Extrait du site https://www.france-jeunes.net

L'héroïne


Même si selon les statistiques, la consommation d'héroïne est heureusement en diminution, il est important de connaître les caractéristiques de ce produit...



Opiacé puissant, dérivé de la morphine, l’héroïne se présente sous la forme de poudre blanche ou brune. Parfois fumée, sniffée ou inhalée, l’héroïne reste, même si l’on constate que ces pratiques sont en baisse, le plus souvent injectée en intraveineuse après dilution et chauffage. Les effets immédiats recherchés sont le "flash", la détente, la défonce, l’euphorie ou l’extase auxquels s’ajoutent ensuite la somnolence, les nausées et les vertiges accompagnés d’un ralentissement du rythme cardiaque. L’apaisement est certain car l’héroïne a les vertus d’anxiolytique puissant et d’antidépresseur. (Inutile donc de préciser que les personnes qui en consomment, outre celles qui le font par curiosité, sont souvent en proie à un profond mal-être psychique, une souffrance, un besoin d’oubli…)) Au plaisir intense qu’entraînent les premières consommations, et qui ne dure cependant que quelques semaines, succède le désir de répéter et d’augmenter peu à peu les doses ainsi que la fréquence des prises. La dépendance s’installe donc très rapidement et modifie considérablement la vie quotidienne, vu la place et le temps que la personne passe à rechercher des doses de produit, et dans certains cas, elle enclenche même un processus de marginalisation.


Physiquement, des troubles apparaissent tels que l’anorexie ou l’insomnie. Outre le risque d’overdose (O.D.), risque majeur pouvant provoquer la mort, l’héroïnomane court des dangers d’infection dus au mode de consommation : l’injection. Même s’il semblerait que depuis la mise en vente libre des seringues en 1987 et des kits de prévention, la contamination par le VIH ait baissé de manière très significative, la contamination par les virus du sida ou de l’hépatite C est encore possible si les précautions nécessaires ne sont pas connues ou pas prises, c’est-à-dire, si la personne ne se sert pas d'un matériel d'injection stérile et à usage unique.


Enfin, autre problème lié au produit : décrocher de l’héroïne est très dur, les syndromes de manque se manifestent par un état d’anxiété et d’agitation intense, et physiquement par des diarrhées, vomissements ou douleurs musculaires à tel point que le sevrage nécessite une assistance médicale. Ce qui ne met pas à l’abri des effets secondaires à long terme : insomnie, anxiété...
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