Extrait du site https://www.france-jeunes.net

L'utopie de vouloir changer le monde


J'ai découvert une nouvelle sorte de maladie mentale. Elle se caractérise par le rapprochement de la schizophrénie (monde parrallèle) et d'un détachement de son être pour faire un tout avec l'environnement. Elle n'a pas encore de nom exact, mais appelons-la, l'utopie de vouloir changer le monde... Encore mieux : découragement.



Nous sommes rentrés dans l'ère du fatidique voir tragique. Maintenant que nous avons ridiculisés les scientifiques qui nous avaient mis en garde, nous voilà désormais entrain de les écouter nous parler de la fin des temps. Nous sommes attentifs aux situations extérieures mais beaucoup trop tard.

J'ai commencée à avoir une conscience environnemental bien avant que l'on s'emporte avec le réchauffement climatique, recyclage, compostage et simplicité volotaire.
Elle n'était pas aussi forte que maintenant, mais j'avais l'amour de tout ce qui m'entourait.
Ma conscience a été ébranlée dernièrement, lors d'une journée de Janvier au Québec alors qu'il fesait un doux 10 degré celsius. (Pas très normal effectivement)

Au commencement, il y a 5 ans, je suis devenu végétarienne. Je ne jurais que par Greenpeace. Je m'occupais de la récupération, je fesait des choix verts, dernièrement j'ai commencée le compostage et bonne nouvelle, vu que nous n'avons plus d'hiver, il commence déja à faire son processus (c'est pas magique tout ça ? !)

Bref, je suis l'écolo de salon qui s'insurge devant les gens qui laissent rouler leur moteur en attendant leur femmes qui font l'épicerie. Ceux qui jetent leur déchet via leur fenêtre, qui jettent à la poubelle leur contenant de plastique... Bref, la celle qui croit encore aux genre humain même si nous sommes reponsables de cette tournure d'évenements. Mais disons le, c'est dans notre nature d'attendre le signal d'alarme avant d'agir. Nous sommes ridicules à ce point, effectivement.

Ceci dit, l'illumination m'est apparu durant cette journée de Janvier que je parlais. J'étais assise sur mon balcon entrain de déchiqueter mes résidus pour faciliter mon compostage et, je me suis arrêtée. J'ai regardé autour de moi et une phrase de Paulo Coelho m'est venu : "Plus je regarde autour de moi, plus je me sens misérable. "
Si je fait attention à l'environnement, c'est que à quelque part, je crois encore, malgré tout, à l'esprit humain. Oui c'est surement utopique selon certains et ça l'est naturellement. Pourquoi sauver le monde ? Pour quelles causes ? Est ce que c'est pour se sentir moins coupable. Que lors du dernier jugement (façon de parler) nous aurons au moins la bonne conscience de dire; Ah mais moi, je fesait attention, je prenais soin de l'environnement. Pour avoir notre salut ? Alors, oui le découragement utopique environemental est une maladie de l'esprit qui porte à croire que nous sommes intelligents et que l'on peut encore sauver le monde.
J'en suis atteint.
Extrait du site https://www.france-jeunes.net
Tous droits réservés