Extrait du site https://www.france-jeunes.net

Raymond Queneau


Cet article est consacré à Raymond Queneau, un des grands auteur du siècle passé, c'est un article réaliser grâce à des cours de français et des livres de littératures, j'ai donc fait un mixage de plusieurs informations, que j'ai simplifié au mieux sans les vidées de leur sens.



Raymond Queneau : XX s (1903-1976)


Ses Grandes Oeuvres

-Le Chiendent, 1933, roman.
-Pierrot mon ami, 1942, roman.
-Les Ziaux, 1943, poèmes.
-Exercices de style, 1947, récits.
-Si tu t'imagines, 1952, poèmes.
-Zazie dans le métro, 1959, roman.
-Cent Mille Milliard de poèmes, 1961, poèmes.
-Les fleurs bleues, 1965, roman.
-Battre la campagne, 1968, poèmes.


L'inventeur du "néo-français écrit"

Raymond Queneau redonne au français sa qualité de langue vivante : jugeant l'écrit abstrait, artificiel, il refuse les conventions qui paralysent la création.

Deux principes guident son expérience :

- un intérêt marqué pour le français parlé, qui lui inspire de nouvelles techniques d'écriture : transcription phonétique de la langue ("Doukipudonktan" dans Zazie), utilisation énorme voir abusive de l'argot, création de néologismes, mélange des niveaux de langues, calembours, dislocation de la phrase, etc. De quoi faire hérisser les cheveux des professeurs de français...

-une passion envers les mathématiques, qui le conduit à explorer toutes les combinaisons susceptibles de produire un texte construit.

Fondateur de l'Oulipo ("Ouvroir de littérature potentiel"), Raymond Queneau reste au regard de l'histoire littéraire un styliste. Il se rattache à une tradition qui va des Grands Rhétoriqueurs à Georges Perec, en passant par Louis-Ferdinant Céline.


Un classique ou un humoriste

Un classique
Raymond Queneau ne défend aucune idéologie littéraire ; il n'entre pas dans le débat sur la définition et les objectifs de l'écriture. En rupture avec la vision romantique de l'art (inspiration, lyrisme) mais également avec les positions surréalistes (révoltes, écriture automatique), il considère l'art d'écrire comme un artisanat. Loin de s'insurger contre les contraintes imposées par les genres littéraires traditionnels, il revendique la règle comme une condition à la liberté : " Le classique qui écrit sa tragédie en se contraignant à un certain nombre de règles qu'il connaît est plus libre que le poète qui écrit ce qui lui passe par la tête et qui demeure l'esclave d'autres règles qu'il ignore. " (Raymond Queneau, "Qu'est-ce que l'arts ? ", in Volontés, n°3,20 février 1938.) Conformément à ce principe, toutes ses audaces obéissent à un code dont il fixe lui-même les règles.

Un humoriste
Les chois esthétique de l'auteur qu'est Queneau débouchent sur le burlesque. Toute l'oeuvre répond au même souci de ne pas se prendre au sérieux, de saisir le monde sur le mode du jeu. Contrairement à Céline, dont l'oeuvre est teinté de désespoir, Queneau refuse toute approche morale. Sans jamais céder au tragique, il manipule le réel avec humour, à la manière de Marcel Aymé.
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