Extrait du site https://www.france-jeunes.net

Comment arrêter la pneumopathie ?


L'épidémie de pneumonie atypique suscite l'inquiétude. L'agent de la maladie pourrait être un coronavirus, selon l'Institut Pasteur. En France, trois nouveaux cas "suspects" ont été identifiés...



Aujourd'hui, en ce moment, un terrible virus est en train de s'abatre sur la France, la PNEUMOPATHIE. Près de chez moi, un cas à été découvert, la ville se nomme Besançon.
J'ai une petite anecdote : un homme est venu au travail de ma mère à l'accueil, et a demandé à la réceptionniste si elle n'avait pas peur de la pneumopathie. Elle a répondu qu'il n'y avait pas de quoi. Cet homme la reprend aussitôt : "j'était dans l'avion provenant du Vietnam (?), j'étais dans le même compartiment que le cardiologue affecté !". Depuis ma mère n'a eu aucunes nouvelles de cet homme. Etait t'il contaminé ?!


Maintenant, voici quelques nouvelles de ce virus :

La Chine commence à lever le voile sur la pneumopathie
La Chine a annoncé hier neuf nouveaux décès dus à l'épidémie de pneumonie atypique qui fait souffler un vent de panique sur toute l'Asie du Sud-Est. D'après l'Organisation mondiale de la santé (OMS), 46 décès dus à la maladie ont été enregistrés dans le pays ainsi que 1 190 cas, et trois nouvelles provinces sont touchées. Les autorités sanitaires de la province de Guangdong, foyer d'origine présumé de la maladie, ont annoncé avoir recensé 9 morts et 361 contaminations au mois de mars. Un premier cas suspect a par ailleurs été signalé à Shanghaï, métropole de 16 millions d'habitants. Le bilan du syndrome respiratoire aigu sévère (Sras) dans le monde s'établit désormais à 78 morts et à près de 2 300 personnes infectées. La plupart des décès ont été enregistrés dans le Guangdong et à Hongkong (16), ce qui a incité mercredi l'Organisation mondiale de la santé (OMS) à déconseiller pour le moment tout voyage dans ces deux territoires. L'avis de l'OMS est le premier du genre depuis des années. Le directeur de la division des maladies transmissibles de l'OMS, David Heymann, a justifié cette mise en garde par les doutes qui subsistent sur le mode de contamination par le virus. Il est possible que le Sras se transmette non seulement par contact direct, mais aussi par l'environnement. L'OMS a rappelé que des cas de Sras avaient été confirmés en Chine, à Hongkong, Taïwan, Singapour, au Canada, aux Etats-Unis, en Allemagne, en Suisse, en Grande-Bretagne, en France, en Irlande et en Italie.


Interrogations. En France, la situation paraît à l'inverse maîtrisée. On apprenait hier que deux des trois nouveaux cas suspects ne relevaient finalement pas de ce virus. Reste toutefois des questions. Comme de savoir si les agents de sûreté de l'aéroport de Roissy doivent porter ou non un masque ? Et l'interrogation la plus délicate que se posent les autorités françaises concerne les mesures de prévention à prendre dans certains quartiers "chinois" des grandes agglomérations, à Paris notamment. Gilles Brucker reconnaît : "Avec la Direction de la santé, on y réfléchit. En particulier pour tenter d'associer plus fortement les médecins de ces quartiers.".
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