Extrait du site https://www.france-jeunes.net

Khalidi Naciri ou le charisme exceptionnel


Une description des méthodes de communication adoptées par le gouvernement marocain. Après sa sortie pour déclarer que le Maroc n'est pas un pays liberticide pour justifier la censure du journal Le Monde le 22 et 23 octobre dernier en raison de la publication de caricatures de Plantu sur la monarchie, Khalid Naciri est toujours d'attaque.



Une description des méthodes de communication adoptées par le gouvernement marocain. Après sa sortie pour déclarer que le Maroc n'est pas un pays liberticide pour justifier la censure du journal Le Monde le 22 et 23 octobre dernier à cause d'une caricature de la monarchie, Khalid Naciri est toujours d'attaque.

Hurlant et gesticulant comme s'il vivait dans un état de rage permanent, Khalid Naciri n'arrête pas de proférer d'absurdes accusations, toujours les mêmes, contre certaines nations, contre des associations, des partis politiques et des gouvernements étrangers.

On n'a pas besoin de faire sa caricature, il en est déjà une. Ce qui attire l'attention sur lui, c'est la dimension pathologique et presque démente de sa haine contre ceux qui ne veulent pas se prosterner à la volonté du Makhzen.

En plus de la terreur et les mensonges comme accessoires habituels, le régime n'hésite pas à mobiliser une partie importante des masses populaires au service de son objectif de terroriser les opposants et d'agresser les pays voisins, comme le firent en leur temps Mussolini et Hitler.

Dans un monde sans détermination morale et dominé par les intérêts économiques, chaque aventurier dépourvu de scrupules peut détourner à des fins destructrices les moyens mis à sa disposition par la technique moderne et la propagande. Pour cela, nul besoin qu'il soit un grand homme ou un génie du Mal. Hitler n'était ni l'un ni l'autre. Il était simplement d'une méchanceté peu commune comme le sont les personnages qui gouvernent le royaume voisin du Maroc.

La propagande et la mobilisation insistent sur les embûches que dressent sournoisement les "ennemis". Les autorités marocaines ont besoin d'une pluralité d'ennemis pour faire miroiter aux masses que le pays et "l'ordre nouveau" sont constamment menacés et que dès lors, il n'est pas licite de "baisser la garde".

Avec un éventail de stéréotypes martellé dans les crânes des citoyens innocents, le régime a imposé une guerre imaginaire institutionalisée, qui désigne toujours de nouveaux ennemis contre lesquels il s'agit de lutter, et a installé la terreur en guise de structures politiques afin de détacher les individus hostiles du tissu social.

La monarchique marocaine a évolué dans le sens de sa propre loi interne et immanente, depuis la mobilisation totale jusqu'à la destruction totale.
Dans l'afaire du Sahara Occidental, si le roi avait réussi à conquérir le territoire, il se serait trouvé un autre motif pour poursuivre sa politique dictatoriale.

A chaque fois que le Maroc est épinglé par sa politique autoritariste, le ministre de communication marocain est là pour dire que Human Rights Watch, Amnesty International, l'Algérie, l'Iran, le Venezuela, bref, le monde entier est contre le Maroc, parce qu'ils sont jaloux de lui, de ses progrès...

La seule chose remarquable dans tout cela est la réaction du public marocain. On prend au sérieux les baratins de Naciri. On l'applaudit. Les marocains sont-ils fous ou sous hypnose ? Une malédiction s'est-elle abattue sur eux pour les priver de leur sens critique et de leur raison au point de leur faire acclamer un magma aussi écoeurant de rodomontades et d'inepties ? Etait-il possible qu'ils croient ces grotesques arguments et ces monstrueux mensonges ?

Le temps de trouver des réponses à ces questions, Naciri continuera à gesticuler et à s'exciter devant cette foule aveugle qui est la société marocaine.
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