Extrait du site https://www.france-jeunes.net

Patrick Süskind : Le Parfum


Le Parfum de Süskind... Un chef-d'oeuvre pour certains, une daube pour d'autres. Les plus vieux adorent, les jeunes crient à l'ennui. Et moi, pour ne pas hurler, j'écris... Critique d'une non professionnelle mais critique quand même !



Né au XIIIème siècle, Jean-Baptiste Grenouille n'a reçu aucune éducation, aucun amour durant son enfance. Il est donc devenu insensible, inhumain.

Toutefois, il est doté d'un odorat hors du commun qui sera utilisé par un grand parfumeur parisien.

Après un apprentissage intense en parfumerie, en bon collectionneur "d'âmes olfactives", Grenouille part en quête du parfum parfait, celui qui fera de lui le maître absolu des hommes.

S'en prenant d'abord aux matières inertes puis aux êtres humains, Grenouille usera de toutes les richesses de l'odorat pour arriver à ses fins.


Critique

J'ai entendu dire que ce livre devait être pris au second degré. Je me dois d'avouer que même en utilisant mon trente sixième degré, je ne suis parvenue qu'à lire des mots, les uns à la suite des autres et des descriptions olfactives à n'en plus finir.

Parlons-en, justement, de ces descriptions olfactives : originales au début mais très vite lassantes. N'est-il pas triste de résumer des personnages à leurs odeurs ?

De plus, les réactions pathologiques de Grenouille (le personnage principal) sont parfois trop poussées à l'extrême. En effet, je conçois parfaitement que la quête consistant à ce faire accepter des autres touche de nombreuses personnes ; mais à ce point là, la crédibilité de l'histoire est en péril !

D'autre part, le manque d'intrigue plonge le lecteur dans les abîmes de l'ennui.

Néanmoins, j'espère que l'adaptation cinématographique du Parfum par Tom Tykwer, célèbre notamment pour "Cours, Lola, cours" (1998), ne sera pas aussi dépourvu de schéma actanciel.

Cependant, j'essaierai de ne pas me formaliser sur le style de Patrick Süskind. Après tout, tout le monde fait des erreurs !

Bref, ce roman ne m'a pas atteinte, aucune image, aucune émotion (mis à part l'ennui) ne m'a submergée.
Toutefois, je doute d'avoir saisi le message profond de l'histoire car les plus grands critiques littéraires crient au génie et moi, ... à la monotonie !
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