Extrait du site https://www.france-jeunes.net

Entre les deux mon coeur balance...


Hier soir, prise d'une inspiration soudaine, je me suis mise à écrire... Je voulais votre avis sur le début de ma petite histoire... Mi imaginée... Mi véridique



Déjà trois mois que Maxence et moi sommes ensemble, le temps passe si vite !
Je me souviens de notre première rencontre comme si c'était hier. Nous parlions déjà depuis quelque temps sur MSN mais nous ne voulions nous rencontrer trop vite. Nous préférions attendre. C'est alors que le hasard en décida autrement. Un beau jour, alors que je me dirigeai vers le centre-ville, je le vis sortir de son école. Je savais très bien qu'à cette heure là, il y avait un risque de l'appercevoir. Peut être est-ce justement la raison pour laquelle je suis passée par là et non par le tunnel ? Au fond de moi, peut-être avais-je envie de le voir ?
Peu importe, je l'ai reconnu tout de suite, il n'était pas très différent des photos qu'il m'avait envoyées. Maxence est, ce que nous pourrions appeler un "beau goss" : il est de taille moyenne, bien qu'il soit très mince, il paraît musclé, il est noir de cheveux avec des yeux bleus intenses. J'ai juste été un peu surprise par sa taille, il ne m'avait pas prévenue qu'il était si... Moyen ! Il me dépasse à peine mais c'est vrai que nous n'avions pas encore abordé cette question. Et puis, d'après le proverbe : "Tous ce qui est petit est mignon".

Alors qu'il s'éloignait en direction de la gare, j'ai crié son nom. Il se retourna, quelle ne fut pas sa surprise en m'apercevant ! Lui aussi me reconnu tout de suite. Je me suis approchée de lui et j'ai engagé la conversation. Il était très timide au début mais le courant passa si bien qu'il m'invita à boire un verre, ce que j'acceptai sur le champ. Nous avons continué de parler un peu de tout et de rien. Alors que nous étions entrain de rigoler et qu'il se détendait peu à peu il me dit : "J'ai bu tes paroles mais j'aimerais goutter à tes lèvres".
Je devins aussi rouge que le gilait que je portai ce jour là.

Il s'est alors penché sur moi et posa délicatement un doux baiser sur mes lèvres.
A mon tour je me suis avancée vers lui afin de lui rendre ce baiser.
Nous fûmes dérangé par la sonnerie de mon GSM. Il était déjà presque 21h00. Nous n'avions pas vu le temps passer et ma mère s'inquiétait, cela ne m'était encore jamais arrivé d'aller en ville sans prévenir. Je me mis d'accord avec elle, elle devait venir me chercher vers 22h00 à la gare. A 21h40 nous sortîmes du café dans lequel nous étions, je le raccompagai jusqu'à son quai. Au moment de se quitter, il me donna un fougueux baiser et en partant me dit : "Tu me manques déjà... ".
Ce soir là, en me couchant, j'étais aux anges...


Une promenade qui ne se déroula pas comme prévu

Ce jour là il faisait beau, le soleil brillait et le ciel était d'un bleu azur. Je me promenait avec Maxence quand nous croisâmes Emmanuel, un gars de ma classe et Yoenaï, sa copine, à la hauteur de la friterie de la rue de Miny.
Pour ne pas les déranger, je ne dis pas bonjour à Emmanuel, je me contentai juste de lui sourire.
Si j'avais su que j'avais fait pire que mieux, je me serais abstenue !
En passant à côté d'eux, sa copine lança :
- Il ne faut surtout pas se gêner, elle te sourit et en plus, elle est avec son copain !
Je lui répondis du tac au tac :
- De quoi je me mêle ? ! Je lui ai souris en guise de "bonjour" et pas pour le draguer.
Quand on ne sait pas, on tourne trois fois sa langue avant de parler
- Parce que tu connais Emanuel ?
Tu es qui... Si je peux me permettre ?
- Une fille de sa classe, Violette
- C'est toi la FAMEUSE Violette ?, dit elle en lançant une regard des plus noirs à Emmanuel.
Elle me dévisagea de haut en bas
- Pourquoi LA FAMEUSE Violette ?
- Demande à Emmanuel, il voit très bien de quoi je veux parler ?
Emmanuel, plus embarassé qu'autre chose ne semblait pas décidé à répondre. Yoenaï le fit à sa place.
- Je dis la FAMEUSE Violette car Emmanuel parle souvent... Trop souvent même de toi !
Sans te connaître, je sais déjà beaucoup de choses à ton égard.
Je me tournai alors vers Emmanuel. Il avait rougi, malgrè sa peau mat, cela se voyait.
Perplexe, je ne su que répondre. Un lourd et pesant silence s'était installé. Je voulais le briser mais, encore sous l'effet de la surprise, aucun son ne sorti de ma bouche. Je ne m'attendais pas à une telle réponse.
C'est alors que Maxence, qui s'était fait oublier jusque là, intervint :
- Pour les même raisons que toi, dit il en s'adressant à l'égard de Yoenaï, je déteste
Emmanuel. J'ai tellement entendu parler de lui...
A mon tour, je suis devenue tomate.
Quelle mouche l'avait piqué pour dire une chose pareille ?
L'atmosphère n'était-elle pas déjà assez tendue pour qu'il en rajoute ?
Yoenaï nous dévisagea, Emmanuel et Moi, à tour de rôle. Enfin elle demanda :
- Que se passe-t-il entre vous ?
- Rien, répondire-t-on à deux, en même temps.
Elle se tourna lentemant vers Emmanuel :
- Je vais te poser une question et j'aimerais que tu me réponde franchement, éprouves-tu, ou non, des sentiments pour cette fille ?
Peux-tu affirmer m'aimer à 100% ?


La réponse

Il prit son temps avant de répondre et en pesant son unique mot répondit non.
Coup au coeur. Pourquoi lui avait-il répondu ça ?
- Je vais retourner chez moi, nous en reparleront ce soir sur MSN. Elle tourna les talons et partit.
Nous n'étions plus qu'à trois, Maxence, Emmanuel et Moi.

Deux ou peut être trois minutes s'écoulèrent, Emmanuel demanda à me parler :
- Mais pourquoi as tu répondu Non, tu es devenu fou ? Lui lançais-je avec une pointe d'irritation.
- Je n'avais pas envie de lui mentir, au fond, elle connaissait déjà la réponse...
Y aurait-t-il moyen que nous en parlions ?
- Maintenant, ce n'est pas possible mais dans, disons, ½ heure oui. Je raccompagne Maxence jusque la gare et puis, je peux te rejoindre au petit singe et nous parlerons, d'accord ?
- Très bien.
Et il partit sans rien ajouter tandis que Maxence et Moi sommes partis de notre côté.
C'était tendu entre Maxence et moi, nous n'avions jamais si peu parlé lorsque nous étions ensemble.
D'habitude je suis un moulin à paroles mais perdue dans mes pensées, je n'avais pas envie de parler.
Je lui dit aurevoir brièvement puis, je partis.

Lorsque j'arrivai à hauteur du petit singe, Emmanuel était déjà là, il m'attendait...
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