Extrait du site https://www.france-jeunes.net

Quête désespérée


Je fais de la redite; une sorte de rengaine. Je parle du vide; de la solitude, et des échappatoires. Je vous invite, à y prendre part; peut-être, trouveriez vous une phrase, qui vous manquait?... L'essentiel, c'est de prendre plaisir à la lecture; puis, de laisser une ligne, pour dire son émotion...Point final.



Quelque chose m'échappe. Un secret; une règle; un axiome, qu'on m'aurait cachés. je ressens en moi, comme une vide étrange; un infini qui n'a pas de nom; une chose qui m'eut été imposée; sans que je dusse y consentir.Ainsi, je recherche, je ne sais quoi. A la télévision, je vagabonde, d'une platitude à l'autre, sans désespérer. A l'Internet; le trop plein de mots; le trop rapide des maux; me donne des rebuts. Ainsi, les soirs, j'attends demain, et, lorsque demain pointe; j'attends encore demain, qui n'en finit pas de revenir. Et le temps passe; les moteurs filent; les gens dans la rue sont si pressés qu'on pourrait croire ( si l'on était sourd et aveugle) qu'ils sont tous, rassasiés de bien-être. Pourtant, une nausée traine dans l'air. C'est impossible de l'éluder...

Je vois des aspirations passer; et leurs ailes qui flanchent subitement. A beau vouloir planer (tel l'albatros) des élans, restent cloués à l'immédiat, au mesquin, à la survivance . L'étrange chose qui m'anime; veut me faire croire qu'il n''y a, aucune échappatoire... Même l'amour, n'est plus qu'un jeu entre les amoureux, et la solitude; une sorte de petite causerie, à la va-vite! On s'aime; on se confond; on se dissout; puis, on va en aimer d'autres. On croit qu'on cherche l'amour; on s'imagine pouvoir aimer,ou, plus simplement on évite ces questions. On se contente de la chair immédiate; puis, de chair en chair; on fait le compte: quatre murs et un vide inébranlable. Alors les geints s'érigent:

"Il n'y aurait donc pas de place dans une pensée, de mirage dans des yeux dévoués, de doux souvenirs, pour une mémoire qui souvent dirait... –que peut il bien faire en ce moment; combien de fois a-t-il rit aujourd'hui ? Parfois, l'on jouit de désirs violents, ou tendresses feintes; volés puis regrettés de suite; puis, viennent les matins sans soleil, à passer son blues devant la télévision, dans un canapé immense, par des étés cuisants et des nuits d'amours imaginaires, troubles.

Hélas, rien ne rapproche de l'autre, moitié tendre, qui quelque part ailleurs, peut-être, souffre les mêmes larmes que toi,ou, s'étreint dans l'infini suspens, d'un amant virtuel. Mais, où donc peut-il bien être, cet infini suprême, que tant nous rêvons, sans jamais l'avoir connu. On rêve; de nos yeux à ses yeux, de nous dans ses songes, de nos sourires miroir à sa mélancolie; de nos mains dans les siennes, convoitées par d'autres solitudes.


Nous sommes tous condamnés à quêter ( je ne sais quoi) Il peut être doux de quêter indéfiniment ! Mais toutes les douceurs, recèlent des relents d'amertumes. pour cela; que les amours passagères s'en aillent; ils nous coûtent, plus de chagrin qu'ils ne nous procurent des tendresses. Jouissons simplement, de milles tendresses ainsi que d'avoir aimé. Nos tendresses n'ont pas de prétention à l'éternité; ils viennent, sachant qu'ils s'en iront tout à l'heure. Ils s'en vont, puis reviennent. Ils ne demandent rien; n'exigent rien; ils sont là et s'en iront bientôt; comme le défunt dans une bière. On se doute; que peut-être, une fois le seuil de votre solitude franchie; ils ne reviendront jamais. On les côtoie sans calculs. Il me tarde temps, de chérir, mille tendresses; avant que la braise du temps ne me dépouille; avant que la télévision, ne m'étouffe d'ennui...
Extrait du site https://www.france-jeunes.net
Tous droits réservés