Extrait du site https://www.france-jeunes.net

[Rêveries] Reflexions Inutiles...


On prend un clavier, un bout de papier, et les mots coulent, le Rêve, ou la Rage, parfois c'est réféchi, parfois c'est sous le coup d'une impulsion soudaine... L'écriture et la vie sont indisociables... Du moins dans la mienne... Dans la Notre...



Le Rêve et l'imaginaire tiennent une grande place dans ma vie,
dans la sienne aussi...






[Il neige] ou quand deux ennuagés tentent de faire de la poésie...

Il Neige Aujourd'hui...
Je me tue, assise sur le dossier du banc, en regardant les flocons voltiger sous la lumière. Paillettes d'argent.
Je rentre et je m'allonge sous les escaliers. Prés des fenêtres. Quelques petits flocons parviennent jusqu'à moi et se déposent sur mon visage...
Je sens le froid du sol sous moi...


A Saint-Petersbourg la neige tombe...
C'est Dieu qui pleure l'histoire du Monde...
Des perles qui tombent...
Comme si le sang du ciel couvrait le siècle rouge d'un drapeau blanc...


Petits cristaux de lumière. Recouvrant le monde de silence et de douceur.
De grâce...


Comme si l'on venait panser le monde d'innocence...
Les nuages, tristes spectateurs de l'humanité, en ont pleuré glacé.
Quelques petits confettis en forme d'étoiles sont venus éclairer ceux qui les attendaient...


Eclats de sucre cristallisés, apportant juste ce qu'il faut de douceur à notre monde abîmé pour le consoler...
Quelques instants...
Le soulager...



Fille d'un nuage, enfant de l'hiver, j'embrasse doucement les arbres,les routes, les toits et les corps.
Tendresse cristallisée...
Un peu de paradis est descendu sur Terre...



Un bout du pays des Merveilles... La réalité s'altère, doucement...
Comme en un rêve...




[En Collaboration avec Tohril]


[carpe diem] ou quand morchain laisse courir sa plume..

"Vis!" M'a t'on dit des dizaines, des centaines de fois... Moi, Être amorphe, acquiescant(à peine) et retournant à ma non-mort. A ma non-vie. Enfermée dans un passé, dans des souvenirs trop lourds. Accrochée à mes peines et à mon désespoir. Je restais là, bras ballants, à contempler le monde, Mon monde, tomber en ruines. A se construire sur les autres on ne récolte que ça, des ruines... Et rien d'autre. Parce que, toujours, de façon inéluctable, l'autre (la fondation), s'en va... Ou s'est nous qui partons. Et on se retrouve démuni. Plus que les yeux pour pleurer... Mais il faut se faire une raison, un jour ou l'autre. A plus ou moins long terme. Inutile de dire que le plus tôt sera le mieux. Car sinon, on risquerait dêtre submergé par cette vague de désespoir, on risquerait de se noyer dans nos propres larmes. [Destructrices] . Alors il faut se relever, se tenir droit, l'échine pas trop courbée, et on tente de se reconstruire. Malgrés le champ dévasté de nos corps et de nos âmes. Il faut se reconstruire. Apres la bataille, un semblant de vie revient. [Même sur un monceau de cadavres, il y a la vie. Certes purulente et dégoûtante, mais elle existe...]
Toujours est-il qu'il parait qu'il faut que je vive. Que je profite de ma jeunesse. Alors profitons! Aprés tout, pourquoi pas? Jetons-nous à corps perdus dans l'océan mouvant, agité, de la vie! Ne me dites pas, aprés, que je devrais prendre du recul, du recul j'en ai trop pris. Toute ma vie j'ai observé sans agir. Maintenant je joue à vivre. Il n'y a pas d'excés. Il n'y a pas d'avenir. Jouissons la vie. Pleurons la vie. Souffrons la vie. Distrayons-nous pour ne pas sentir le poids de la lourde croix qui nous écrase [La Fin].
Je vis alors? Je bouge, je ris, je pleure, je crie! De joie, de colère, de douleur, Mais je crie! C'est ça la vie? Cet engourdissement? Que dis-je... Ce voile qu'on se met sur les yeux?
Carpe diem. Alors j'applique. On ne vit qu'une fois, remplissons là cette vie unique! Vivons chaque jour comme si l'on allait finir bientôt. Comme une bougie qui se noie dans sa propre cire, mais qui, jusqu'au dernier instant, va briller de toutes ses forces.
J'ai envie de danser sous la pluie. J'ai envie d'aimer. Briser la glace et la pierre qui ont investi l'intérieur de moi. J'ai envie de donner tout ce que j'ai. Prenons nos vies à bras le corps et avançons, combattons! Vivons Merde! On fonce droit dans le mur, et alors? On s'en fiche de demain! Du moment qu'il y a un aujourd'hui! ...
Vis!


[le rêve ou la vie]

Juste Pour Présenter Ce Que L'on Ne Pourra Jamais Nous Enlever...
Extrait du site https://www.france-jeunes.net
Tous droits réservés