Martinique.
Organisé par des comités d'entreprises et associations ce voyage regroupait bon nombre de cadres de différentes entreprises telles que la Sécurité sociale, le Conseil général, les mairies... Parti de Panama City aux environs de 23heures l'appareil de la West Carribéan, a enchainé une série d'incidents qui ont conduit aux environ de 3h20 au crash de l'avion au dessus du Vénézuela. Dès l'annonce de la nouvelle une véritable onde de choc s'est diffusée dans toute l'ile, laissant une population meurtrie. Il s'agit en effet de la seconde catastrophe majeure enregistrée en Martinique en 100 ans. En effet après l'éruption de la Montagne Pélée en 1902, qui avait fait 30 000 morts, cet accident apparait comme la plus grande catastrophe des 50 dernières années. Jamais un évènement aussi tragique qu'il soit n'avait réussi a émouvoir autant les martiniquais. C'est une ancienne aérogare trop petite qui a acceuilli les familles ce matin dès les premières heures du jours, alors que le doute était encore permis et que nombreux étaient ceux qui croyait leur proche en vie. Illusion de courte durée, dès 11 heures ce matin, c'est avec des cri, larmes et malaise, qu'a été acceuilli la proclamation officielle des victimes et l'annonce, qu'il n'y avait aucun survivant. La Martinique continue donc a pleurer ses morts et se prépare a les identifier et mettre en place un journée de deuil nationale nécessaire au receuillement et la communion. Le stade de Dillon est d'ailleurs déjà pressenti pour faire office de chapelle ardente, et les drapeaux resteront en berne, tant que le traumatisme sera palpable au sein de la population.
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