Extrait du site https://www.france-jeunes.net

L'Abstrait Comique (1)


Humour décalé axé sur une histoire de jeux de mots (im) prévisibles - Attention ! - Cet article est vivement déconseillé aux personnes plutôt exigeantes en terme d'humour poussé et réellement sensé - L'auteur niera toute responsabilité vis-à-vis d'une éventuelle frustration née de la lecture de tout ceci.



Bonjour à tous ceux ayant pris le risque de se risquer, à vos risques et périls, sur cette page remplie de risques (c'est bon, j'arrête...), de choses pas très, enfin, je veux dire, pas du tout, adaptées à un esprit critique développé. Par là vous devez comprendre que l'histoire qui suit n'a aucun but précis, si ce n'est... Rien du tout, j'ai beau chercher, et elle ne prétend qu'à faire sourire par une utilisation de jeux de mots (plus ou) moins bien que d'autres. Vous êtes prévenus, et sachez que moi-même en cet instant précis je ne sais où tout ça va nous mener. Tout commence un beau jour de printemps...


... En fait, on n'en sait rien, ça se passe dans un endroit où il fait toujours très, très (, très ?) beau, un pays appellé le Choni. Ainsi les saisons sont toutes confondues en une seule que l'on appelle le Th'é t'hé (attention à l'orthographe, ne pas confondre th'é et t'hé). L'année ? Aucune importance, faisons comme si le temps ne passait pas.

Il y avait en ce lieu peuplé de Chons un village comme les autres, avec ses habitudes, ses coutumes, ses traditions. C'était le village des D'heu. Le chef était connu pour ses exentricités, l'une d'elle étant qu'il ne se balladait pas. Car il faut savoir que les D'heu passaient leur journées à se promener partout, discuter avec d'autres, profiter de la beauté de la nature. Le Chef, lui, restait cloîtré chez Lu-Hi. Lu-Hi était le sorcier du village : l'une de leur traditions était en effet que le sorcier de ce village s'appellait toujours Lu-Hi. A noter que le problème de cette coutume était que lorsqu'un méfait était commis, tout le monde rejetait la faute sur les autres lors de la Grande Réunion, et scandaient à tue tête "C'est lui, c'est lui ! " en montrant quelqu'un du doigt. Mais bien entendu, tout le monde comprenait que c'était Lu-Hi le responsable, et le sorcier était banni. Ainsi un nouveau sorcier était ReNommé à chaque infraction au Code Du D'heu, et personne n'osait suggérer de remanier les coutumes ancestrales du clan. Le Code Du D'heu est une notion toute particulière : c'est à la fois le recueil de lois du vilage, et aussi le quota de bonnes actions que doit remplir chaque habitant.


Mais interressons-nous plutôt à un individu bien spécial qui arpentait les chemins du village en ne faisant que se plaindre. Il s'appelait O'Tan-han, et passait son temps à râler à propos de tout et n'importe quoi, disant à qui voulait (ou ne voulait pas) l'entendre qu'il en avait "marre d'être en Th'é t'hé", ou autre remarque du même style. Rien, ni corps ni Chon ne parvenait à lui faire découvrir la beauté de la vie et ses merveilleux aspects. Un jour, un habitant plus rusé que les autres dit à O'Tan-han, pour le faire partir du village (car un habitant ne peut être banni que s'il a commis un crime, et O'Tan-han s'obsinait à ne pas en commettre), qu'il existait quelque part en ce monde une nation qui avait de grandes connaissances dans tous les domaines, un peuple très avancé technologiquement. Pour attiser la flame qu'il voyait naître dans les yeux de O'Tan-han, le futé villageois lui fit part d'un de leur secret : ils avaient conçu, par on ne sait quel procédé magique, une grande boîte rectangulaire ("non, parallélépipédique, sinon ça ne veut rien dire ! " s'empressa de corriger O'Tan-han, soumis à une soif de culture n'ayant d'égale que sa culture elle-même : incroyable) qui pouvait voguer sur le Bleu (l'eau, pour les Chons) et pouvant contenir de nombreuses personnes qui gesticulaient dans tous les sens, affublées de tenues plus loufoques les unes que les autres. Il lui confia que ce savant peuple disaient qu'ils "faisaient la fête" dans le "car naval". Nulle autre confidence n'eut pu autant enflammer l'âme de notre compagnon, pour qui ce mystère dépassait l'entendement. Il proposa alors à celui qui lui avait révélé tous ces secrets de l'accompagner dans cette quête de révolution. "Peux pas, j'ai pas fini mon CDD ! ", lui répondit-on. Ainsi il passa un long moment enfermé chez lui, à réfléchir, ne sortant que pour râler contre un papillon qui volait de travers, ou contre un caillou qui ne devait pas se trouver là, au plus grand bonheur de tous qui n'avaient plus à subir ses perpétuelles sautes d'humeur.

Un jour vint où il disparut. Aucune nouvelle. Sa porte était fermée à clé (enfin, celle de sa maison, hein). Alors que tout le monde était rassemblé devant sa cahutte, à la fois supris et rejouis, un villageois arriva en courant, essoufflé. "O'Tan-han emporte le van ! ". Il avait emporté dans sa course au savoir le van du village, leur seul moyen de transport. Le chef, voyant que tous manifestaient leur embarras, déclara solennellement (car une autre de ses exentricités était de toujours s'exprimer solennellement, "Mon âme reste envahie par d'étranges soupçons, idées venues d'une autre époque, pensées fugaces me suggérant de me resservir de ces succulentes pâtes dont toi seule, chère Eloire, connaît le moyen de préparation. Le puis-je, sans vouloir vous offusquer d'aucune manière ? ") [il déclara solennellement, donc, puisqu'avec ces parenthèses je coupe le fil du récit] "Quel coeur ne sentirait pas désolé de voir que le respect de tout être n'est aucunement présent dans le coeur de ce très cher O'Tan-han ? Qui pourrait prétendre à une vie meilleure suite un tel acte ? Mais plus rien ne m'étonne plus dans ce vil âge qu'est le nôtre, désormais. L'honneur nous imposerait de traquer notre compagnon, pour ensuite le bannir de notre clan ; cependant le bon sens me suggère de le laisser aller, puisse-t-il trouver meilleure voie pour sa rédemption ailleurs qu'en notre paisible demeure. C'est dit. ". Tout le monde acclama ses propos on ne peut plus emplis d'un talent certain pour s'exprimer, là où beaucoup auraient simplement dit "N'importe quoi ceTan, il respectera donc jamais rien ? Mais bon, on y est habitué, malheureusement. Même si on devrait le poursuivre, je pense qu'on devrait le laisser partir, on est bien mieux sans lui. Non pas toi, Lu-Hi, O'tan-han ! ". Ainsi le village des D'heu continua sa paisible vie sans problème, changeant quelquefois de sorcier.

O'Tan-han, quant à lui, était parti à la recherche de ce peuple fabuleux dont on lui avait fait l'éloge, embarqué dans ce van quelque peu désuet, mais pratique.


Voilà, c'en est fini pour cette première partie. La trame est à peu près fixée, même si j'avais totalement rien prévu de ce qui est arrivé, et même si je n'ai encore rien prévu pour la suite. Et puis toujours faut-il que ça plaise, hein !
Voilop, bonne lecture (enfin, je dis ça, mais vous commencez pas par la conclusion d'un récit, si ?)
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