Extrait du site https://www.france-jeunes.net

Le Cav comme un grand


Dès la premiere étape allouée aux sprinteurs qui arrivait a Tournai, c'est le champion du monde qui se mit en avant en franchissant le premier la ligne d'arrivée devant Andre Greipel.



La saison dernière, l'équipe HTC-Highroad révélait son souhait de ne pas poursuivre son partenariat avec l'équipe de Mark Cavendish. La planète cyclisme a connu un manque car HTC était une valeur sure du peloton internationale mais c'est le Tour de France qui est le plus meurtri. Les vingt derniers kilomètres d'une étape de plaine ne ressemblent plus à grand chose. Les trois dernières éditions de la Grande Boucle, nous assistions à la domination sans contestation possible du train de Cavendish mais cela a change. Mark Cavendish est arrive chez la Team Sky et il n'est plus le leader incontesté de son équipe. Dans son équipe, c'est Bradley Wiggins la star. Les coureurs bossent plus pour le maillot jaune de Wiggins que pour les victoires d'étapes. La sélection en atteste. Cinq coureurs pour Bradley, Bernhard Eisel et Edvald Boassen Hagen pour Cavendish. En effet ça change. Avant, il en avait huit, maintenant 2. On pourrait croire que le sprinteur de l'Ile de Man soit quelque peu contrarie mais il persiste de dire que non "quand j'ai signe chez Sky, je savais que je ne serais pas le leader principal. Ce n'est pas maintenant que je vais jouer l'homme étonné. Sky a été clair avec moi. Mais bon, même seul, je me débrouille pas trop mal non plus".


Sans Eisel

Seul, parce qu'il a décliné l'offre de son directeur sportif de faire rouler Eisel et Hagen car "nous sommes qu'au début du Tour. Il reste beaucoup d'étapes compliquées et je n'ai pas envie de les fatiguer" s'exprimait le Cava l'issue de l'étape. Cavendish serait-il devenu sage avec le poids des années ? Sans doute, il est aussi devenu plus malin. Sans son train habituel, on serait en droit de le croire un peu perdu mais il sait utiliser les autres trains "être seul dans un sprint, j'aime bien aussi. Il faut se faufiler a gauche a droite. Prendre la roue au bon moment comme je l'ai fait avec André (Greipel), au 2 km, j'étais en trentième position dans le peloton et j'ai accroche la bonne roue pour être deuxième au 400 m, moment idéal pour lancer mon sprint". Si ses adversaires commencent a l'aider, le Cavpeut prétendre a un autre maillot vert.
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