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La Beuze


Alphonse Brownnnnnn, son nom c'est Alphonse Brownnnnnnnnn



La Beuze
Film français (2002). Comédie. Durée : 1h 30mn.
Date de sortie : 05 Février 2003
Avec Michaël Youn, Vincent Desagnat, Zoé Félix, Alex Descas, Lionel Abelanski
Réalisé par François Desagnat, Thomas Sorriaux


La puissance du port du Havreuhhhhhhhhhhhh, La culture de la bête raveuhhhhhhhhhhhhh... Hmm, excusez moi... Donc oui ? C'est pour quoi ? Comment ça c'est moi qui vous ai amenés ici ? Je fais un article sur La Beuze ? Vous êtes surs ? Bon ben on va vous en parler si vous insistez...

J'imagine que le nom d'Alphonse Brown ne vous est pas inconnu... La chanson du roi du frunkp passe souvent a la radio ces temps-ci, et si vous habitez en haute savoie, vous avez surement du me croiser en train de brailler cette chanson. Eh oui, une journée entière a gueuler ça sur les pistes de ski, a la fin, on commence à connaître les paroles... Bon mais là je m'égare, on est là pour essayer de parler du film, alors, parlons peu, parlons de La Beuze...
Comme d'habitude, petit résumé...



Alphonse Brown, fils blanc caché de James, vient d'etre relaché de prison après y avoir fait un petit séjour d'un an pour traffic de beuze... A sa sortie, Scotch, son fidèle compagnon l'attend. Voilà... C'est tout... Non, c'était une blagueuh ! Quel déconneur ce Maize...comment ça c'est pas drôle ? Bon ça va j'ai compris... Scotch l'attend donc, mais Alphonse lui réserve une surprise. Maintenant qu'il est libre, Alphonse compte bien devenir riche et célèbre. Pour ce faire, Alphonse a composé un album entier lors de son passage en prison. Son titre phare, "Alphonse Brown", est totalement inédit ! C'est un nouveau courant musical qu'Alphonse a inventé ! Le frunkp, mélange de rap et de funk, va bientot faire bouger la planète... Mais les deux mélomanes du Havre sont fauchés, alors va bien falloir trouver du fric quelque part... Oh ?! Mais c'est quoi ça ?! Ce serait pas de l'herbe que nos deux compères aurait trouvé là !? Cette beuze tombé du ciel arrive a point, parce que lorsqu'on est poursuivi par un nazi psychopate, un brigadier des stup coriace et un puissant dealer au sang chaud, faut être motivé pour se faire connaitre du show-biz...

Et voilà, c'est sur un scenario déjanté comme celui là que commence le premier film de Michael Youn, le désormais célèbre ex-animateur du Morning live.
Mais Michael n'est pas parti tout seul sur ce délire, il a quand même amené son pote Vincent Desagnat du même morning et a qui on note une étrange ressemblance avec l'un des membres du groupe des Bratisla Boys. Michael aussi ressemble fort au leader du groupe, mais bon... A la réalisation, le frère de Vincent, François, a lui aussi été invité... Tout le monde ou presque se connaissait donc déjà sur le tournage de La Beuze. En effet, Michaël Youn et Vincent Desagnat avaient déjà joué sous la direction de François Desagnat et Thomas Sorriaux dans un court métrage réalisé en 2000, et intitulé La Malediction de la mamie. La "mamie" en question était jouée par Francia Séguy, qui n'est autre que la grand-mère de Benjamin Morgaine, le troisième trublion des Bratisla boys.
Un film de potes donc.
Et qui dit film de potes, dit doit se voir entre potes. On a bien sûr affaire a une comédie, alors les néophytes du second degré et les allergiques au nouvel humour que prônent les Youns et autres Robins des bois, passez votre chemin. Mais si comme moi, vous avez été bercés par les blagues nullesques, bouchittesques, robins des boisesques, kad et oliviersque et autres trucs en esques, alors bienvenue dans mon monde !



Le scénario n'est pas bâclé comme on pourrait le croire. Bon, c'est pas non plus du Spielberg, mais si on est indulgent, ça passe largement. Le film défile sans qu'on se prenne le chou a comprendre le comment du pourquoi et au moins, nos méninges sont au repos pendant tout le film; ce sont plutôt nos zygomatiques qui sont mis a l'épreuve. Et si vous allez le voir avec deux amateurs de blagues pourries comme mes potes, ils seront mis a rudes épreuves. Un rictus s'échappe de mon beau visage rien qu'en repensant au "bout de shit"... Cherchez pas, vous comprendrez mieux une fois que vous aurez vu le film... Le mauvais a priori du départ, comme quoi ce serait un film écris en speed, avec un humour qui peine a susciter le moindre sourire, tout ça parce que ce ne serait qu'une production issue d'un caprice de star de télé, disparait peu a peu...
Les acteurs quant à eux ne sont pas exceptionnels comme on pouvait s'y attendre. Pas mauvais, mais pas très bon non plus, le niveau atteint le minimum syndical pour que l'on parle de "jeu d'acteurs". De toute manière, là aussi le fait de jouer à la perfection n'était pas recherché. Mais ce niveau se voit revu à la hausse avec des gens comme Lionel Abelanski, où des guests comme Gad Elmaleh ou Kad Merad pour ne citer qu'eux.
La musique elle est... euh... ben... moi personnellement, j'adore le frunkp, je l'ai déjà dit au-dessus, et ce mélange funk présent au court du long-métrage est fort sympathique. Youn espère ainsi, après Stach Stach, faire inculquer aux jeunz un nouveau rythme a restituer dans les cours de lycée... Il a réussi le salaud ! En tout cas, moi c'est Alphonse Brown a fond ! Tout le monde est par terre avec. A.B ?!

La Beuze : un film qui ne se prend pas la tête, qui n'a d'ailleurs pas trop pris la tête a écrire, et qui satisfera les plus indulgents d'entre vous. Mais attention : les fans de Michael Youn, du point de vu de son passage au Morning live seront peut etre déçus ! C'est sa génération qu'il essaie de faire rire ici, pas les teenagers en puissance.



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