Extrait du site https://www.france-jeunes.net

Avoir mal


Par moment il vous arrive d'être très heureux, et le jour d'après vous éprouvez une souffrance atroce. La plupart du temps, vous pensez à ce qui vous a fait souffrir. Moi j'ai pensé à la douleur que j'étais entrain d'éprouver...



Par moment je sèche... Comment on peut éprouver une aussi forte douleur à la vue d'une personne ?
Une nuit on pleure. On pleure si fort qu'on en arrive plus à respirer. On s'entend suffoquer, en sent des larmes brûlantes à la surface de nos joues. Ca ne nous fait pas mal. On a mal ailleurs.
Notre visage est mouillé, on transpire à en crever. Comme si ne pas respirer trop fort pouvait nous empêcher d'avoir mal.
Vous êtes dans votre lit, vous vous demandez ce que vous avez fait de votre vie jusqu'à présent. Vous ne trouvez aucune réponse. Alors vous avez mal. Mal de ce qu'on vous a dit. Vous pleurez la bouche ouverte pour pas qu'on entende que vous pleurer (ça évite les reniflements de nez... Des années d'entraînement !).
Vous pleurer si fort, la tête en l'air. Des idées vous vienne. Vous souffrez tellement et vous n'oser pas en parler.
A personne.
Vous repensez à ce que vous vous êtes fait, à cette petite boîte verte où sont cachées toutes ces choses qui vous font mal et bien à la fois.
Vous réfléchissez. Vous voulez le faire, mais comment le cacher après ? Vous avez déjà du mal. Vous n'osez pas en parler. A personne.
Tout les gens autour de vous vous diront qu'il s'agit d'une mode, que c'est pour se faire remarquer. Alors vous garder ça pour vous. Vous n'avez pas envie qu'on dise de vous que vous êtes quelqu'un de bizarre, que vous êtes malade, qu'on ait de la pitié pour vous.
Alors vous pleurer pour toutes ces choses que vous ne pourrait jamais dire. Vous pleurer pour que vos remords puissent s'en aller. Mais ils reviennent sans cesse. Ils vont et viennent dans votre tête. Et ça vous fait mal. Vous en souffrez tellement que vous pencher votre tête en l'air avec la bouche ouverte pour pleurer votre détresse. Votre lit vous entend.
Quand avez envie de craquer et de faire du bruit, vous appuyer votre coussin contre votre bouche et vous sortez quelques bruits étouffés. Vous avez mal. Vous sentez votre cœur battre plus vite, votre souffle est saccadé mais vous continuez de pleure. Pour toutes ces choses qu'on a dites au tout début de votre vie. Et maintenant.
Vous repensez à votre vie, à ce que vous avez raté. Vous avez mal. Vous pleurez. Puis d'un seul coup, comme si elle n'était pas partie, la fatigue vous tombe dessus. Vous avez encore les yeux pleins de larmes quand vous vous endormez.
Mais vous n'avez pas envie de dormir puisque toutes ces pensées sont revenues. Vous vous relevez et vous allumé une lumière. Sans doute la mauvaise lumière, celle qui crée l'ambiance du jour où vous vous êtes fait mal. Alors vous prenez cette petite boîte verte posée sur votre chevée.
[... ]
Vous avez fini, alors vous tentez de vous endormir. Mais vous avez encore mal. Alors vous cherchez du réconfort... Vous avez hésité à prendre quelque chose. Alors "tout va bien" vous êtes encore là.
Vous envoyez deux texto...
Votre nuit ne fait que commencer.
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