Extrait du site https://www.france-jeunes.net

Amour (im)possible


Pourquoi est-ce que j'ai cru qu'on pourrait un jour être ensemble ? Pourquoi ai-je cru en un amour qui n'existera sûrement jamais ? Pourquoi ne m'as-tu pas tout de suite dit que je ne suis rien à tes yeux ?



J'avais cru qu'on pourrait au minimum se voir pour en parler, mais même cela, tu n'en veux pas. Tu me dis que tu ne peux pas ce jour là. Dois-je y croire ou non ? Tu me dis aussi que je ne dois pas croire que tu m'évites. Désolé, mais pour moi, c'est ce que tu fais depuis un très long bout de temps. En fait, depuis la dernière fois que l'o s'est vu. Je ne peux même plus dire à quand cela date, quel jour ou quel mois s'étaient.
Tout ce dont je me souviens, c'est un soir de match et une nuit en boîte. Cette nuit, je m'en souviendrais pendant longtemps. Toute la nuit dans tes bras, autour de moi. Ce soir là aussi j'y avais cru, mais tu m'avais dit qu'il était trop tôt. Je te comprenais. Cela faisait au maximum deux semaines qu'on se connaissait.
La semaine d'après, c'était match. Je m'étais dit que je t'en parlerais mais je n'y suis tout de même pas arrivé. A chaque fois que je me voyais dans tes yeux, j'avais de plus en plus de mal à sortir mes mots. Normal, puisque je ravalais mes larmes ! Si tu savais le nombre de mouchoirs que j'ai utilisé lorsque je suis allée aux toilettes ! Mais aussi par après, lorsque je suis arrivée chez moi après que tu m'ais raccompagné. Heureusement que mes parents n'étaient pas là et que mon frère dormait à poings fermés ! Ils n'ont pas pu entendre mes pleurs de douleurs, de souffrance, d'amour que je n'ai pas réussi à te dire.
Pendant longtemps je ne t'ai pas donné de mes nouvelles. Il faut dire que toi non plus ! Pour ma part, la douleur m'en empêchait. Pour ta part, je n'en sais rien du tout ! Maintenant que je peux à nouveau avoir de tes nouvelles, tu fais comme si tu n'étais pas là. Les seuls moments où tu "es là", il y a des blancs dans notre conversation. Des blancs aussi grands que les crevasses les plus profondes des glaciers !
Depuis quelques temps, tu es au courant de l'amour que j'ai envers toi. Et tu es toujours aussi fermé qu'une huître protégeant sa perle ! Le seul moment où j'ai réussi à savoir ce que tu pensais de tout ce que je t'ai dit, c'était ce soir. C'est aussi le moment où tu m'as fait le plus mal, où tu m'as sûrement brisé le plus mon cœur. Mal par tes mots qui ne me disaient pas la vérité. Brisé par le fait que tu ne veuilles pas me voir.


Je ne voulais pas te faire souffrir.
C'est toi qui me fais souffrir.
Je ne voulais pas jouer avec ton cœur.
C'est toi qui as brisé le mien.
Je voulais juste ton sourire.
Mais tu m'as donné les larmes.
Je voulais juste ton bonheur.
Mais tu m'as donné de la douleur.


Il y a également autre chose dont je me souviens. Peut-être que tu t'en souviens aussi, mais j'en doute fort. C'était lors de la soirée en boîte. Tu avais dis une phrase à un de tes amis. Tu as sûrement cru que je ne l'avais pas entendu, mais aujourd'hui encore, je pourrais te la redire pratiquement mot pour mot.
C'est également cela que je ne comprends pas. Cette incohérence entre cette phrase et tout ce qui a suivi. Peut-être m'as-tu trouvé trop entreprenante ce soir là ? Je ne l'aurais sûrement pas été si je n'aurais pas entendu cette phrase. Ou aussi si je n'aurais pas vu les yeux de tes amis qui étaient au courant de tes "projets". Il aurait peut-être mieux fallu que je fasse comme les trois singes ce soir là : sourde, aveugle et muette !

Pourquoi est-ce que j'y crois encore, malgré toutes ces larmes versées ? Pourquoi est ce que je crois qu'il n'y a pas que de la timidité la-dessous ? Pourquoi est ce que je t'aime toujours autant ?
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