Extrait du site https://www.france-jeunes.net

Nirvana


Sell the kids for food... Weather change the moods...



C'est par ces quelques mots d'introductions de "In Bloom" que je débute mon article sur Nirvana, en fait non, sur Kurt cobain plus précisemment. Je viens de terminer pour la troisiéme fois le journal intime de notre ange blond non -national... Et comme le disait Eudeline, ce bouquin sent la basquette sale et la frustration adolescente. Je connaissais Nirvana de par sa musique, instinctive, parfois primale, parfois obsessionelle, par ses Riffs lacérés qui ont fait connaitre et aimer le Rock à beaucoup d'entre nous, de la "génération X". Palaniuk disait que nous étions les enfants oubliés de l'histoire, mais nous sommes de la génération "Cobain", je m'explique :

Au début des années 90, sortait Nevermind, qui restera pour moi l'un des tous meilleurs albums de la décénnie, le titre phare du LP, "Smells like teen spirit" fut pour beaucoup une sorte d'hymne à l'adolescence et la rebéllion, à l'affirmation de soi devant tous ces vieux cons. Seulement, il se trouve que Kurt donald Cobain avait écrit ce titre CONTRE les adolescents, contre ce lunatisme et cette bêtise boutonneuse. Il nous appelait les "alternateens". LA force du "Disclaimer boy" (celui qui nie comme i laimait à s'appeler) fut d'être un ado boutonneux comme nous, dans le comportement, dans l'attitude, masi pas dans la tête, il fut un sociologue de premiére classe.

Je classe le bonhomme chez les vrais écrivains Rock de ce siécle, dans la lignée des Lennon, Morrisson, Reed, strummer and co autant d'idoles idéalisés et finalement trop humains pour l'être. Kurt était un être par trop sensible, profond et lucide, comme n'importe quel poéte, il ressentait les choses vraies violemment, à la maniére d'une lame dans la tempe. Il fut en quelque sorte le porte parole d'une génération à laquelle il ne sentait pas appartenir, Le Kerouak grunge de seatlle portait sous sa tignasse blonde la vérité, en plus des frustrations que nous avions tous. MAis voila, il est devenu adulte, et la réalité le faisait vomir.

Il possédait en plus de sa lucidité d'écrivain contemporain un grand talent, celui de cerner la musique d'un temps au bon moment, Nevermind restera un des rares albums cultes, un don naturel inné qui a poussé le garcon à devenir homme, un homme statufié car trop lucide. C'est la le probléme de notre génération, les artistes ne sont plus découverts post-mortem et c'est nous qui les poussons à la mort.

Je Maintiens et je soutiendrais toujours que cet homme était un génie.

"What else should I be ? All apologies"
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