Extrait du site https://www.france-jeunes.net

Salut à toi Destin que je ne contrôlerai jamais


Salut à toi Destin que je ne contrôlerai jamais, je puiserai ma puissance en me disant tous les jours que tu ne signifies rien. Je te montrerai que je contrôle ma vie, je ne serai plus soumis aux aléas du temps, aux intempérie de mon cœur, ou encore a l'insignifiante défaite de mon âme.



Salut à toi Destin que je ne contrôlerai jamais, je puiserai ma puissance en me disant tous les jours que tu ne signifies rien. Je te montrerai que je contrôle ma vie, je ne serai plus soumis aux aléas du temps, aux intempérie de mon cœur, ou encore a l'insignifiante défaite de mon âme.

Quand la Terre tremblera, je volerai au dessus des nuages pour mieux te dominer Destin. Je foncerai tête baisser dans les méandres de la roche en fusion pour faire exploser l'emprise que tu as sur moi.

Les Dieux eux même s'agenouillerons à mes pieds, ils verront que vouloir contrôler l'incontrôlable est pire que la mort. Je leur cracherai dessus, je détruirai les croyances des Hommes en un claquement de doigt, j'idolâtrerai pour eux l'Esprit et la volonté de contrôler la vie.

Ne te méprends pas Destin, je suis humain, aussi bien maléfique que pacifique, à la recherche de la contemplation de ce que je suis et de ce que je serai dans le temps. Tout ce que tu m'infligeras ne me touchera pas. Je m'efforcerai de me dire qu'une telle force ne peut pas dominer l'Homme. Tu n'es qu'une invention de l'esprit afin d'expliquer l'inexplicable. Mais pour moi tu n'existes pas, je dirige ma vie d'une main de fer et seule mes actes peuvent avoir des conséquences néfastes sur ma vie. Toi, Destin, insupportable parasite logé dans nos pensés, tu nous gâches l'existence.

"C'est la vie !" C'est ceux que certains diront pour justifier un phénomène qu'il ne contrôle pas. Insulte ton orgueil, illumine ta conscience, implore ton corps de te faire souffrir. Taillade toi les veines, au moins tu seras pourquoi tu est mort, plus personne ne pourra dire que la vie n'a pas voulu de toi quand tu t'écrasera contre un arbre au volant de ta voiture.

Au beau milieu d'un champs couvert de neige, je crie, le sol tremble, la neige ne tombe plus. J'écarte les bras vers le ciel et j'ordonne au monde de se détruire, un éclair s'acharne sur moi, je m'effondre sur le sol. Destin, aussi fort que tu veux paraître, je lèverai toujours mon majeur en l'air pour t'accueillir, tu n'existes pas, je suis le seul maître de ma vie.
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