Extrait du site https://www.france-jeunes.net

Les pompiers, mon choix, ma vie


Dans cet article je vous présente mon engagement. Depuis 1 an, j'ai integré le corps des Sapeurs Pompiers. C'est un choix que j'ai fait par envie, par motivation d'aider les gens, de jour comme de nuit.



Je me présente, Mathieu, 17ans, Pompier volontaire.

Dans la vie on fait certains choix, dont on est fier ou qu'on regrette, m'engager chez les pompiers était une chose qui a changé ma vie.

Avant d'etre Pompier j'avais un avenir tout tracé : être militaire. J'ai toujours aimé l'ordre et la discipline. Mais en rentrant chez les pompiers, j'ai découvers un autre monde : un grand esprit de camaraderie, de solidarité.

Dans les prochains articles je vais vous présenter et vous raconter des experiences vécues en esperant lever des vocations.


Les feux de champs de juillet

Le premier jour de cette periode, je ne l'oublierais jamais.
Etant rentré qu'au début de l'année derniere, je n'avais rien vu.

J'étais de garde ce jour là, comme tous les autres jours de garde, on regardait la télé en attendant que le bip retentice.
Il devait etre 13-14h00 quand le bip a sonné le départ du CCFM (Camion Citerne de Feux de foret Moyen).
Nous sommes partis pour un feu de chaume, il s'agit d'un feu de champs moissonné.
Nous avions été appellés en renfort, quand nous sommes arrivés, 2 autres CCFM étaient déja sur les lieux.
Nous sommes descendus du camion, avons pris la lance et avons commencés à éteindre la zone attribuée par l'officier de secteur.
Une fois le feu éteint, nous sommes partis remplir la cuve d'eau du camion. Pendant le remplissage, le CTA (centre de traitement des appels) nous contact par radio pour nous donner l'ordre de nous rendre sur un autre feu de chaume à une dizaine de kilometres du lieu où nous étions.

Arrivé sur les lieux, même travail, nous avons sorti la lance pour éteindre le feu qui se propageait en direction d'une parcelle boisée. Il a donc fallut agir plus rapidement pour éviter que des arbres prennent et donnent naissance à un feu de foret.

Suite à l'extinction de ce feu, notre camion et nous même avons été réquisitionnés dans le centre de secours à proximité du feu pour former un groupe de 4 CCFM + 1 officier de secteur pour agir en sur les feux avec des moyens de plus grande envergure.

Nous avons été appellés pour partir à l'autre coté du département, à une cinquantaine de kilometres du lieu où nous étions. A notre arrivée, le feu avait déja été éteint par le centre de premiere intervention du village où était le feu.

Le groupe a donc reçu l'ordre d'etre mis en attente dans un centre de secours principal.

Nous avons mangé là haut et nous avons été liberés pour rentrer dans notre centre de secours, il était 20h00.

Les autres journées se sont enchainées à peut pret pareil. Nous avons eu un mois de juillet tres éprouvant au niveau chaleur et fatigue.


Le feu de parking sous terrain au mois de juin

(la photo d'illustration est cette d'un feu de maison d'il y a 2ans).

Jour de garde. J'étais parti voir un ami. Lorsque nous discutions le bip a retenti pour signaler le départ du FPT (Fourgon Pompe Tonne; le camion utilisé pour les incendies). J'ai couru à la caserne, et j'ai mis ma tenue de feu pour partir.

Arrivé là haut, l'officier de secteur nous donne l'ordre de former des binomes et de mettre les bouteilles d'oxygene pour partir à l'exploration du parking sous terrain où se trouve les deux voitures embrasées.

J'ai fait parti du premier binome à descendre pour explorer une partie du parking qui n'a pas encore été explorée. Nous n'avions pas de lance, et juste mon équipier avait une lampe.
Nous sommes descendus, la visibilité n'était pas tres grande étant donné de la fumée dégagée par le feu. Nous avons progressé et nous avons vu la voiture en parti éteinte par la lance d'un autre FPT qui était descendu par une autre issue. Le sifflement témoin de la faible pression dans nos bouteilles d'oxygene s'est faite entendre, nous sommes donc remontés.

Après avoir changé nos bouteilles, nous avons été appellés pour redescendre débloquer un tuyaut de lance coincé sous une roue d'une voiture. Nous sommes donc descendu. Arrivé à l'endroit, mon équipier m'a fait "tiens la lance et attend" et est parti en courant débloquer le tuyaut. Je me suis retrouvé tout seul dans le noir total, avec des bruits de tole qui vennaient de je ne sais où. Lorsqu'il est revenu il m'a fait "c'est bon, si tu veut te faire plaisir, dépeche toi car il ne reste plus beaucoup d'oxygene dans ma bouteille", j'ai donc pris la lance et j'ai refroidi les points chauds sur la voiture. Nous sommes remontés apres

Une fois nos bouteilles rechargées, l'officier de secteur nous a demandé de redescendre pour faire les mesures du taux de monoxyde de carbone présent dans l'air du parking. Une fois les mesures effectuées, nous somes remontés et avons été liberés pour rentrer à notre centre de secours.

C'est le feu que j'ai le plus aimé car nous avons employé les bouteilles d'oxygene, et j'ai adoré descendre dans le noir, sans savoir ce qu'étaient les bruits qu'on entendait autours.


Les accidents routiers

Dans ce paragraphe je n'évoquerais pas d'interventions vécues car il n'y en a eu aucune de vraiment éprouvante. Je vais juste dire que les accidents routiers sont des interventions où il faut etre rapide à agir, connaitre parfaitement les gestes à effectuer.
Il ne faut pas penser que c'est super gore, d'accord il y a du sang, mais les interventions où ça vire vraiment au gore, c'est tres tres rare.
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