Extrait du site https://www.france-jeunes.net

Un ptit frère... Comme c'est meûgnon !


Les copines sont unanimes... Vous, moins. Pourquoi votre pere, la cinquantaine super tassée, a-t-il éprouvé le besoin de se reproduire une enieme fois ?



Alalala, c'est beau l'amour ! Meme passé 56 ans, quand le temps commence vraiment ses ravages (doux euphémisme pour designer la lente mais inexorable decripitude), votre pere, tout ridé et dont le dernier cheveux est tombé il y a plusieurs décennies, a réussi a trouver une femme... Une femme jeune de surcroit et, hélas !, encore capable de mettre au monde de merveilleux enfants geignards, édentés et tout frippés...
Quand on m'a annoncé la nouvelle, je n'y est pas cru... C'etait pas possible, mon pere, non content d'avoir deja aidé a la surpopulation terrienne en contribuant a la naissance de 3 rejetons continuait son oeuvre destructrice avec un projet de formation d'un quatrieme petit lui meme... Consciente du role prépondérant que je pouvais jouer pour éviter à la société l'arrivée d'une enieme petite chose dépendante, baveuse, visqueuse et puante, j'ai envisagé toutes les possibilités pour supprimer la "chose" hurlante qui commencait a gesticuler dans sa bulle de placenta...


Opération destruction

Tout d'abord, j'ai présenté a mon pere tous les interets qu'il trouverait a abandonner son futur fils (économies et possibilité d'abandonner la mere du même coup ce qui lui permettrait de retrouver une encore plus jeune femme garce a l'argent economisé)... Même s'il était trop tard pour l'avortement, l'erreur était encore réparable... Une famille courageuse serait peut etre interressée (je n'ai pas pu cacher mes doutes a ce sujet)... Mais, a défaut d'obtenir l'éradiquation définitive de l'avorton, je n'ai réussi qu'a gagner le discrédit famillial...
Alors, quand le "truc" est né, je n'avais plus qu'une solution, effectuer moi même le sal boulot... A tous ceux qui me jugent inhumaine, je proposerai l'experience des longues nuits passées a entendre hurler le petit (et des douloureux matins ou il fallut se lever pour aller au lycée, les soeurs sinistrées par l'arrivée d'un frere ne bénéficiant hélas pas de congé maladie-psychique), des longues heures a respirer des inalations probablement toxiques, sans compter celles ou il a fallut apprendre a realiser cette prouesse technique qui consiste a defaire une couche sans s'enduir les doigt des defections de la chose).
J'ai d'abord pensé a l'etouffer dans ses propres couches (vu l'odeur qui en emanait, il serait mort sur le coup) mais un bébé le visage recouvert de ses propres excrément n'evoque pas forcément la mort naturelle ou le suicide...
Alors j'ai resolu de le noyer dans les toilettes... Ben oui, ça arrive a tous les bébés lors de leur exploration de la maison de tomber dans la cuvette... Le truc, c'est que ce petit idiot n'a pas du tout compris que l'heure était dramatique et il s'est mis a crier de joie (que ce soit de récrimination ou de bonheur, il passe son temps a hurler... Envie d'aller a la Star Ac, peut etre ?) ce qui a alerté sa mere cherie (la seule personne a qui il fait le privilege de ne pas vomir dessus)...

Voila pourquoi la rédaction de cette article s'est achevé a l'Hopital Psychiatrique des Hurlements... Finalement, j'étais pas si mal chez moi...
Extrait du site https://www.france-jeunes.net
Tous droits réservés